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Maroc : le ministre de l'industrie lance demain une nouvelle stratégie productive à horizon 2020

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  • Maroc : le ministre de l'industrie lance demain une nouvelle stratégie productive à horizon 2020

    Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie du commerce et des nouvelles technologies va présenter mercredi 2 avril les nouvelles orientations de la politique industrielle du Maroc sur la période 2014-2020. Après le plan "Emergence", place sera faite aux "Ecosystèmes performants". Objet : muscler le tissu industriel marocain dans un contexte de fort déficit commercial.
    Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’industrie du Maroc va présenter mercredi 2 avril les contours de la nouvelle politique industrielle chérifienne. Celle-ci sera détaillée lors d’une grande manifestation qui se tiendra à Casablanca en présence du roi Mohammed VI, du chef du gouvernement, d’une brochette de ministres et de tout le gratin marocain des affaires .

    UNE RÉÉVALUATION ASSEZ COMPLÈTE DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE

    Cette rencontre s’inscrit à la fois en rupture et dans la suite des précédentes Assises de l’industrie organisées le 20 février 2013 à Tanger. Abdelkader Amara était alors aux commandes du ministère. Mais suite au remaniement d’octobre dernier celui-ci a basculé vers le portefeuille de l’énergie. Son successeur Moulay Hafid Elalamy, lui-même industriel, via son groupe Saham réfléchit depuis son arrivée aux manettes aux moyens de relancer l’industrie marocaine.
    Selon nos informations, la manifestation de mercredi va inaugurer une réévaluation assez complète de la politique industrielle du Maroc. Avec un nouveau mot d’ordre les "écosystèmes performances". Et un enjeu : parvenir à constituer des chaînes de valeur complètes. Cette stratégie s’étend sur la période 2014-2020 et clôt donc le précédent chapitre.

    Depuis 2005, la politique industrielle du Maroc s’articule autour du plan Emergence renforcé en 2009 par le Pacte pour l’émergence industrielle. Suite à un diagnostic de McKinsey, il s’agissait de pousser et promouvoir quelques " métiers mondiaux" (auto, aéronautique, offshoring…) via des politiques très incitatives (zones franches, parcs industriels, fiscalité …) en s’appuyant aussi sur les grands programmes infrastructures (ports, TGV, énergie vertes…) et en ouvrant grand l’économie du Maroc aux capitaux étrangers.

    UN RÉEL DÉFICIT DE COMPÉTITIVITÉ

    Cette politique a obtenu de réels succès avec l’implantation de Renault à Tanger en 2012 suivi d’une ribambelle de sous-traitants, puis l’an dernier de Bombardier à Casablanca et de nombreuses entreprises dans l’offshoring.
    Mais l’industrie marocaine, ses PME notamment, peine à s’adapter à la mondialisation. En dépit de ses coûts bas vus d’Europe, elle souffre d’un réel déficit de compétitivité.
    La meilleure illustration en est l’énorme déficit commercial du Maroc qui importe deux fois plus qu’il n’exporte. Un grave facteur de fragilité pour les entreprises, l’emploi et donc la stabilité du royaume.

    Après le changement de constitution de 2011 puis les législatives remportées (mais sans majorité absolue) par le parti islamiste modéré PJD, le Maroc reste le seul pays de la région à ne pas avoir connu de troubles politiques graves dans la suite du "printemps arabe".

    Quant à la croissance bien qu’encore soutenue (3,5% attendus cette année), elle reste bien en retrait des taux de 5 à 7% affichés lors la dernière décennie. Elle est surtout insuffisante pour résorber le chômage qui tutoie les 20% en zone urbaine.

    RENFORCER L’INDUSTRIE MAROCAINE

    Dans ce contexte, les entreprises, le patronat, la CGEM et même Moulay Hafid Elalamy (lui-même ancien président de la CGEM) questionnent de plus en plus les effets sur le tissu industriel de la stratégie d’ouverture à tout va. Il s’agit maintenant de renforcer l’industrie marocaine en ne comptant pas seulement sur les capitaux étrangers.

    La CGEM dont la patronne Mériem Bensalah-Chaqroun sera une des vedettes mercredi, vient de réclamer ainsi par exemple une pause ou en tout cas une meilleure évaluation des accords de libre-échange que le Maroc a multiplié ces dernières années. Deux d’entre eux sont actuellement en négociation l’un avec le Canada et l’autre essentiel avec l’Union européenne qui absorbe 60% des exportations marocaines.

