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Benflis promet une «émancipation de tamazight»

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  • Benflis promet une «émancipation de tamazight»

    Il salue l’avant-garde kabyle dans le combat démocratique

    Benflis promet une «émancipation de tamazight»

    Ceux qui n’ont pas d’histoire baissent les yeux à l’évocation des grands comme Abane Ramdane, Krim Belkacem, Saïd Yazouran, Colonel Sadek, Ali Zamoum, Amirouche, Ouamrane», affirme l’orateur, qui a tenu à rendre hommage aussi à Hocine Aït Ahmed.
    Le premier pas de la campagne de Ali Benflis en Kabylie a pris forme, hier, dans la ville des Genêts, Tizi Ouzou. Un premier pas sous le signe de la convocation de la fibre patriotique et de l’attachement identitaire des Kabyles. Le candidat Benflis, dans un clin d’œil à l’électorat du FFS, commence par déposer une gerbe de fleurs au pied de la stèle érigée à la mémoire des martyrs du soulèvement de 1963 à Tizi Ouzou, avant de rejoindre la maison de la culture Mouloud Mammeri pour son meeting. Les hommages ne s’arrêtent pas là, puisque le candidat à la présidentielle a consacré une grande partie de son discours à exprimer son respect et son admiration aux hommes et femmes de la région, «pétris de patriotisme». «Chaque pouce de cette terre, dure et généreuse à la fois, vibre de nationalisme», dit-il à une assistance dense, au sein de laquelle se trouvait Djamel Zenati venu sceller son soutien à Ali Benflis.
    «Cette région a donné bien des leçons à l’Algérie et au monde. Ceux qui ne vous connaissent pas ne savent rien de l’histoire… Ceux qui ne savent rien de l’histoire, qu’ils se taisent ou qu’ils fassent l’effort d’apprendre notre langue et ce que nous sommes, avant de s’essayer à nous réduire ou à naniser», dit-il, non sans feindre un rappel de l’insulte prononcée par Bouteflika sur les Kabyles il y a quelques années. Ali Benflis enchaîne en lançant pêle-mêle en amazigh, en arabe et en français, des éloges au patriotisme des Kabyles. «Vous êtes nés pour être des hommes libres… Ils ont peur de vous car vous avez généreusement chargé les rangs de l’ALN. Ceux qui n’ont pas d’histoire baissent les yeux à l’évocation des grands comme Abane Ramdane, Krim Belkacem, Saïd Yazouran, Colonel Sadek, Ali Zamoum, Amirouche, Ouamrane», affirme l’orateur, qui a tenu à citer Hocine Aït Ahmed dans son discours, en disant qu’il s’agit d’un des symboles de l’Algérie.
    Il rappelle encore qu’en 1963 déjà, la région s’était soulevée pour la démocratie et les libertés. «Vous êtes les premiers dans le combat démocratique et j’ai toujours dit que c’est une région à l’avant-garde», dit-il avant d’enchaîner sur l’évocation de Matoub Lounès, Aït Menguellet, Mouloud Mammeri, Mohamed Arkoun, Si Moh U M’hand et Ali Yahia Abdennour.
    Attendu sur la question de l’officialisation de la langue amazighe, le candidat a affirmé que l’Algérie doit se réconcilier avec son identité et sa culture. Il se contentera de dire qu’une fois président, il répondra aux attentes des Algériens et a préféré parler d’«émancipation» de la langue à travers différentes actions, à savoir l’introduction de l’enseignement de tamazight dans tous les cycles, ainsi que son inscription au choix à l’examen du baccalauréat et l’ouverture de centres de formation de formateurs de cette langue.
    Le droit à toute la citoyenneté aux islamistes
    Un jeune lance du fond de la salle : «2001», en référence aux 126 jeunes assassinés lors du printemps noir. Le candidat, qui était chef de gouvernement à l’époque, n’a semble-t-il pas voulu rouvrir cette page et a préféré parler de ce qu’il propose aujourd’hui. «Je m’offre devant vous comme candidat pour vous servir. Une fois président, je serai comptable devant vous de mes actes… Je ne suis pas un homme de pouvoir mais un homme qui a des valeurs et qui veut du bien pour son pays et son peuple», dit-il, en tentant d’écorcher le candidat Bouteflika. «Qu’ils sachent qu’ils ne sont pas des dieux mais des serviteurs censés répondre aux attentes de ce peuple… Nous ne sommes pas une monarchie, le Président se doit d’être questionné par le Parlement», déclare l’orateur, en appelant à en finir avec «le pouvoir des amis» et «le pouvoir de la famille» qui a fait de l’Algérie un sujet de moquerie.
    A propos du terrorisme qui continue de sévir dans la région, le candidat Benflis estime que le «tout-sécuritaire ne règle pas le problème». Dans la ville de Bouira, deuxième escale kabyle du candidat, Ali Benflis fait un clin d’œil à l’électorat islamiste en promettant de régler la crise politique, qui dure depuis 25 ans en Algérie, en bannissant l’exclusion. «Je suis contre l’exclusion. Je suis nationaliste parmi les nationalistes, démocrate parmi les démocrates, islamiste parmi les islamistes. Mon projet se propose d’unir tous les Algériens sans exclusive. Des gens disent avoir réconcilié les Algériens, je leur dis qu’on ne réconcilie pas sans garantir le droit à la citoyenneté pour tous les Algériens.»
    Et de promettre de régler le problème des patriotes et des gardes communaux. Benflis rappelle aux dirigeants en place qu’ils ont échoué et qu’après 15 années de «prise en otage de l’Algérie», le temps est venu de laisser la place au choix du peuple. Il a appelé les électeurs à surveiller et protéger les urnes le 17 avril prochain.

    Nadjia Bouaricha

    el watan
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Depuis quand les moustachus du DRS se sont sentis amazighs ?
    Ils ne jurent que par la nation arabe et soutiennent par tous les moyens dont ils disposent la fantomatique république arabe saharouie et traitent les démocrates Kabyles libres de tous les noms

    Les Berbères aux marges de l'Histoire
    Dernière modification par absent, 31 mars 2014, 19h05.

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    • #3
      rentre chez toi candidat malheureux

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