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MAROC ;Aéronautique Décollage assuré pour 5 ans

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  • MAROC ;Aéronautique Décollage assuré pour 5 ans

    L’industrie aéronautique est assurément l’une des meilleures success-stories récentes du Maroc. Le secteur, qui fait partie des 6 métiers mondiaux du pays (à côté du textile, offshoring, agroalimentaire, automobile et électronique), est devenu en l’espace d’une décennie une véritable «base aéro» avec plus de 107 entreprises, 10.000 emplois, un chiffre d’affaires à l’export de 1 milliard de dollars (5% des exportations). C’est l’un des rares secteurs qui réalisent une croissance à deux chiffres (plus de 17%) dans un contexte de crise.

    Aujourd’hui, l’ambition affichée par les industriels, affiliés au Gimas (Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales), est de doubler la taille du -secteur sur les 5 à 7 ans à venir. Autrement dit: arriver d’ici 2020 à plus de 200 entreprises, 20.000 emplois et 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires. D’ailleurs, l’aéronautique figure au cœur du Pacte national pour l’émergence industrielle dans sa nouvelle mouture, signée mercredi 2 avril à Casablanca en présence du Souverain, en marge des Assises de l’industrie.
    Le Maroc entend ainsi tirer profit de sa proximité géographique avec l’Europe pour attirer les industries connexes de l’aéronautique dans les domaines spatial, défense, sécurité, composites, électronique embarquée, médical et services d’études et de maintenance associée… Tout en s’ouvrant sur de nouveaux marchés (Grande-Bretagne, Allemagne, Etats-Unis, Japon, Espagne, Italie…) et en tirant vers le haut la valeur ajoutée.

    Le secteur se fixe aussi l’objectif de construire le CAP (Casablanca Aéro Pôle), une sorte de grappe industrielle dans la haute technologie. Pour y arriver, les industriels se sont dotés des moyens qu’il faut notamment avec le Midparc (zone franche d’exportation de Nouaceur) et l’IMA (Institut des métiers de l’aéronautique), situé dans la même zone.

    Midparc, qui accueille déjà l’usine de Bombardier, ambitionne de commercialiser la première tranche de son offre d’ici 4 à 5 ans. Le site s’étend sur 125 hectares dont 63 aménagés et 62 autres ultérieurement. «Bientôt de nouveaux investisseurs de renom vont rejoindre la zone franche, notamment dans les secteurs de l’aéronautique, électronique embarquée, industrie électrique… Des annonces seront faites prochainement», promet Aref Hassani, DG du Midparc.

    D’ores et déjà deux nouveaux entrants ont récemment officialisé leur installation à la zone franche en signant des mémorandums d’entente lors des dernières Assises de l’industrie. Il s’agit d’entreprises spécialisées dans la fixation (boulons, visserie…).

    Le premier investissement est opéré par le géant américain de l’aluminium, Alcoa, à travers sa filiale Alcoa Fastening Systems (AFS). Cette filiale prévoit d’y investir au moins 4,5 millions d’euros (plus de 50 millions de DH) en équipements et la création de plus de 200 emplois directs. Le second investissement est celui des Ateliers de la Haute Garonne (AHG), une PME française spécialisée dans la visserie et la fabrication de rivets pleins pour l’aéronautique dont elle est l’un des deux leaders mondiaux. Le projet de AHG nécessitera un investissement en équipements de plus de 50 millions de DH et la création à terme de près de 700 emplois directs.

    Ces nouveaux investissements s’ajoutent à ceux effectués par des majors et des PME de référence: Safran, Boeing, EADS Aviation, Sagem, Bombardier, NSE… «A côté de ces nouvelles installations, d’autres opérateurs du secteur font des extensions de leurs sites actuels pour répondre à la forte demande et à l’augmentation de la cadence de production», affirme Hamid Benbrahim El Andaloussi, président du Gimas. Selon lui, une fois le secteur tiré vers le haut, il aura besoin de profils de plus en plus pointus. Des partenariats sont noués dans ce sens avec des universités, des écoles d’ingénieurs… «Nous sommes en train de travailler sur des accords dans le domaine de la recherche qui seront bientôt annoncés», indique le président du Gimas.

    Par ailleurs, une troisième convention a été signée devant le Souverain le 2 avril visant l’extension de l’IMA (Institut des métiers de l’aéronautique). Elle permettra de «doubler la capacité, d’ouvrir de nouvelles filières et de créer aussi une nouvelle formation au niveau du middle-management», selon les termes de Benbrahim El Andaloussi. L’objectif de cette extension, dont le coût s’élève à 35 millions de DH, est d’arriver à créer par le biais de la formation/qualification 1.000 à 1.200 postes d’emploi chaque année à partir de 2015/2016 pour accompagner la forte croissance du secteur. Elle permettra aussi d’ajouter d’autres filiales: logistique, gestion industrielle, méthode, qualité, lean management… Rappelons que depuis son lancement en avril 2011, l’IMA , dont l’investissement initial s’élève à 120 millions de DH, a déjà formé plus de 1.500 jeunes aux métiers de l’aéronautique. -

    l'économiste

  • #2
    Décollage assuré pour 5 ans

    Plus c'est gros plus cela marche, je trouve que le maroc est de loin le communicant le plus sourd

    Commentaire


    • #3
      Plus c'est gros plus cela marche, je trouve que le maroc est de loin le communicant le plus sourd
      Apres ce commentaire stupide , je te dispense de lire l'article ..... Merci d'être passé .
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

      Commentaire


      • #4
        hittiste

        Plus c'est gros plus cela marche, je trouve que le maroc est de loin le communicant le plus sourd
        contente toi de soutenir les mûrs ......

        Commentaire

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