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Saha ftourkoum
ME (Reuters) - A en croire les déclarations de revenus 2005, un vendeur de chaussures de Bolzano, une ville prospère du nord de l'Italie, gagne 673 euros par an et les joailliers de la péninsule moins que les instituteurs.
Le gouvernement de centre gauche de Romano Prodi, arrivé aux affaires au printemps, a promis de faire de la lutte contre la fraude fiscale l'une de ses priorités mais les derniers chiffres fournis par le ministère de l'Economie soulignent la difficulté de la tâche.
Ainsi, en se basant sur les déclarations de l'année dernière, on serait amené à croire qu'un concessionnaire automobile gagne moins de 16.000 euros pan an - moins que l'ouvrier qui fabrique les voitures qu'il vend.
La fraude fiscale "est une maladie qui existe dans tous les pays mais en Italie c'est une véritable épidémie", a déploré vendredi le ministre de l'Economie, Tommaso Padoa-Schioppa.
Un coup d'oeil aux déclarations de revenus dans certaines professions le confirme.
En Toscane, pourtant l'une des plus riches régions du pays, un tailleur déclare moins de 9.000 euros par an, tandis que les fabricants de pâtes en Calabre, dans le Sud, affirment vivre avec moins 3.600 euros chaque année, soit 300 euros par mois.
En renforçant les contrôles et en aggravant les sanctions, le gouvernement Prodi espère récupérer 8 milliards d'euros l'an prochain, mais peu nombreux sont ceux qui pensent qu'il pourra relever ce défi.
ME (Reuters) - A en croire les déclarations de revenus 2005, un vendeur de chaussures de Bolzano, une ville prospère du nord de l'Italie, gagne 673 euros par an et les joailliers de la péninsule moins que les instituteurs.
Le gouvernement de centre gauche de Romano Prodi, arrivé aux affaires au printemps, a promis de faire de la lutte contre la fraude fiscale l'une de ses priorités mais les derniers chiffres fournis par le ministère de l'Economie soulignent la difficulté de la tâche.
Ainsi, en se basant sur les déclarations de l'année dernière, on serait amené à croire qu'un concessionnaire automobile gagne moins de 16.000 euros pan an - moins que l'ouvrier qui fabrique les voitures qu'il vend.
La fraude fiscale "est une maladie qui existe dans tous les pays mais en Italie c'est une véritable épidémie", a déploré vendredi le ministre de l'Economie, Tommaso Padoa-Schioppa.
Un coup d'oeil aux déclarations de revenus dans certaines professions le confirme.
En Toscane, pourtant l'une des plus riches régions du pays, un tailleur déclare moins de 9.000 euros par an, tandis que les fabricants de pâtes en Calabre, dans le Sud, affirment vivre avec moins 3.600 euros chaque année, soit 300 euros par mois.
En renforçant les contrôles et en aggravant les sanctions, le gouvernement Prodi espère récupérer 8 milliards d'euros l'an prochain, mais peu nombreux sont ceux qui pensent qu'il pourra relever ce défi.