Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'UE se prépare à un long bras de fer avec Moscou

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'UE se prépare à un long bras de fer avec Moscou

    Les Européens se préparent à un bras de fer sans fin avec Vladimir Poutine. Tandis que chacun reprend son souffle des deux côtés de l'Ukraine, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont exclu vendredi toute détente immédiate avec la Russie et engagé un réexamen de la relation à long terme avec le Kremlin.

    «Nous avons devant nous des mois, voire des années de difficultés» à l'est de l'Europe, reconnaît le chef de la diplomatie allemande, Frank Walter Steinmeier, pourtant considéré à Berlin comme l'un des politiciens les plus ouverts à la Russie. Plus tranchant, son collègue britannique, William Hague, juge que la situation «reste très dangereuse» autour de l'Ukraine. L'Europe, dit-il, «ne doit pas se relâcher». Laurent Fabius, arrivé tard à Athènes pour cause de premier Conseil du gouvernement Valls, est resté muet à son arrivée.
    Le retrait de troupes russes, promis à la chancelière Merkel par le président Poutine, ne convainc personne. Côté britannique, on évoque des mouvements «symboliques» qui ne traduisent aucune vraie désescalade. Le Polonais Radek Sikorski «espère que les Russes ne vont pas commettre de grosse erreur». Même tonalité du côté allemand: s'il y a effectivement «une pause», la Russie ne baisse pas la garde, constate le ministre Steinmeier. «Cela ne peut pas en rester là», ajoute-t-il.
    Doublement du prix du gaz

    Ce scepticisme rejoint le diagnostic inquiet posé à l'échelon militaire le plus élevé de l'Alliance atlantique. Aux yeux du général américain Philip Breedlove, les 40.000 hommes positionnés par Moscou aux abords de la frontière ukrainienne sont capables de frapper dans un délai de 12 heures, et pourraient atteindre leurs objectifs dans les trois à cinq jours. Le dispositif inclut des avions de combat, des hélicoptères d'attaque, des unités d'infanterie, d'artillerie et de forces spéciales, ainsi que les moyens logistiques pour soutenir une incursion. Si elle n'est pas utilisée, cette «force de coercition» vise au minimum à maintenir la pression. En cas d'escalade militaire du côté russe, les Européens gardent en poche un arsenal de sanctions économiques que Londres voudrait voir «rapidement mis au point».

    De Moscou, la diplomatie russe continue d'exiger que Kiev amende sa Constitution pour fédéraliser l'Ukraine et laisser ainsi la minorité russe gérer ses propres affaires à l'est du pays. «Ce qu'il faut c'est une vraie réforme constitutionnelle, pas des retouches cosmétiques, affirme le ministre russe Sergueï Lavrov. Il faudrait aussi que (les Occidentaux) cessent d'interférer dans les affaires intérieures de l'Ukraine.»

    D'Athènes, le ministre néerlandais Frans Timmermans a invité l'Europe «à ne pas se laisser intimider par Moscou». Après l'annexion de la Crimée, l'UE juge le Kremlin mal placé pour donner des leçons de démocratie à Kiev. Elle compte aussi accélérer son aide politique et financière, afin de contrer les pressions. Le gouvernement du jeune premier ministre Arseni Iatseniouk a demandé vendredi des consultations d'urgence à ses voisins européens, après que le géant russe Gazprom a pratiquement doublé le prix du gaz livré à l'Ukraine ces derniers jours
    le figaro

  • #2
    y a rien, la preparation la yedik la ykhalik, c est juste des tentatives de mises en garde contre d autres avancés de poutine, donc que l expression des craintes des européens,
    بارد وسخون
    M.Alhayani

    Commentaire

    Chargement...
    X