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Les sept clés de la longétivité

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  • Les sept clés de la longétivité

    Perdu en plein océan Pacifique, à 1 600 kilomètres au sud-ouest de Tokyo, Okinawa bat tous les records de longévité. Encore mieux que la Crète! Non seulement on y meurt tard (87 ans en moyenne pour les femmes, 78 ans pour les hommes), mais l’endroit abrite le plus grand nombre de centenaires de la planète : trois fois plus qu’en France et cinq fois plus qu’aux États- Unis. Surtout, on y vieillit exceptionnellement bien. Moins de cancers, de diabète... Dans ce paradis au clément climat, on a bon coeur, des os en béton, une taille de guêpe, un moral d’acier, et il n’est pas rare de voir de fringants nonagénaires travailler aux champs. Cela n’a bien sûr pas échappé aux chercheurs, gérontologues et généticiens qui sont venus étudier ces superseniors pendant vingt ans.

    La conclusion du Pr Suzuki? « Le miracle, c’est qu’il n’y pas de miracle. » Le secret des «Okinawiens» serait un heureux mélange de génétique, d’alimentation, d’exercices physiques et de joie de vivre, et, pour atteindre cent ans, il suffirait de compter jusqu’à sept : sept fruits et légumes, sept kilomètres à pied, sept heures de sommeil, sept idées ou émotions positives par jour.

    Changer nos gènes, vivre comme là-bas? Impossible, mais on peut leur emprunter quelques bonnes idées pour rester mince et en forme le plus longtemps possible.

    - S’INITIER AU HARAHACHI BU : autrement dit l’art du petit creux. On ne doit jamais sortir de table avec la sensation de ventre trop plein. Les habitants d’Okinawa consomment environ 1800 calories par jour, contre 2300 chez nous et 2500 aux Amériques.

    - AIMER LA VARIÉTÉ... et la couleur. Le Pr Suzuki a calculé que les habitants d’Okinawa absorbent en moyenne 206 aliments différents, dont 38 régulièrement. Parmi eux, beaucoup de fruits et légumes frais. Pour bien faire, on devrait trouver chaque jour dans son assiette des aliments blancs, des bleus ou noirs, des jaune orangé, des rouges et des verts. Bien vieillir ,c’est tout un art.. de vivre

    - ALLÉGER SON QUOTIDIEN : peu de viande, beaucoup de poisson, des céréales complètes et des végétaux... Au moment de l’addition, les graisses ne représentent que 25% de leur alimentation, contre 35% à 40% chez nous. Pour y arriver, le Pr Suzuki propose de faire un repas végétarien sur deux.

    - BOUDER LE DESSERT traditionnnel de la fin du repas. Mais il faut savoir savourer une petite pâtisserie de temps en temps, avec un bol de thé. Notez aussi qu’à Okinawa on mange moins salé que dans le reste du Japon. Et si le saké reste sacré, il est mal vu d’en abuser.

    - CULTIVER SON JARDIN. Sur l’île de longue vie, on bouge beaucoup. Et quand on ne marche pas, on danse, on fait du karaté ou on s’adonne à son sport préféré : le jardinage.

    - RESTER ZEN. Stress, solitude? Dans ce havre de paix ensoleillé et baigné par la mer, la vie sociale, la famille et les fêtes servent de Prozac collectif. Le Pr Suzuki a remarqué que les habitants d’Okinawa rient beaucoup et ne se prennent pas la tête. Quand la pression monte, l’un d’entre eux, Fumiyasu Yamakawa, a un truc infaillible : il crie très fort et très longtemps face à l’océan pour expulser les mauvaises énergies, puis il expire plusieurs fois à fond pour chasser l’air «déprimé» de ses poumons. À défaut, il reste le judo, le yoga, le shiatsu, le Qi gong ou le... Sudoku.

    - SE METTRE AU THÉ : noir, vert ou blanc, il regorge d’antioxydants protecteurs. Mais pas plus de quatre à cinq tasses réparties dans la journée, de préférence peu après le repas.

    * First Éditions.

    LES LOIS DE LA RELATIVITÉ

    – L’ADAPTATION. Courges, champignons, algues, drôles de poissons... Difficile de trouver les élixirs de jouvence nippons au « 8 à Huit » du coin. Mais on peut se recentrer sur nos trésors nationaux : ail, germe de blé, lentilles, noix, amandes, tomates, herbes de Provence, eaux minérales, fruits de mer « made in Bretagne », sans oublier tous les fruits et légumes de nos belles régions. Si vous manquez d’inspiration, lisez le livre du Dr Michel

    Brack, « la Révolution des antioxydants » (éd. Albin Michel).

    – LE RECUL. Le taux de fractures du fémur est 40% moins élevé au Japon, alors qu’on y snobe les produits laitiers. Le thé, le soja? Oui, mais les Japonaises sont aussi plus petites, moins lourdes et vivent au ras du sol. Elles tombent donc de moins haut...

