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Benflis : “J’impliquerai ceux privés de leurs droits politiques”

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  • Benflis : “J’impliquerai ceux privés de leurs droits politiques”

    Il propose un dialogue national impliquant l’ensemble des composantes de la société “sans exclusion aucune”, arguant que “c’est bien la marginalisation qui est à l’origine des conflits”.

    Ali Benflis se distingue des autres postulants à la présidentielle du 17 avril prochain par son choix des thèmes de campagne. A contrario de ses concurrents qui évoquent exclusivement les sujets sociaux, il donne la part belle à la question sécuritaire et à une solution politique de la crise. Pourtant, très mobilisateurs et intéressant au premier chef de larges couches de la population, surtout les plus défavorisées, chez Benflis, les thèmes sociaux sont relégués au second plan. Le prétendant aux plus hautes fonctions de l’État priorise, en effet, dans la quasi-totalité de ses sorties, la révision de la Constitution, l’institution d’un dialogue national et la réconciliation nationale. Hier, il n’a pas dérogé à cette règle à l’occasion des meetings qu’il a animés tant à Médéa qu’à Djelfa. Considérant qu’il “est question d’une crise politique qui secoue l’Algérie depuis 25 ans”, le candidat propose un dialogue national impliquant l’ensemble des composantes de la société “sans exclusion aucune” arguant que “c’est bien la marginalisation qui est à l’origine des conflits”.

    Dans la salle omnisports de Médéa, archicomble, il a dit vouloir impliquer les traditionnels acteurs de la vie politique nationale et les formations de l’opposition, qu’elles soient islamistes, démocrates ou nationalistes, la société civile “propre”, les syndicats. Mais pas seulement. L’ancien chef de gouvernement veut aussi intégrer dans son projet “tous ceux qui sont exclus et même ceux privés de leurs droits politiques”. Autrement dit, les responsables de l’ex-parti dissous. Mais l’orateur a, cependant, évité de les nommer. Aussi, la révision de la Constitution devenue un leitmotiv dans son discours, Benflis compte tout autant l’élaborer avec “tout le monde”.
    En ce sens qu’il veut inclure y compris “ceux d’ici et même ceux qui sont absents”
    . Le “tout le monde de Benflis”, même s’il le définit à travers les composantes traditionnellement connues de la société (partis, associations, personnalités nationales) pèche, toutefois, par son manque de précision quant à l’identité des autres acteurs qualifiés “d’absents” ou “privés de leurs droits politiques”. Mais les arrière-pensées de la solution politique qu’il préconise s’étaient déjà clarifiées, quelque peu, dimanche dernier à El-Khroub, dans la wilaya de Constantine, lorsqu’il s’était engagé à “approfondir la réconciliation nationale pour en finir définitivement avec la crise politique qui secoue l’Algérie”. “Je suis venu pour approfondir la réconciliation nationale, pour panser les blessures, restituer à chacun son droit et tourner définitivement la page de cette crise qui perdure”, avait souligné M. Benflis à la salle omnisports d’El-Khroub, notant que ceux qui l’ont précédé avaient initié des démarches pour trouver des solutions à la crise mais que cela reste “insuffisant”, car “la crise est toujours là”.
    Comment les choses peuvent-elles évoluer si l’État ne prend pas ses responsabilités et ne reconnaît pas ses erreurs ? Comment prétend-on à une réconciliation, alors qu’il y a des personnes ne jouissant pas de leurs droits civiques et politiques ?”, s’était-il interrogé à cette occasion.

    Liberté

  • #2
    Benflis tombe très bas ...

    S'il s'allie aux extrémistes du passé .. c'est uniquement pour les faire sortir au grand jour, à la rue, le lendemain du scrutin - qu'il se sait incapable de remporter avec pour unique soutien l’opposition laïc et démocratique

    Commentaire


    • #3
      c'est officiel ,Benflis bosse pour Boutef et médiéne .
      Courrez tous voter pour Boutef il semble dire ..
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        .

        Extrait d'un article du Matin intitulé:
        Bouteflika en chansons, Benflis en charmeur des FIS-tons

        Dans la barque Benflis, aucun signe ne pousse à quelconque optimisme non plus, puisque aux dernières nouvelles, il est question d’une main tendue aux Fis-tons. Abdelaziz leur a pardonné, Alilou envisage de les réhabiliter, et promet même de les inviter à la table du dialogue s’il était élu. Décidément la politique est un art de la ruse, de la volteface et de l’imprévisible à l’absolu.

        Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie des 10 années de barbarie perpétuée par des vandales d’un autre âge, ce simple rappel parle de lui-même et exige d'exclure définitivement et dans l’absolu les islamistes du jeu politique! Mais Monsieur Benflis ne semble pas le voir du même œil et nous propose une autre lecture des faits, allant jusqu’à affirmer "que les partisans de la thèse de l’exclusion, qui constituent une minorité, auront une place dans le dialogue national, mais qu’en aucun cas, ils seront en mesure d’imposer l’exclusion d’une telle ou telle autre partie". Énonce plus clairement, cela veut dire que ceux qui refusent le dictat islamiste ne représentent qu’une petite minorité et que l’écrasante majorité appelle et souhaite ce dictat. Sacrée convergence de vue entre le Alilou version 2014 et le Alilou crû 1990!

        Les déclarations de Benflis sont graves, très graves! Car elles remettent en cause et mettent en danger l’idée même d’un édifice républicain stable que l’écrasante majorité des algériens aspire à construire et que le monde moderne exige! C’est une question de survie pour les générations futures !

        Pour autant, est-il possible qu’un candidat sérieux aux commandes de la destinée du pays ait comme projet celui de réhabiliter le FIS, sauf à le considérer et le chérir comme son propre fis-ton ? Et c’est peut-être bien là que réside la feuille de route du candidat Benflis; appeler à tue-tête à la réhabilitation des islamistes pour nous faire peur aussi, au point de lui préférer Bouteflika. Allez donc savoir ce qui se trame dans la tête d’un Hadj ou dans la tête de ceux qui l’ont entraîné sur le terrain de la mièvrerie politique.

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