Publié le mardi 1 avril 2014 12:55 Écrit par Hamid Guerni
Le KGB a disparu, le DRS est en voie d’extinction mais leurs zélotes ont la vie dure. Après avoir refusé de délivrer des visas aux équipes de Canal +, de BFM tv et de I télé, souhaitant couvrir la "campagne des présidentielles", le pouvoir algérien fait monter la pression d’un cran et se met à harceler Marie-Christine Saragosse, la présidente de France Médias Monde, la holding chargée de superviser et de coordonner les activités des médias audiovisuels publics français assurant une diffusion internationale (RFI, France 24, TV5,...).
Le courroux des autorités est dû notamment au traitement de l'actualité algérienne par les équipes de France 24 qui n'est pas du goût du ministre de la communication Abdelkader Messahel. C'est tantôt ce dernier tantôt l'ambassadeur d'Algérie en France, Amar Bendjemaa qui ont pris l'habitude d'appeler la patronne de France 24 sur son portable personnel, pratiquement après la diffusion de chaque émission où de chaque reportage sur l'Algérie pour lui faire part de leur mécontentement. Ils reprochent à la chaîne d'évoquer le boycott, de donner la parole à des opposants ou de consacrer des reportages au mouvement Barakat.
Récemment, une équipe de France 24 s'est vue interdire l'accès au stade de Blida, lors du match amical Algérie - Slovénie. Digne apparatchik, Messahel et Bendjemaa veulent pouvoir contaminer par le ton obséquieux de Canal Ennahar tous les professionnels de l'information.
Hamid Guerni
Le KGB a disparu, le DRS est en voie d’extinction mais leurs zélotes ont la vie dure. Après avoir refusé de délivrer des visas aux équipes de Canal +, de BFM tv et de I télé, souhaitant couvrir la "campagne des présidentielles", le pouvoir algérien fait monter la pression d’un cran et se met à harceler Marie-Christine Saragosse, la présidente de France Médias Monde, la holding chargée de superviser et de coordonner les activités des médias audiovisuels publics français assurant une diffusion internationale (RFI, France 24, TV5,...).
Le courroux des autorités est dû notamment au traitement de l'actualité algérienne par les équipes de France 24 qui n'est pas du goût du ministre de la communication Abdelkader Messahel. C'est tantôt ce dernier tantôt l'ambassadeur d'Algérie en France, Amar Bendjemaa qui ont pris l'habitude d'appeler la patronne de France 24 sur son portable personnel, pratiquement après la diffusion de chaque émission où de chaque reportage sur l'Algérie pour lui faire part de leur mécontentement. Ils reprochent à la chaîne d'évoquer le boycott, de donner la parole à des opposants ou de consacrer des reportages au mouvement Barakat.
Récemment, une équipe de France 24 s'est vue interdire l'accès au stade de Blida, lors du match amical Algérie - Slovénie. Digne apparatchik, Messahel et Bendjemaa veulent pouvoir contaminer par le ton obséquieux de Canal Ennahar tous les professionnels de l'information.
Hamid Guerni
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