    Une feuille de route imposée ?

    Anticipant les assises de l'industrie marocaine, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a présenté à la presse, vendredi dernier à son siège son étude intitulée “les leviers de la compétitivité des entreprises marocaines“. Une feuille de route qui provoquerait de vifs débats avant même l'ouverture des assises de l'industrie et provoquerait selon 360.ma de la "Tension dans l'air entre Miriem Bensalah et Moulay Hafid Elalamy ?". L'étude en question de 700 pages a nécessité au cabinet chargé de la réaliser, Valyans Consulting, 8 mois de travail auprès des douze fédérations professionnelles de la CGEM.

    La CGEM a également pris l'initiative dès vendredi 28 mars de réunir la presse pour présenter en avant-première une étude sur la compétitivité des entreprises marocaines manifestement pas du goût de tout le monde. (voir encadré).
    La compensation ("offset") c’est-à-dire le fait de chercher une plus grand part de contenu local, dans les grands contrats industriels de type TGV est notamment un point très débattu dans le pays.
    Un décret récent prévoit d’ailleurs de rendre obligatoire 20% de contenu local pour des PME pour les contrats publics. Ce dans l’idée de constituer ces fameuses chaines de valeur complètes au Maroc.
    Ce concept est particulièrement mis en avant dans les énergies renouvelables (composants pour éolienne, ou centrale solaire…) avec de premières avancées comme le projet entre l’espagnol Invertaresa et le marocain Delta holding dans des composants solaires.

    RENFORCER LE TISSU INDUSTRIEL MAROCAIN

    Des initiatives amplifiant cette orientation devraient être annoncées le 2 avril par le ministre Moulay Hafid Elalamy. Sachant que cette belle idée rencontre souvent des problèmes d’application par exemple quand les compétences ou technologies nécessaires n’étaient pas disponibles au Maroc.
    Tout l’enjeu de cette nouvelle politique industrielle et des écosystèmes est justement de renforcer le tissu industriel marocain sans envoyer de signaux négatifs aux investisseurs étrangers. Car pour combler le déficit de ses comptes courants équivalents à 7% du PIB, le royaume a absolument besoin de ceux-ci.
    Enfin, parmi les autres thématiques de ces Assises de l’industrie on peut s’attendre au renforcement de l’offensive économique du Maroc vers l’Afrique subsaharienne, des questions liées à la fiscalité, la lutte contre l’économie informelle ou encore la formation

    usine nouvelle

  • #2
    Bonjour tout le monde!

    Après le plan"Emergence"(inachevé)...
    http://m.econostrum.info/Maroc-le-vr...ce_a13966.html

    A+
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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    • #3
      Bonjour tout le monde!

      Après le plan"Emergence"(inachevé)...
      http://m.econostrum.info/Maroc-le-vr...ce_a13966.html

      Arayson
      Un plan n'est jamais achevé mais redressé ( où renforcé)en fonction des difficultés rencontrés d'où ces assises.

      L'essentiel est de ne pas rester inactif .


      Depuis 2005, la politique industrielle du Maroc s’articule autour du plan Emergence renforcé en 2009 par le Pacte pour l’émergence industrielle.
      Dernière modification par Serpico, 01 avril 2014, 17h53.

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      • #4
        il faut avouer qu'il n'y a pas de plan miracle dénudé d'un pourcentage d'échec qui est tout à fait normal surtout quand on poursuit plusieurs lièvres à la fois , mais une remise à niveau pour apporter des solutions à ce qui ne marchent pas , est une bonne initiative qui va donner l’espoir à ces industries qui vont bénéficier surtout d'aides et une visibilité pour les investisseurs

        Commentaire


        • #5
          sa7a arayzon
          Bonjour tout le monde!

          Après le plan"Emergence"(inachevé)...
          http://m.econostrum.info/Maroc-le-vr...ce_a13966.html
          le plan émergence n'a non seulement pas atteint les objectifs fixés, mais il a enfoncé le pays dans un déficit commercial lourd. c'est ce que ne dit pas l'article que t'as posté. les causes de la situation critique dans laquelle se trouve l'industrie marocaine sont cités dans l'article, le manque de main d'oeuvre qualifiée (formation) et le manque de compétitivité.

