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Les vidéos de gamins dans des meetings électoraux ont fait le buzz sur Internet. Jusque-là, elles ont surtout circulé sur le réseau social Facebook et ont été utilisées par les personnes et les groupes hostiles au scrutin du 17 avril prochain. Aujourd’hui, l’affaire est devenue plus sérieuse.
Le réseau Nada de défense des droits de l’enfance, qui s’inquiète du phénomène, a saisi la commission de surveillance des élections pour y mettre un terme. Et demander aux équipes de campagne des candidats de ne pas tolérer les enfants dans les rencontres et messes électorales. Jeudi dernier, le président du réseau, Abderrahmane Arar, a demandé l’intervention urgente de la commission pour que cesse immédiatement l’utilisation des enfants dans la campagne électorale.
Dans un document écrit qu’il a adressé à la commission, M. Arar a surtout averti des conséquences de l’enrôlement pécuniaire d’enfants dans des opérations électorales dans lesquelles ils n’ont pas vocation d’y être. « Les enfants ne sont pas concernés ni de près ni de loin par la campagne électorale, ils n’ont pas vocation à faire de la politique. Or, nous avons constaté que plusieurs candidats ont utilisé des enfants pour l’affichage et pour remplir les salles dans leurs meetings. Les enfants sont séduits par les sommes d’argent proposées pour ce travail que je juge immoral. Il faut garder la moralité de la société, la politique est réservée aux adultes », a-t-il dit hier dans une déclaration à Reporters.
Selon ce militant associatif, « des enfants sont séduits par des sommes d’argent importantes pour coller des affiches ou assister aux meetings des candidats », tout en qualifiant cette pratique de « contraire » à « l’éthique de la pratique politique ». Le leader de l’organisation a souligné qu’ils ont enregistré des dépassements graves allant jusqu’au remplissage des salles des meeting par des élèves des établissements éducatifs en leur proposant 2000 DA par jour.
Pour lui, l’utilisation des enfants dans cette campagne électorale restera un des points noirs de ce scrutin et touchera à sa crédibilité surtout qu’il se tient dans un moment où tous les projecteurs internationaux sont braqués vers l’Algérie. Il soutient que son organisation apportera les preuves demandées par la commission de surveillance des élections. « Nous allons dévoiler des enregistrements, des photos et des vidéos impliquant des partisans de candidats dans l’utilisation des enfants dans cette campagne électorale avec l’aide de plusieurs associations au niveau national», a-t-il affirmé.
par Imad Boubekri
reporters dz
Le réseau Nada de défense des droits de l’enfance, qui s’inquiète du phénomène, a saisi la commission de surveillance des élections pour y mettre un terme. Et demander aux équipes de campagne des candidats de ne pas tolérer les enfants dans les rencontres et messes électorales. Jeudi dernier, le président du réseau, Abderrahmane Arar, a demandé l’intervention urgente de la commission pour que cesse immédiatement l’utilisation des enfants dans la campagne électorale.
Dans un document écrit qu’il a adressé à la commission, M. Arar a surtout averti des conséquences de l’enrôlement pécuniaire d’enfants dans des opérations électorales dans lesquelles ils n’ont pas vocation d’y être. « Les enfants ne sont pas concernés ni de près ni de loin par la campagne électorale, ils n’ont pas vocation à faire de la politique. Or, nous avons constaté que plusieurs candidats ont utilisé des enfants pour l’affichage et pour remplir les salles dans leurs meetings. Les enfants sont séduits par les sommes d’argent proposées pour ce travail que je juge immoral. Il faut garder la moralité de la société, la politique est réservée aux adultes », a-t-il dit hier dans une déclaration à Reporters.
Selon ce militant associatif, « des enfants sont séduits par des sommes d’argent importantes pour coller des affiches ou assister aux meetings des candidats », tout en qualifiant cette pratique de « contraire » à « l’éthique de la pratique politique ». Le leader de l’organisation a souligné qu’ils ont enregistré des dépassements graves allant jusqu’au remplissage des salles des meeting par des élèves des établissements éducatifs en leur proposant 2000 DA par jour.
Pour lui, l’utilisation des enfants dans cette campagne électorale restera un des points noirs de ce scrutin et touchera à sa crédibilité surtout qu’il se tient dans un moment où tous les projecteurs internationaux sont braqués vers l’Algérie. Il soutient que son organisation apportera les preuves demandées par la commission de surveillance des élections. « Nous allons dévoiler des enregistrements, des photos et des vidéos impliquant des partisans de candidats dans l’utilisation des enfants dans cette campagne électorale avec l’aide de plusieurs associations au niveau national», a-t-il affirmé.
par Imad Boubekri
reporters dz