Selon nos sources, le secrétaire d'Etat américain John Kerry est sur le point d'annuler sa visite en Algérie initialement prévue les 2 et 3 avril.
Ce lundi soir, les rumeurs de report de la visite de John Kerry à Alger se font de plus en plus insistantes. Selon l'agence de presse Reuters, un chamboulement dans son agenda est bien à l'ordre du jour, car il se trouve actuellement au Proche-Orient pour « tenter de sauver le processus des négociations ». Mais nos sources affirment que le secrétaire d'Etat américain ne souhaiterait, en réalité, pas s'asseoir à la même table que l'émir du Qatar. Alors que ce dernier devait venir en Algérie le 5 avril, Alger aurait tout mis en œuvre pour faire coïncider sa visite avec celle de John Kerry.
Climat électoral tendu
De leur côté, les autorités algériennes tenteraient de le dissuader d'un tel report. « Car ce nouveau changement surviendrait alors que John Kerry a déjà annulé une visite fin 2013, souligne un diplomate algérien. A ce moment-là, il avait dû se rendre d'urgence à Genève pour des discussions sur le nucléaire iranien. » Cette visite est d'autant plus importante pour Alger qu'elle s'inscrit dans un climat électoral tendu, autour d'un 4e mandat contesté jusqu'aux Etats-Unis, où plus de 500 représentants d'associations et de collectifs d'Algériens ont adressé une lettre officielle à John Kerry, lui demandant de ne pas cautionner par sa visite un nouveau mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Contacté par El Watan 2014, le Département d'Etat à Washington n'a pas encore donné sa version des faits.
El Watan 2014
Ce lundi soir, les rumeurs de report de la visite de John Kerry à Alger se font de plus en plus insistantes. Selon l'agence de presse Reuters, un chamboulement dans son agenda est bien à l'ordre du jour, car il se trouve actuellement au Proche-Orient pour « tenter de sauver le processus des négociations ». Mais nos sources affirment que le secrétaire d'Etat américain ne souhaiterait, en réalité, pas s'asseoir à la même table que l'émir du Qatar. Alors que ce dernier devait venir en Algérie le 5 avril, Alger aurait tout mis en œuvre pour faire coïncider sa visite avec celle de John Kerry.
Climat électoral tendu
De leur côté, les autorités algériennes tenteraient de le dissuader d'un tel report. « Car ce nouveau changement surviendrait alors que John Kerry a déjà annulé une visite fin 2013, souligne un diplomate algérien. A ce moment-là, il avait dû se rendre d'urgence à Genève pour des discussions sur le nucléaire iranien. » Cette visite est d'autant plus importante pour Alger qu'elle s'inscrit dans un climat électoral tendu, autour d'un 4e mandat contesté jusqu'aux Etats-Unis, où plus de 500 représentants d'associations et de collectifs d'Algériens ont adressé une lettre officielle à John Kerry, lui demandant de ne pas cautionner par sa visite un nouveau mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Contacté par El Watan 2014, le Département d'Etat à Washington n'a pas encore donné sa version des faits.
El Watan 2014
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