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IDE : Le Maroc lorgne les investissements chinois

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  • IDE : Le Maroc lorgne les investissements chinois

    Le forum Maroc-Chine des affaires s’est tenu hier à Casablanca. Le Maroc mise gros sur sa compétitivité et sa présence en Afrique pour attirer les investisseurs chinois.

    Commercialement parlant, la Chine est le pays le plus présent dans le quotidien des Marocains. De par sa consommation de thé vert chinois, car étant le premier consommateur après le pays du dragon céleste, le Maroc est surtout le premier importateur, avec 40.000 tonnes annuellement. Or, les relations entre les deux pays, vieilles de 55 années, ne se sont jamais limitées à l’importation du thé vert. Au Maroc, les entreprises chinoises sont aussi présentes dans le domaine de la pêche côtière, notamment à travers la joint-venture China National Fisheries Corporation (CNFC) basée dans la ville d’Agadir depuis 1988 et aussi dans le secteur des infrastructures, où nombreux sont les projets qui ont été réalisés par des opérateurs chinois.

    Dans le secteur des nouvelles technologies, la présence de la multinationale Huawei est une preuve supplémentaire de l’intérêt que portent les entreprises chinoises au pays, mais cela ne semble pas suffire. En effet, le Maroc fait de l’investissement étranger un pilier de la coopération commerciale avec les puissances mondiales. «Nous proposons au partenaire chinois de lier investissement et coopération commerciale», souligne Abdelaziz Rabbah, ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique. Le message qui ressort du forum Maroc-Chine des affaires, qui s’est tenu hier dans la ville de Rabat et qui constitue une étape de la visite d’une délégation d’hommes d’affaires chinois, est très clair: le Maroc dispose d'atouts considérables pour accueillir les investissements étrangers, et les secteurs qui peuvent intéresser les entrepreneurs chinois sont l’équipement et le transport, les nouvelles technologies et le secteur bancaire. En gros, des secteurs qui ont constitué, entre autres, un terrain privilégié des entreprises chinoises à l’intérieur comme à l’extérieur.

    En ce qui concerne le Maroc, le développement d’une multitude d’ALE, notamment celui qui lie depuis quelques temps le Maroc et les USA, est de plus en plus utilisé comme un avantage concurrentiel. Prenant en compte l’ampleur de l’expansionnisme économique chinois et sa présence sur les marchés des pays occidentaux, cet atout risque d'être relégué au second plan.

    Ce qui pourra intéresser en revanche la Chine est la position géographique du Maroc, au carrefour entre l’Afrique et l’Europe, conjuguée à son autre atout: la compétitivité. Selon Abdellatif Maâzouz, ex-ministre du Commerce extérieur, «le Maroc est capable d’offrir aux entrepreneurs chinois une niche immédiatement exploitable. Il s’agit des services après-vente, qui peuvent être très profitables aux investisseurs chinois sans pour autant insinuer que le royaume est un pays low-cost.» La Chine, qui a réalisé ces dernières années une des croissances économiques les plus fulgurantes dans l’histoire, mise gros sur sa présence en dehors de ses frontières et surtout en Afrique. Le secteur du transport est une spécificité des entreprises chinoises en dehors de la Chine. Le Maroc, qui a augmenté ses investissements dans ce secteur de 25 MMDH, entre 1998 et 2002, à 90 MMDH en 2012, ambitionne d’atteindre l’objectif de 500 MMDH en 2030, en partie grâce à l’argent de l’État. De quoi attirer les géants chinois du secteur

    les éco
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