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FMI:Lagarde trace la cartographie de la reprise

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  • FMI:Lagarde trace la cartographie de la reprise

    L’ACTIVITÉ AUX ETATS-UNIS ET EN ZONE EURO S’ACCÉLÈRE
    AFRIQUE SUBSAHARIENNE, PAYS ÉMERGENTS D’ASIE… DES LOCOMOTIVES
    TENSIONS, VOLATILITÉ DES MARCHÉS, «BASSE-FLATION»… LES RISQUES
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    A quelques jours de la tenue des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI (du 11 au 13 avril à Washington), Christine Lagarde, DG du Fonds monétaire international, a présenté quelques tendances générales de l’économie mondiale à la School of Advanced International Studies. Trois grands sujets étaient à l’ordre du jour: la situation de l’économie mondiale, les obstacles à court terme et puis l’horizon à moyen terme.

    En 2013, la croissance mondiale a avoisiné 3% et le FMI prévoit une amélioration modeste en 2014 et en 2015, mais la croissance devrait rester à des niveaux faibles. La crise a redessiné la cartographie mondiale. Dans la zone euro, une reprise contrastée s’installe: «Vigoureuse dans les pays du cœur de la zone, mais plus faible dans le Sud».
    Outre la mise en place rapide d’une union bancaire, les experts recommandent d’établir un dispositif commun de sécurité budgétaire, ainsi d’un examen de la qualité des actifs bancaires.

    Portée par une demande privée robuste et un relâchement du frein budgétaire à court terme, la croissance est plus vigoureuse aux Etats-Unis. Toutefois, il est essentiel de «continuer de bien gérer le retrait progressif de l’impulsion monétaire de la Réserve fédérale et de mettre en place un plan budgétaire durable à moyen terme». Même si le durcissement des conditions de financement extérieur pèsera sur la demande intérieure, les pays émergents d’Asie en particulier continueront de briller. Ils afficheront une croissance robuste à plus de 6,5%.

    La Chine restera un moteur essentiel de cette croissance. Après l’Asie, l’Afrique subsaharienne reste la région la plus dynamique du monde pendant la crise, avec une croissance de 5% par an en moyenne. Cette tendance devrait persister même s’il convient de surveiller l’accumulation rapide de dettes et l’érosion de l’espace budgétaire dans plusieurs pays. Les conditions sont plus difficiles dans les pays arabes en transition où la croissance reste freinée par la situation sociale et politique difficile. Les pays qui adoptent des réformes méritent toutefois le soutien de la communauté internationale.

    La directrice générale du FMI énumère trois nouveaux obstacles. Une période prolongée d’inflation basse «basse-flation», peut affaiblir la demande et la production, la croissance et l’emploi. A cela s’ajoute la volatilité accrue des marchés liée au retrait de l’assouplissement quantitatif dans les pays avancés et à des conditions de financement extérieur généralement moins favorables. Enfin, les tensions géopolitiques pourraient assombrir les perspectives de l’économie mondiale. «Si la situation en Ukraine n’est pas bien gérée, elle pourrait avoir des répercussions plus vastes», s’inquiète Lagarde.

    Comment atteindre une vitesse de croisière? Il n’y pas de remède miracle. Il s’agit tout simplement de résorber le chômage, rééquilibrer les budgets tout en préservant la croissance et surtout achever les réformes pour placer le système financier mondial sur des bases plus saines. Dans la pratique, cela veut dire «plus d’investissement et mieux ciblé, plus de réformes des marchés du travail et plus de réformes des marchés de produits et de services». -

    l'économiste
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