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La planète Mars se prend pour Marilyn. Elle s'abandonne aux flashs des photographes. A ceux des deux paparazzis américains embarqués sur les robots « Spirit » et « Opportunity ». Mais, surtout, elle pose pour la sonde européenne « Mars Express » qui lui tourne autour depuis quarante mois. Les photos sont splendides. Mars se dévoile dans sa nudité grâce à un appareil photo numérique stéréoscopique qui enregistre le relief et permet de composer des vues virtuelles sous tous les angles. Les experts se rincent l'oeil. Et nous avec.
Le sablier
Les cavités de ces deux cratères (9 et 17 km de diamètre) ont été remplies par un glacier. Les astronomes en devinent l'existence à des fissures du sol. Ce glacier aurait dévalé le flanc du massif montagneux situé à l'arrière-plan pour remplir le petit cratère, puis il aurait coulé dans le grand, situé 500 mètres en contrebas. Tel un sablier glaciaire. La surface lisse des cratères semble indiquer que la glaciation a eu lieu récemment à l'échelle cosmologique, voilà quelques millions d'années. La glace aurait disparu à la suite d'un réchauffement.
Le glacier
Ce cratère - creusé comme tous les autres par l'impact d'une météorite - est disposé près du pôle Nord. Son diamètre est de 35 kilomètres et sa profondeur de 2 kilomètres. La grande tache blanche brillante est certainement formée de glaces résiduelles. Elle recouvre une dune sous-jacente de 200 mètres d'altitude. Dans cette région froide de Mars, la glace - formée d'eau et non pas de gaz carbonique - reste en place, croit-on, toute l'année. Les bords du cratère sont également nimbés de glace sauf dans la partie nord-ouest, qui est exposée aux rayons solaires.
Le visage
Cette formation fascine depuis trente ans à cause de sa ressemblance avec une tête humaine. Certains ont cru y voir une structure artificielle au milieu de ruines urbaines ! Ce n'est qu'un monticule résiduel situé dans une zone caractérisée par de larges vallées parsemées de débris mi-roches, mi-glace. L'entaille sur la gauche montre que la façade ouest du « visage » a glissé au bas de la pente.
source : le point
Le sablier
Les cavités de ces deux cratères (9 et 17 km de diamètre) ont été remplies par un glacier. Les astronomes en devinent l'existence à des fissures du sol. Ce glacier aurait dévalé le flanc du massif montagneux situé à l'arrière-plan pour remplir le petit cratère, puis il aurait coulé dans le grand, situé 500 mètres en contrebas. Tel un sablier glaciaire. La surface lisse des cratères semble indiquer que la glaciation a eu lieu récemment à l'échelle cosmologique, voilà quelques millions d'années. La glace aurait disparu à la suite d'un réchauffement.
Le glacier
Ce cratère - creusé comme tous les autres par l'impact d'une météorite - est disposé près du pôle Nord. Son diamètre est de 35 kilomètres et sa profondeur de 2 kilomètres. La grande tache blanche brillante est certainement formée de glaces résiduelles. Elle recouvre une dune sous-jacente de 200 mètres d'altitude. Dans cette région froide de Mars, la glace - formée d'eau et non pas de gaz carbonique - reste en place, croit-on, toute l'année. Les bords du cratère sont également nimbés de glace sauf dans la partie nord-ouest, qui est exposée aux rayons solaires.
Le visage
Cette formation fascine depuis trente ans à cause de sa ressemblance avec une tête humaine. Certains ont cru y voir une structure artificielle au milieu de ruines urbaines ! Ce n'est qu'un monticule résiduel situé dans une zone caractérisée par de larges vallées parsemées de débris mi-roches, mi-glace. L'entaille sur la gauche montre que la façade ouest du « visage » a glissé au bas de la pente.
source : le point