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FRANCE :Manuel Valls, le plus libéral des socialistes

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  • FRANCE :Manuel Valls, le plus libéral des socialistes

    Durant la primaire, le socialiste défendait le « déverrouillage des 35 heures », la création d'un ministère de l'économie franco-allemand ou encore un allégement des coûts des entreprises


    S'il y avait bien un candidat à Matignon compatible avec le très social démocrate «pacte de responsabilité», c'est bien Manuel Valls. Avant de décider s'il promouvait son futur ex-ministre de l'Intérieur à la tête du gouvernement, François Hollande s'est sûrement rappelé son programme économique pour obtenir l'investiture du PS en 2011. «Je suis convaincu que la Gauche doit renouer un véritable pacte avec le monde économique, avec le monde de l'entreprise, et notamment avec des petites entreprises qui créent la richesse d'entreprise», déclarait ainsi Manuel Valls en 2011.
    Manuel Valls prônait surtout à l'époque l'allégement du coût du travail dans les entreprises, via l'instauration d'une TVA sociale. Il avait baptisé «TVA protection» cette baisse des cotisations sociales, compensée par une hausse de la TVA. Cette mesure devait, à l'en croire, créer 60.000 emplois par an. Avec son pacte de responsabilité, François Hollande propose aux entreprises une baisse du coût du travail financée, non pas par de la TVA, mais par des économies.
    Provocateur envers les siens, le Catalan défendait aussi le «déverrouillage» des 35 heures. «Cela doit permettre aux Français, pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, de travailler davantage -deux heures, trois heures…- sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires qui ont beaucoup coûté à l'État», expliquait encore le candidat aux primaires en 2011.
    Promoteur de la «règle d'or» budgétaire

    C'est aussi un candidat brusselo-compatible. Alors que le commissaire européen à l'Économie, Olli Rehn, n'en finit pas de réclamer au gouvernement de respecter ses engagement de réduction du déficit, Manuel Valls défendait, il y a trois ans, l'instauration d'une «règle d'or» des finances publiques, du genre de celle que l'ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, proposait alors. Il faut, écrivait Manuel Valls le 21 août 2011, que la France se dote d'un mécanisme «contraignant de retour progressif aux équilibres». Il voulait aussi allouer l'intégralité des marges de manœuvre budgétaire à la réduction du déficit. Cela plairait à la chancelière allemande Angela Merkel. D'ailleurs, Manuel Valls voulait aussi instaurer un ministère franco-allemand de l'économie.
    Au vu de toutes ces propositions, l'UMP Dominique Paillé s'interrogeait alors «pour savoir ce que [Valls] fait encore au Parti socialiste»

    le figaro
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