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LE QATAR :La grenouille du Golfe

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  • LE QATAR :La grenouille du Golfe

    Le sommet de la Ligue arabe au Koweït, cette semaine, aura à peine sauvé les apparences. Rien ne va plus entre le Qatar et ses voisins du golfe Persique. Le 5 mars, l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Émirats arabes unis ont bruyamment rappelé leurs ambassadeurs à Doha. Motif : le Qatar les déstabiliserait en soutenant des médias et des forces "hostiles". L’affaire couve depuis novembre. Elle est inédite. D’abord car elle rompt avec la diplomatie compassée de la région, ensuite parce que ces pays forment, avec le Koweït et Oman, le Conseil de coopération du Golfe, une sorte d’Union européenne "light" projetant même une monnaie unique. Oui mais voilà, les velléités de grandeur du Qatar ulcèrent ses voisins… Comme la grenouille de la fable, l’émirat a voulu se faire trop gros.
    Le Qatar, c’est l’histoire bien connue d’un bout de désert de 2 millions d’habitants dont 15% de Qataris, devenu le pays le plus riche du monde grâce au gaz. Il détient 13% des réserves, les troisièmes après la Russie et l’Iran. Et c’est le premier exportateur de gaz naturel liquéfié. En dix ans, son PIB (202 milliards de dollars en 2013) a été multiplié par neuf, au fil de la mise en service des trains de liquéfaction du complexe Ras Laffan. Jusque-là rien à redire, sinon un agacement envers un État qui s’autoproclame le plus ouvert de la région. Mais le Qatar, sous la houlette de l’ex-émir Hamad ben Khalifa al-Thani, s’est piqué de stratégie d’influence. C’est vrai en économie : dans le monde, en France notamment, on ne compte plus ses participations dans les grands groupes (Airbus…), les médias (Lagardère…), le sport (PSG) et l’immobilier de luxe.
    C’est vrai, surtout, en diplomatie. Doha, qui abrite une base américaine, a voulu jouer le deus ex machina du monde arabe, avec Al Jazeera comme relais. Il a poussé à l’intervention en Libye et, depuis le printemps arabe, a comblé de largesses les partis et factions liés aux Frères musulmans. Jouant parfois sur plusieurs tableaux. L’abdication surprise de l’émir, en juin 2013, au profit de son fils Tamim (familier des fans du PSG) n’y a rien changé. Pourtant, le "payback" est mauvais. À de rares exceptions, comme le Maroc où le Qatar garde de l’influence, ailleurs, de Tunis au Caire en passant par Tripoli et Damas, l’Histoire a déraillé. En Égypte, où Doha soutenait le président déchu Morsi, Riyad est derrière le nouvel homme fort, le maréchal Sissi. Pourtant, pour les monarchies du Golfe, l’inacceptable est ailleurs. Sur leur sol et surtout dans le lien que tisse peu à peu le Qatar avec l’Iran. Entre ces deux pays qui partagent le champ gazier géant South Pars, on parle zone de libre-échange ou comité politique joint. Faisant enrager ceux dont Téhéran est l’ennemi de toujours

    usine nouvelle

  • #2
    LE QATAR :La grenouille du Golfe
    hhhhhhhhhhhhhaaahhahaaa

    merci pour le fou rire

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    • #3
      Le sommet de la Ligue arabe au Koweït, ....

      Rien ne va plus entre le Qatar et ses voisins du golfe Persique.
      Le 5 mars, l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Émirats arabes unis ont bruyamment rappelé leurs ambassadeurs à Doha
      .

      Les hypocrites-Rois , Allah Kaoui Chitan' houm

      "En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c'est ainsi qu'ils agissent.
      ( Sadaka Allahou 3adim )
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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