Le combat des « mères de Srebrenica » contre les Pays-Bas
Presque vingt ans après le massacre de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine, les mères et les veuves des victimes de la tuerie, réunies au sein d’une association, ont entamé des poursuites civiles contre les Pays-Bas. En juillet 1995, la ville était placée sous la protection des casques bleus néerlandais. Or, les plaignantes estiment que les soldats ont échoué dans leur mission de les protéger et de prévenir cette tuerie au cours de laquelle près de 8 000 hommes ont péri. « Ils n'ont pas empêché le meurtre de milliers de civils », a indiqué lundi leur avocat Marco Gerritsen devant le tribunal de La Haye.
D’après Semir Guzin, l’avocat d’une des plaignantes, « les Mères de Srebrenica veulent avant tout que la responsabilité des Pays-Bas soit reconnue, et ensuite, une indemnisation, même si cette dernière est d'importance mineure à leurs yeux ».
Demande d’indemnisation
De son côté, l’Etat néerlandais s’est défendu en soulignant que « le Dutchbat (les casques bleus, ndlr) a fait ce qu’il a pu avec juste une poignée d’hommes. [Il] voulait protéger autant que possible les réfugiés. Cela n’a pas fonctionné, mais dire que c’est comme s’ils avaient emmené des gens à l’abattoir ne rend pas compte de la réalité », a expliqué Gert-Jan Houtzagers, avocat des Pays-Bas. Il a rappelé en outre que « l’État n’avait pas de contrôle sur les agissements du Dutchbat » qui étaient « totalement sous les ordres de l’ONU ».
En 2007, les Mères de Srebrenica avaient saisi la justice néerlandaise pour que la responsabilité de l’ONU soit reconnue. Mais celle-ci s’était refusée à poursuivre l’organisation en raison de son immunité statutaire.
elle
Presque vingt ans après le massacre de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine, les mères et les veuves des victimes de la tuerie, réunies au sein d’une association, ont entamé des poursuites civiles contre les Pays-Bas. En juillet 1995, la ville était placée sous la protection des casques bleus néerlandais. Or, les plaignantes estiment que les soldats ont échoué dans leur mission de les protéger et de prévenir cette tuerie au cours de laquelle près de 8 000 hommes ont péri. « Ils n'ont pas empêché le meurtre de milliers de civils », a indiqué lundi leur avocat Marco Gerritsen devant le tribunal de La Haye.
D’après Semir Guzin, l’avocat d’une des plaignantes, « les Mères de Srebrenica veulent avant tout que la responsabilité des Pays-Bas soit reconnue, et ensuite, une indemnisation, même si cette dernière est d'importance mineure à leurs yeux ».
Demande d’indemnisation
De son côté, l’Etat néerlandais s’est défendu en soulignant que « le Dutchbat (les casques bleus, ndlr) a fait ce qu’il a pu avec juste une poignée d’hommes. [Il] voulait protéger autant que possible les réfugiés. Cela n’a pas fonctionné, mais dire que c’est comme s’ils avaient emmené des gens à l’abattoir ne rend pas compte de la réalité », a expliqué Gert-Jan Houtzagers, avocat des Pays-Bas. Il a rappelé en outre que « l’État n’avait pas de contrôle sur les agissements du Dutchbat » qui étaient « totalement sous les ordres de l’ONU ».
En 2007, les Mères de Srebrenica avaient saisi la justice néerlandaise pour que la responsabilité de l’ONU soit reconnue. Mais celle-ci s’était refusée à poursuivre l’organisation en raison de son immunité statutaire.
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