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          • #6
            salam

            Je direct pires les chantiers en 2013 ont fait du bruits comme quoi les Espagnoles immigrée au royaume ?????????????

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            • #7
              Et il y a un paramaetre essentiel que tout le monde oublie. La crise mondiale est passée par là. Et par ricochet la demande mondiale adressée aux secteurs exportateurs de cette stratégie.

              C'est pourquoi le Maroc se tourne dernièrement plus résolument vers l'Afrique, pour limiter sa dépendance à l'UE.

              Tout compte fait, le Maroc est dans la bonne voie.

              A lire : Les exportations des nouveaux métiers mondiaux du Maroc en hausse de 17% en 2013
              Dernière modification par Laraki, 02 avril 2014, 10h59.

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              • #8
                Et il y a un paramaetre essentiel que tout le monde oublie. La crise mondiale est passée par là. Et par ricochet la demande mondiale adressée aux secteurs exportateurs de cette stratégie.
                il ne faut pas se cacher derrière la crise mondiale, les exportations marocaines dépendent du seul marché européen (france et espagne) et dans des secteurs à très faible valeur ajoutée. si le Maroc était compétitif il se serait tourné vers les marchés asiatiques, arabes ou sud américains.

                A lire : Les exportations des nouveaux métiers mondiaux du Maroc en hausse de 17% en 2013
                ce que vous appelez secteurs automobile et aéronautique, en réalité il se limite à deux entreprises, Renault et Bombardier. il est encore trop top pour parler de secteurs.

                Tout compte fait, le Maroc est dans la bonne voie.
                non tant que la formation n'est pas prioritaire

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                • #9
                  dans le premier article de arayzon qui date de 2013 mais ne precise pas l'année de ses chiffres (je pense que ceux de 2011) donne des chiffres de on lit :
                  Mais par rapport au supplément d’exportations de 95 milliards également attendus, seuls 24,3 ont pu être trouvés à ce stade (25,5%).
                  dans l'article de lavieeco qui parle de l'année 2013:
                  En gros, les exportations des nouveaux métiers mondiaux, à savoir l’automobile, l’aéronautique, l’électronique et l’offshoring, ont totalisé près de 54 milliards de DH en 2013 contre 46,2 milliards en 2012, soit une hausse de 16,8%
                  soit 56,8% de s exportations prevus pour 2015! encore deux bonnes années et le taux de 75% sera franchit

                  en plus
                  Ils pèsent ainsi 30% de l’ensemble des exportations du pays et 56% du total lorsqu’on y ajoute le textile et l’agroalimentaire, secteurs exportateurs plus anciens.
                  un gain équivalant à 30% des exportations totals du pays est déjà un point fort de ce plan

                  de l'autre coté les critiques sont bien fondé, surtout en ce qui concerne l'usine Renault, qui n'a pas encore atteint sa vitesse de croisière :
                  http://B ladi.net/ventes-dacia-lodgy-maroc.html
                  des infrastructures insuffisantes, une pénurie de travailleurs qualifiés (11,8% des Marocains ont achevé des études supérieures, contre 32,4% des Tunisiens

                  Commentaire


                  • #10
                    Coram

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                    • #11
                      @cne

                      Personne ne se cache derrière quoique ce soit, si tu as vécu les dernières années sur la planète terre tu saurais que la crise mondiale est un fait.

                      Et le Maroc dépendant du marché de l'UE qui consomme l'essentiel de ses exportations, en a souffert.

                      Tu as l'exemple concret de l'usine Renault-Nissan qui a pris du retard à cause de la crise mondiale. Les exportations du secteur d'automobile auraient été supérieurs à 3,5 milliards de $ en 2013 sans la crise.

                      En somme, il y a moins d'une décennie le Maroc a lancé une stratégie qui exporte actuellement plus de 6,5 milliards de dollars.
                      La stratégie n'a pas atteint tous ses objectifs, pour une multitude de raisons, dont principalement la crise.

                      En Algerie, ca fait au moins une vingtaine d'années qu'on se bat pour depasser 2 milliards $ d'exportations hors hydrocarbures et on y arrive pas, alors qu'on a les moyens financiers que les marocains n'ont pas.

                      Il faut rendre à César ce qui est à César.

