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Les autorités sanitaires algériennes ont pris toutes les mesures pour éviter une quelconque contamination du virus Ebola en Algérie, assure le directeur des services de la Prévention au ministère de la Santé.
Selon M. Smaïl Mesbah, directeur de la Prévention au ministère de la Santé, l'Algérie a mis en place un dispositif de surveillance et d'alerte pour la prévention contre le virus à fièvre Ebola, alors que plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest sont directement touchés par une nouvelle poussée de ce virus, apparu au mois de mars dernier en Guinée. Le ministère, a-t-il dit, s'apprête à finaliser la mise en place des mesures sanitaires pour faire face à cette maladie. Même si «l'Algérie n'est pas susceptible d'être atteinte par ce virus», il a indiqué qu'une commission d'experts du ministère en virologie et maladies infectieuses doit se réunir mercredi et jeudi prochains pour évaluer la menace, et faire le point de situation localement. Ils doivent également évaluer le risque de propagation de ce virus en Algérie. C'est à ce titre que le Pr Mesbah a rappelé que des mesures préventives d'urgence draconiennes ont été prises pour éviter que ce virus dangereux et mortel ne se propage en Algérie, sans en donner le détail. Pour autant, il estime que «les probabilités pour que l'Algérie soit atteinte par ce virus restent très faibles», avant de souligner que «l'Algérie suit quotidiennement les orientations et alertes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant l'évolution du virus». Jusqu'à présent, 84 personnes sont mortes et 129 cas suspects ont été enregistrés en Guinée, pays où le virus est réapparu ces dernières semaines, provoquant une alerte générale dans la sous-région de l'Afrique de l'Ouest, et au-delà en Afrique. Dans un communiqué de presse en date du 3 avril dernier, l'OMS a indiqué qu'elle «aide les autorités nationales à riposter contre une flambée de maladie à virus Ebola (appelée auparavant fièvre hémorragique à virus Ebola)». «Il est désormais confirmé que la flambée est due à une souche virale ayant une forte homologie (98%) avec le virus Ebola Zaïre. C'est la première fois que la maladie a été détectée en Afrique de l'Ouest», explique l'OMS, selon laquelle «des cas ont tout d'abord été notifiés dans des zones boisées du sud-est de la Guinée. La flambée a ensuite rapidement évolué et plusieurs districts, ainsi que Conakry, ont signalé des cas et des décès dus à cette maladie. Un petit nombre de cas suspects et de décès ont été également notifiés dans les pays limitrophes, tous étant venus de Guinée. La Guinée et le Liberia ont signalé des cas confirmés».
Congo, pays souche
Au Ghana, une fillette de 12 ans a succombé à une fièvre hémorragique évoquant le virus Ebola, ont indiqué dimanche les autorités sanitaires. Des échantillons de sang ont été envoyés dans un centre de recherches d'Accra, la capitale, pour y être analysés, a déclaré un responsable de l'hôpital de Kumasi, deuxième ville du pays, où la victime est décédée. Selon Médecins sans frontières, le virus a fait plus de 90 morts en Guinée et au Liberia et risque de provoquer une épidémie sans précédent dans une région où les services sanitaires sont insuffisants. Un cas suspect a par ailleurs été signalé au Mali. Le Sénégal, la Mauritanie et plusieurs pays d'Afrique ont fermé leurs frontières et durci les préventions sanitaires contre ce virus mortel qui n'a pas pour le moment un antidote efficace. La maladie à virus Ebola chez l'homme est due au virus du même nom et son taux de létalité peut atteindre 90%. Le virus est apparu pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola, c'est de là qu'est venu le nom de la maladie. Il est mortel à 90% des cas. Le genre Ebolavirus est l'un des trois appartenant à la famille des filoviridés (filovirus), aux côtés des genres Marburgvirus et Cuevavirus. Il compte cinq espèces distinctes: Bundibugyo (BDBV); Zaïre (EBOV); Reston (RESTV); Soudan (SUDV); Forêt de Taï (Taï Forest TAFV). Jusqu'à présent, il était localisé dans les forêts du Soudan, en Côte d'Ivoire, dans l'ex-Zaïre, la RD du Congo. Le virus Ebola est véhiculé par le chimpanzé et la chauve-souris.
