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Le candidat Ali Benflis veut «tuer» le père en ressuscitant l’ex-FIS. C’est en résumé ce qui ressort de sa dernière déclaration considérant les cadres du parti dissous comme une «partie de la solution à la crise». A cet appel, Abassi Madani, qui vit au Qatar, n’a pas tardé à réagir pour saisir la perche et le cadeau inattendu qui lui ont été tendus. Il propose l’élaboration d’une « Constitution consensuelle » et de « redonner la parole au peuple pour qu’il puisse choisir ses représentants ».
La dernière sortie médiatique de l’ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche n’a pas laissé indifférent le MSP qui a réagi, par la voix de son président, Abderrezak Mokri. Ce dernier ne partage pas l’avis du père des réformes, qui propose trois hommes pour sortir de la crise « aiguë » dans laquelle s’englue le pays. « Il est difficile d’avoir un avis sur la récente proposition de M. Hamrouche de tout mettre entre les mains des trois hommes qui tiennent les commandes du pouvoir en Algérie, en l’occurrence le président de la République et les deux généraux-majors Gaïd Salah et Mohamed Mediene. M. Hamrouche dresse un tableau net de la situation désastreuse qui attend l’Algérie si les choses ne changent pas, un tableau tout à fait proche de notre analyse de la situation », a considéré M. Mokri. Cependant, le président du MSP demande de savoir quelle sera la mission exacte de ces trois puissants responsables, dont Hamrouche ne fait pas l’économie des mots pour les charger de la responsabilité de ce qui se passe. « Au-delà de ce que veut dire M. Hamrouche, il faut bien noter, par l’occasion, que ces messieurs peuvent être une part importante de la solution, mais pas la solution. Ils peuvent participer, par leurs prérogatives et leurs poids dans la décision, à faire sortir l’Algérie de son marasme et de ses incertitudes. Ils peuvent beaucoup aider pour une transition démocratique inclusive pour le changement dans le calme et la sérénité, concertée avec toute la classe politique et décidée par le peuple algérien et pour son compte. Il ne s’agit pas d’une machine qui s’est ébranlée et qu’on doit seulement retaper, le système politique algérien est totalement défaillant et doit être refait par la volonté du peuple », nuance-t-il. Dans le même ordre d’idées, l’homme fort du MSP a déploré la comparaison faite par M. Hamrouche entre ces nouveaux trois hommes, et les trois « B » de notre glorieuse révolution. « Les trois B de la guerre de révolution, avec leurs frères du djihad contre le colonialisme, ont achevé une tâche que le monde entier honore et reconnaît : l’indépendance de l’Algérie. Ceux qui ont gouverné l’Algérie de l’indépendance, sans les trois B, nous ont donné, après plus d’un demi-siècle, une Algérie dépendante, malgré les ressources énormes, malgré les efforts fournis par les patriotes de notre pays, ô combien nombreux dans toutes les institutions de l’Etat, dans tous les partis, dans toutes les organisations de la société. Si les trois nouveaux B existent, la mission qui les honore est de laisser tous ces patriotes se rencontrer, débattre, réfléchir, élaborer un contrat national, une charte qui sécurise tout le monde, qui reconnaît tout le monde, qui permet la compétition entre tout le monde, dans tous les domaines, dans le cadre de la loi, la liberté et la justice, loin du paternalisme, loin de la fraude, loin de
la corruption, loin du régionalisme », préconise-t-il. Enfin, M. Mokri rappelle à M. Hamrouche qu’il est l’une des personnalités auxquelles il avait soumis «l’initiative de la charte des réformes politiques».n
REPORTERS.DZ
La dernière sortie médiatique de l’ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche n’a pas laissé indifférent le MSP qui a réagi, par la voix de son président, Abderrezak Mokri. Ce dernier ne partage pas l’avis du père des réformes, qui propose trois hommes pour sortir de la crise « aiguë » dans laquelle s’englue le pays. « Il est difficile d’avoir un avis sur la récente proposition de M. Hamrouche de tout mettre entre les mains des trois hommes qui tiennent les commandes du pouvoir en Algérie, en l’occurrence le président de la République et les deux généraux-majors Gaïd Salah et Mohamed Mediene. M. Hamrouche dresse un tableau net de la situation désastreuse qui attend l’Algérie si les choses ne changent pas, un tableau tout à fait proche de notre analyse de la situation », a considéré M. Mokri. Cependant, le président du MSP demande de savoir quelle sera la mission exacte de ces trois puissants responsables, dont Hamrouche ne fait pas l’économie des mots pour les charger de la responsabilité de ce qui se passe. « Au-delà de ce que veut dire M. Hamrouche, il faut bien noter, par l’occasion, que ces messieurs peuvent être une part importante de la solution, mais pas la solution. Ils peuvent participer, par leurs prérogatives et leurs poids dans la décision, à faire sortir l’Algérie de son marasme et de ses incertitudes. Ils peuvent beaucoup aider pour une transition démocratique inclusive pour le changement dans le calme et la sérénité, concertée avec toute la classe politique et décidée par le peuple algérien et pour son compte. Il ne s’agit pas d’une machine qui s’est ébranlée et qu’on doit seulement retaper, le système politique algérien est totalement défaillant et doit être refait par la volonté du peuple », nuance-t-il. Dans le même ordre d’idées, l’homme fort du MSP a déploré la comparaison faite par M. Hamrouche entre ces nouveaux trois hommes, et les trois « B » de notre glorieuse révolution. « Les trois B de la guerre de révolution, avec leurs frères du djihad contre le colonialisme, ont achevé une tâche que le monde entier honore et reconnaît : l’indépendance de l’Algérie. Ceux qui ont gouverné l’Algérie de l’indépendance, sans les trois B, nous ont donné, après plus d’un demi-siècle, une Algérie dépendante, malgré les ressources énormes, malgré les efforts fournis par les patriotes de notre pays, ô combien nombreux dans toutes les institutions de l’Etat, dans tous les partis, dans toutes les organisations de la société. Si les trois nouveaux B existent, la mission qui les honore est de laisser tous ces patriotes se rencontrer, débattre, réfléchir, élaborer un contrat national, une charte qui sécurise tout le monde, qui reconnaît tout le monde, qui permet la compétition entre tout le monde, dans tous les domaines, dans le cadre de la loi, la liberté et la justice, loin du paternalisme, loin de la fraude, loin de
la corruption, loin du régionalisme », préconise-t-il. Enfin, M. Mokri rappelle à M. Hamrouche qu’il est l’une des personnalités auxquelles il avait soumis «l’initiative de la charte des réformes politiques».n
REPORTERS.DZ