                      Commentaire


                      • #12
                        Personne ne se cache derrière quoique ce soit, si tu as vécu les dernières années sur la planète terre tu saurais que la crise mondiale est un fait.
                        le fait est que les exportations du Maroc sont plus vulnérables que celles de l'Algérie car dépendantes d'un seul marché et concernent principalement des ATP à très faible valeur ajoutée. d'où la vulnérabilité de l'économie marocaine

                        le fait c'est le déficit qui est supérieur aux exportations. cela signifie tout simplement l’échec de la stratégie marocaine. la crise économique ne justifie en rien le déficit énorme qui caractérise l'économie marocaine. il faut être aveugle pour ne pas le voir

                        Tu as l'exemple concret de l'usine Renault-Nissan qui a pris du retard à cause de la crise mondiale. Les exportations du secteur d'automobile auraient été supérieurs à 3,5 milliards de $ en 2013 sans la crise.
                        l'usine Renault est l'arbre qui cache la foret. les exportations marocaines sont essentiellement des ATP.

                        Le Maroc serait-il une sorte de simple atelier ? Les chiffres du commerce extérieur supposent une réponse affirmative. Sur les 174 milliards qu’ont rapporté les exportations en 2011, 123 milliards correspondent à des biens réexportés suite à des importations sous le régime de l’admission temporaire pour perfectionnement actif (ATPA), soit 71%. Ces réexportations ont même progressé d’environ 17% par rapport à l’année précédente. Ce qui veut dire que nos performances à l’export contribuent à l’aggravation de notre déficit commercial par le biais des intrants importés !
                        En somme, il y a moins d'une décennie le Maroc a lancé une stratégie qui exporte actuellement plus de 6,5 milliards de dollars.
                        La stratégie n'a pas atteint tous ses objectifs, pour une multitude de raisons, dont principalement la crise.
                        qu'en est t-il des importations?

                        En Algerie, ca fait au moins une vingtaine d'années qu'on se bat pour depasser 2 milliards $ d'exportations hors hydrocarbures et on y arrive pas,
                        l'économie algérienne n'est pas exportatrice l'industrie algérienne est sinistrée, elle représente à peine 5 % du PIB. ça aussi c'est un fait ...

                        alors qu'on a les moyens financiers que les marocains n'ont pas.
                        et si tu arrêtais ton cinéma ...

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                        • #13
                          On retrouve du Jawzia dans notre cne !!

                          Commentaire


                          • #14
                            Cne,

                            Que racontes tu ?

                            Le maroc exporte 16 milliards de $ hors phosphates et dérivés.

                            Aucune comparaison à faire a ce sujet entre le maroc et l algerie.. cette dernière exporte pour 97 % en hydrocarbures..


                            Il faut comparer le comparable:

                            .http://www.afdb.org/fileadmin/upload...20du%20Sud.pdf
                            Dernière modification par upup, 03 avril 2014, 15h31.

                            Commentaire


                            • #15
                              upup
                              Cne,

                              Que racontes tu ?

                              Le maroc exporte 16 milliards de $ hors phosphates et dérivés.
                              je raconte que 70% de ces exportations sont des ATP à très faible valeur ajoutée. cette dépendance explique en grande partie pourquoi le déficit commercial est supérieur aux exportations. tant mieux pour vous, si ça ne vous inquiète pas. je ne connais pas un autre pays dans la même situation du Maroc malgré la crise.

                              c'est pas moi qui le dit mais des économistes marocains tiens lis ça :

                              Le Maroc serait-il une sorte de simple atelier ? Les chiffres du commerce extérieur supposent une réponse affirmative. Sur les 174 milliards qu’ont rapporté les exportations en 2011, 123 milliards correspondent à des biens réexportés suite à des importations sous le régime de l’admission temporaire pour perfectionnement actif (ATPA), soit 71%. Ces réexportations ont même progressé d’environ 17% par rapport à l’année précédente. Ce qui veut dire que nos performances à l’export contribuent à l’aggravation de notre déficit commercial par le biais des intrants importés !



                              Aucune comparaison à faire a ce sujet entre le maroc et l algerie.. cette dernière exporte pour 97 % en hydrocarbures..
                              Il faut comparer le comparable
                              j'ai jamais dit que c'était comparable. mais ce n'est pas mieux au Maroc, c'est même pire, tant que les prix du pétrole sont élevé.
                              Dernière modification par absent, 03 avril 2014, 16h14.

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