Lorsque se meurt le jour sur la terre immobile
Et que l'azur n'est plus qu'un radieux flambeau
C'est le moment du soir où la nuit sur la ville
Y déploie lentement son vaporeux manteau.
Dans l'ombre qui grandit, tout se métamorphose
Seul, dans la cheminée brille encore le feu
Mais des derniers tisons, quelques flammèches roses
Sous la cendre blanchie s'éteint l'ultime feu.
C'est l'instant du repos sur tous les hémisphères
Pour le déshérité qui toujours incertain
De batailles, de peurs et de noires misères,
Ne songe sans frémir au triste lendemain.
Mais le rêve qui naît dans chaque solitude
L'empoigne en son sommeil et le berce en son coeur.
Il chasse pour un temps la cruelle inquiétude
Par un instant d'oubli qui fait croire au bonheur.
Le mal a suspendu sa marche destructrice
Et sur l'humanité passe un souffle d'amour
Mais l'aube qui renaît la retrouve pensive ;
Tandis qu'elle perçoit l'envie d'un nouveau jour.
Yolande SETTEMBRE
Et que l'azur n'est plus qu'un radieux flambeau
C'est le moment du soir où la nuit sur la ville
Y déploie lentement son vaporeux manteau.
Dans l'ombre qui grandit, tout se métamorphose
Seul, dans la cheminée brille encore le feu
Mais des derniers tisons, quelques flammèches roses
Sous la cendre blanchie s'éteint l'ultime feu.
C'est l'instant du repos sur tous les hémisphères
Pour le déshérité qui toujours incertain
De batailles, de peurs et de noires misères,
Ne songe sans frémir au triste lendemain.
Mais le rêve qui naît dans chaque solitude
L'empoigne en son sommeil et le berce en son coeur.
Il chasse pour un temps la cruelle inquiétude
Par un instant d'oubli qui fait croire au bonheur.
Le mal a suspendu sa marche destructrice
Et sur l'humanité passe un souffle d'amour
Mais l'aube qui renaît la retrouve pensive ;
Tandis qu'elle perçoit l'envie d'un nouveau jour.
Yolande SETTEMBRE