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Mehdi Jomâa demande à Barack Obama de regarder la Tunisie comme une start-up qui a besoin d’investissements

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  • Mehdi Jomâa demande à Barack Obama de regarder la Tunisie comme une start-up qui a besoin d’investissements

    Le gouvernement américain a annoncé l’octroi d’une nouvelle garantie de prêts de 500 millions de dollars à la Tunisie à l’occasion de la visite du Premier ministre tunisien Mehdi Jomaâ aux Etats-Unis.

    Dans un communiqué commun, Washington et Tunis ont indiqué que cette seconde garantie de prêts «facilitera l’accès de la Tunisie aux marchés des capitaux internationaux». Une première garantie de prêts avait été octroyée en 2012, à hauteur de 485 millions de dollars.

    Washington a en outre fourni une assistance de près de 400 millions de dollars à la Tunisie depuis 2011.

    A l’occasion d’une entrevue avec Mehdi Jomâa, le président américain Barack Obama a salué la transition politique en Tunisie, tout en rappelant «certains pays touchés par le printemps arabe ont eu du mal dans cette transition» de régimes autoritaires vers la démocratie. «La bonne nouvelle est qu’en Tunisie, où les révoltes populaires ont commencé, nous avons assisté aux progrès que nous espérions, même s’il y a eu des difficultés», a déclaré le président américain face à M. Jomaâ à la Maison-Blanche, en assurant que «les Etats-Unis ont un grand intérêt à ce que l’expérience tunisienne soit couronnée de succès».

    De son côté, M. Jomaâ a souligné que son pays «est aujourd’hui à la fin de cette transition politique qui se passe plutôt bien après quelques difficultés » (...) et qu’il «aborde la transition économique».

    «Nous comptons sur nous-mêmes mais nous comptons aussi sur la bonne coopération (...) avec les pays amis, plus particulièrement les Etats-Unis, pour essayer de donner aux jeunes ce qu’ils attendaient: des perspectives en terme d’emploi, des perspectives de prospérité, après cette liberté», a ajouté le chef du gouvernement. «Je peux résumer ce qui se passe en Tunisie, ce grand projet, comme une start-up. Il faut y croire, prendre des risques et investir»,», a-t-il affirmé.

    Après sa visite à la Maison-Blanche, le chef du gouvernement tunisien devait aussi rencontrer le numéro deux du département d’Etat William Burns, et être reçu au Congrès, au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale.

    A la tête d’un gouvernement de compétences nationales, M. Jomâa, tente depuis fin janvier de réanimer une économie tunisienne anémique depuis la révolution de janvier 2011
    Ecofin
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