Le Quotidien d'Oran
Selon M. Smaïl Mesbah, directeur de la Prévention au ministère de la Santé, l'Algérie a mis en place un dispositif de surveillance et d'alerte pour la prévention contre le virus à fièvre Ebola, alors que plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest sont directement touchés par une nouvelle poussée de ce virus, apparu au mois de mars dernier en Guinée. Le ministère, a-t-il dit, s'apprête à finaliser la mise en place des mesures sanitaires pour faire face à cette maladie. Même si «l'Algérie n'est pas susceptible d'être atteinte par ce virus», il a indiqué qu'une commission d'experts du ministère en virologie et maladies infectieuses doit se réunir mercredi et jeudi prochains pour évaluer la menace, et faire le point de situation localement. Ils doivent également évaluer le risque de propagation de ce virus en Algérie. C'est à ce titre que le Pr Mesbah a rappelé que des mesures préventives d'urgence draconiennes ont été prises pour éviter que ce virus dangereux et mortel ne se propage en Algérie, sans en donner le détail. Pour autant, il estime que «les probabilités pour que l'Algérie soit atteinte par ce virus restent très faibles», avant de souligner que «l'Algérie suit quotidiennement les orientations et alertes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant l'évolution du virus». Jusqu'à présent, 84 personnes sont mortes et 129 cas suspects ont été enregistrés en Guinée, pays où le virus est réapparu ces dernières semaines, provoquant une alerte générale dans la sous-région de l'Afrique de l'Ouest, et au-delà en Afrique. Dans un communiqué de presse en date du 3 avril dernier, l'OMS a indiqué qu'elle «aide les autorités nationales à riposter contre une flambée de maladie à virus Ebola (appelée auparavant fièvre hémorragique à virus Ebola)». «Il est désormais confirmé que la flambée est due à une souche virale ayant une forte homologie (98%) avec le virus Ebola Zaïre. C'est la première fois que la maladie a été détectée en Afrique de l'Ouest», explique l'OMS, selon laquelle «des cas ont tout d'abord été notifiés dans des zones boisées du sud-est de la Guinée. La flambée a ensuite rapidement évolué et plusieurs districts, ainsi que Conakry, ont signalé des cas et des décès dus à cette maladie. Un petit nombre de cas suspects et de décès ont été également notifiés dans les pays limitrophes, tous étant venus de Guinée. La Guinée et le Liberia ont signalé des cas confirmés».
Congo, pays souche
Au Ghana, une fillette de 12 ans a succombé à une fièvre hémorragique évoquant le virus Ebola, ont indiqué dimanche les autorités sanitaires. Des échantillons de sang ont été envoyés dans un centre de recherches d'Accra, la capitale, pour y être analysés, a déclaré un responsable de l'hôpital de Kumasi, deuxième ville du pays, où la victime est décédée. Selon Médecins sans frontières, le virus a fait plus de 90 morts en Guinée et au Liberia et risque de provoquer une épidémie sans précédent dans une région où les services sanitaires sont insuffisants. Un cas suspect a par ailleurs été signalé au Mali. Le Sénégal, la Mauritanie et plusieurs pays d'Afrique ont fermé leurs frontières et durci les préventions sanitaires contre ce virus mortel qui n'a pas pour le moment un antidote efficace. La maladie à virus Ebola chez l'homme est due au virus du même nom et son taux de létalité peut atteindre 90%. Le virus est apparu pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola, c'est de là qu'est venu le nom de la maladie. Il est mortel à 90% des cas. Le genre Ebolavirus est l'un des trois appartenant à la famille des filoviridés (filovirus), aux côtés des genres Marburgvirus et Cuevavirus. Il compte cinq espèces distinctes: Bundibugyo (BDBV); Zaïre (EBOV); Reston (RESTV); Soudan (SUDV); Forêt de Taï (Taï Forest TAFV). Jusqu'à présent, il était localisé dans les forêts du Soudan, en Côte d'Ivoire, dans l'ex-Zaïre, la RD du Congo. Le virus Ebola est véhiculé par le chimpanzé et la chauve-souris.
Le Quotidien d'Oran