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Chtokman... C'est le nom d'un beau gâteau qui faisait rêver toutes les multinationales de l'énergie. Mais qui vient de leur échapper. En décidant d'exploiter seul et sans partenaires les fabuleuses réserves de Chtokman (3 700 milliards de mètres cubes de gaz, situées en mer de Barents, l'un des plus gros champs au monde), Gazprom fait un pied de nez aux majors du secteur.
Elles négociaient depuis des années leur ticket d'entrée dans ce projet pharaonique, qui nécessite près de 15 milliards de dollars d'investissement et la construction de quatre gigantesques plates-formes marines. Mais produira d'ici à quelques années 45 milliards de mètres cubes par an pendant cinquante à soixante-dix ans.
Pour les norvégiens Statoil et Norsk Hydro, les américains ConocoPhillips et ChevronTexaco et le français Total, tous candidats à l'exploitation de Chtokman, c'est une douche froide. Et ce d'autant plus que, depuis quelques mois, la Russie remet en cause les licences d'exploitation obtenues par les multinationales de l'énergie pour montrer qu'elle reprend en main ses actifs énergétiques.
Autre coup dur, cette fois pour Washington. En annonçant que Chtokman servirait en priorité le marché européen, Gazprom réduit à néant les espoirs des Etats-Unis, qui comptaient acheter une grande partie du gaz de la mer de Barents pour leur marché intérieur. Et ce, pendant deux générations. Une décision très politique : Washington bloque l'entrée de Moscou dans l'OMC et ça, Vladimir Poutine l'a en travers de la gorge.
source : le point
Elles négociaient depuis des années leur ticket d'entrée dans ce projet pharaonique, qui nécessite près de 15 milliards de dollars d'investissement et la construction de quatre gigantesques plates-formes marines. Mais produira d'ici à quelques années 45 milliards de mètres cubes par an pendant cinquante à soixante-dix ans.
Pour les norvégiens Statoil et Norsk Hydro, les américains ConocoPhillips et ChevronTexaco et le français Total, tous candidats à l'exploitation de Chtokman, c'est une douche froide. Et ce d'autant plus que, depuis quelques mois, la Russie remet en cause les licences d'exploitation obtenues par les multinationales de l'énergie pour montrer qu'elle reprend en main ses actifs énergétiques.
Autre coup dur, cette fois pour Washington. En annonçant que Chtokman servirait en priorité le marché européen, Gazprom réduit à néant les espoirs des Etats-Unis, qui comptaient acheter une grande partie du gaz de la mer de Barents pour leur marché intérieur. Et ce, pendant deux générations. Une décision très politique : Washington bloque l'entrée de Moscou dans l'OMC et ça, Vladimir Poutine l'a en travers de la gorge.
source : le point