    – LA LUCIDITÉ. Triste mais réel : Okinawa, c’est déjà fini. Les bilans sanguins des écoliers montrent des taux de cholestérol record.

    source : le figaro

  • #2
    merci pour l'info nassim
    le problem c'est que tous le monde est au courant de ce quil faut manger pour rester en forme et preserver son capital santé "surtout avec les nutritionistes qui tirent toutes les sonettes d'alarme consernant les nouveaux fléos qui sont liés au devellopement du nouveau de vie "l'obesieté ;le cholesterol les concerts de tout jenres..."
    on sait quil faut faire du sport mais le faineantisme et la mal boufe sponsorisé par les fast foods ajouté a cela le stresse de la société qui demande de plus en plus de prodictivité ...
    tous ça fait que les bonnes habitudes alimentaires et autres sont devennu secondaires car ....ça nous laisse moins de temps pour nous occupé de nous méme finalement
    ce qui me fait pensé que je suis bien tenté de tout laisser tomber et aller m"exiler sur cet ile magique
    mais ya un problem surtout si ya proliferation de vieux
    deja le deficit budjetaire de la france est exidentaire alors si les retraités devenaient centenaires c'est le chaos assuré car ajouté au chomage les retraités centenaires ... :22:
    Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
    .................................................. .................................
    Llah yerhmek notre rico.

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    • #3
      vivre le plus longtemps possible est mon fantasme , mais je me demande s'il ne serait pas , plus sage de changer de fantasmes , la vie me parait pénible ! je suis enclin à la tristesse et à lassitude ! trop souvent pour vouloir vivre longtemps !
      Moi j'ai un orgue de barbarie
      Et je vais pourrir leur pays !! Raphaël

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      • #4
        les habitants d’Okinawa rient beaucoup et ne se prennent pas la tête
        on a bon coeur
        Très intéressant l'article Nassim. Les éléments que j'ai choisi plus haut sont bien réels. L'impact sur l'orgranisme du stress, de l'angoisse, des sentiment négatifs commme la jalousie, la haine, sont mauvais.

        L'alimentation bien sûr joue un grand rôle : Trop manger ne sert à rien, sinon à fatiguer tout les orgnes qui doivent "traiter" inutilemnet un excès d'alimentation.

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        • #5
          Je pense que les japonais comme leurs voisins coréens et chinois, qui ont développé une conception quasi sacrée du travail, ont la sagesse nécessaire pour persévérer tout en restant humbles face aux difficultés de la vie.

          Le reportage qui suit, tourné dans le village de Sakae près de Nagono au Japon, résume un peu les recommandations de l'article plus haut : La vie dans le village de Sakae au Japon

          On ne peut qu'être admiratif devant leur noble conception de la vie.

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          • #6
            Le reportage est intéressant. On a le sentiment que ces gens travaillent sans se prendre la tête, surtout comme pour éviter l'inactivité.

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            • #7
              Bonjour,

              Merci beaucoup Nassim pour l'article et la vidéo "Le reportage ".
              Voici un article qui ne peut que s'ajouter a la liste deja riche et interessante, portant les clés de ongévité. En fait il se resume en un mot : Bouger!

              Pour vivre plus longtemps, bougez !

              Il est connu que l’activité physique à des bienfaits sur notre santé. Et cet article enfonce un peu plus le clou; car les pantouflards qui avaient pour excuse : stress oxydatif = dommage des cellules, donc en bougeant moins on économise son quota de « temps de vie »… se trompent complètement!

              La théorie du taux de vie dit que chaque organisme possède un capital énergie fixe à dépenser. Les années ont passé et cette théorie s’est complexifiée grâce aux connaissances acquises sur le métabolisme : le dioxygène peut générer des radicaux libres, et ainsi causer des dommages aux cellules. Or une augmentation de l’activité physique induit une augmentation de la consommation de dioxygène, donc plus de radicaux libres.

              Mais une étude présentée à la conférence de la société américaine de physiologie conclut que la dépense énergétique n’accentue pas la sénescence. Pour arriver à ce résultat, trois groupes de 100 souris chacun ont été constitués :
              • - le premier groupe contenait des souris aimant courir
              • -le second, des souris qui ont accès à une roue, mais qui ne courent qu’occasionnellement
              • - et les « non coureuses ».
              Après trois ans de suivi, le résultat a été que les « coureuses régulières » vivaient plus longtemps, malgré une dépense énergétique 25% supérieure, comparé aux deux autres groupes. (91 jours de plus que les souris courant occasionnellement, et 101 jours de plus que les souris « non coureuses »).

              Parallèlement, sur une partie des souris, des mesures ont été réalisées : détermination du taux d’enzymes à activité antioxydante et des protéines synthétisées au niveau du foie et du cœur. Aucune différence n’a été constatée entre les groupes.

              Pour les recherches à venir, des mesures seront faites au niveau de différentes parties du corps afin de constater ou non une augmentation de l’activité antioxydante. De plus, les chercheurs essayeront d’identifier si d’autres mécanismes sont impliqués, dont l’augmentation du taux de réparation de l’ADN.

              Source: Physorg

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