Le mois d’avril vient tout juste de commencer et, à l’instar de celui de 2013, il risque fort d’être agité… En effet, c’est le mois du renouvellement du mandat de la Minurso au Sahara Marocain et comme l’an passé à la même époque, les adversaires de notre unité nationale se préparent à une nouvelle offensive contre la cause sacrée du Royaume et de son peuple.
Avant que le Conseil de Sécurité de l’ONU ne vote la reconduction de la force d’interposition entre les FAR et les séparatistes du F. Polisario cantonnés à Tindouf, les réseaux et autres lobbies à la solde d’Alger s’activent, notamment aux Etats-Unis et dans les couloirs du Palais de Verre new-yorkais, avec le concours d’éléments notoires de la cinquième colonne présente dans nos provinces du sud saharien. Leur but est aussi évident que proclamé, obtenir ce qu’ils n’avaient pu réussir l’année dernière, c’est-à-dire l’extension du mandat de la MINURSO au champ des droits de l’Homme, afin de permettre aux activistes mercenaires de mener leur œuvre de sédition sous la protection des uniformes bleus de l’organisation pan-étatique mondiale ! En avril 2013, alors que John Kerry venait de prendre les rênes du Département d’Etat à Washington, la manœuvre avait failli réussir, mais la forte mobilisation du Maroc, sous l’impulsion personnelle et décisive du Roi Mohammed VI, avait mis en échec ce plan scélérat.
Jeu de dames…
Cette année, la diplomatie d’Alger tente de nouveau le coup, ignorant sans doute l’adage latin : « bis repetita non placent »… Pour cela, elle rameute ses alliés américains, notamment Dame Kerry Kennedy et sa fondation, avec, en renfort, Aminatou Haïdar, cette citoyenne marocaine qui a pris ouvertement fait et cause pour les séparatistes malgré tous les avantages matériels qu’elle a retiré et retire encore de la nationalité qu’elle prétend récuser. Elle qui, au demeurant, n’est pas originaire du Sahara anciennement occupé par l’Espagne, puisqu’elle est née à Akka, près de Tan-Tan, en 1967 ! C’est ainsi qu’Aminatou Haïdar, qui voyage à l’étranger aussi facilement que d’autres vont au souk hebdomadaire le dimanche, a participé le lundi 25 mars à Washington, dans l’une des salles du Congrès américain, à une conférence organisée par un lobby pro-algérien qui, chaque année, célèbre à sa manière la mémoire et l’œuvre de l’émir Abdelkader, qui s’opposa les armes à la main à la pénétration coloniale française en Algérie dans la seconde moitié du 19è siècle, avant de mourir en exil à Angoulême. « The Emir Abdelkader Lecture », (la conférence Emir Abdelkader) est en effet, organisée périodiquement par la « Defense Forum Foudation », un lobby inscrit officiellement au Congrès américain et, selon les termes mêmes d’une dépêche de l’agence de presse algérienne APS, Aminatou Haïdar est « en visite dans la capitale fédérale américaine pour plaider la cause du Sahara occidental occupé et dénoncer les violations continues des droits de l’homme des Sahraouis par le Maroc ». La même source précise également que la « dissidente » Haïdar a particulièrement insisté dans son intervention lors de cette manifestation, sur la nécessité d’étendre le mandat de la MINURSO au champ des droits de l’homme, unique objet sans nul doute, de son déplacement dans la capitale fédérale américaine à quelques semaines de la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU. Quelques jours après cette réunion dans l’enceinte du Capitole, ce qui ne signifie nullement, contrairement aux allégations de la presse algérienne, qu’Aminatou Haïdar « a été reçue au Congrès des Etats-Unis», l’égérie du Polisario à Laâyoune a tenu plusieurs réunions avec Kerry Kennedy dans la capitale fédérale sous les mêmes thématiques, dans l’objectif de pousser les médias, les sénateurs et les représentants américains à faire pression sur l’Administration Obama avant la fin du mois d’avril courant. Une démarche qui, d’ailleurs, se poursuit actuellement à New York, dans les couloirs de l’ONU, où Mme Haïdar évolue en toute facilité grâce au soutien de la logistique diplomatique algérienne…
What’s new John ?
Ce séjour américain de l’activiste séparatiste n’est donc pas fortuit ou anodin puisqu’il a précédé de très peu l’actuelle tournée de John Kerry, secrétaire d’Etat américain, en Algérie et au Maroc. Une tournée qui est marquée au sceau des préoccupations de Washington concernant la situation dans la zone sahélo-saharienne, mais aussi à quelques jours d’élections présidentielles algériennes alors qu’Abdelaziz Bouteflika, fortement diminué depuis son accident cérébral l’an passé, brigue un nouveau mandat, dans le contexte d’un rejet réel de cette candidature par des secteurs de plus en plus larges du peuple algérien. Après l’étape d’Alger, John Kerry sera chez nous pour avoir une idée plus précise des excellentes retombées du récent périple royal dans quatre Etats d’Afrique sub-saharienne et notamment au Mali où le Royaume a réussi une remarquable et très remarquée (par les chancelleries occidentales) percée… Le chef de la diplomatie américaine ne pourra également ignorer la qualité des efforts et des avancées du Maroc sur des questions qui pouvaient précédemment souffrir d’instrumentalisation par les appareils de propagande séparatiste et algérien, comme par exemple la traduction de civils devant des tribunaux militaires ou l’absence de plans de développement bien définis et ambitieux pour les régions du sud et leurs populations. Avec les travaux remarquables du Conseil économique, social et environnemental, CESE, présentés publiquement à la fin de 2013 pour accompagner le plan de large autonomie des provinces du Sud et la réforme du code de justice militaire excluant désormais le jugement de civils, la diplomatie marocaine dispose d’atouts très forts qui pèseront sans doute favorablement lors de l’examen de la reconduction du mandat de la MINURSO. John Kerry et l’administration qu’il dirige, malgré les pressions et les manigances de nos adversaires, ne pourront faire l’impasse sur ces réalités nouvelles et positives, renforcées d’ailleurs par le climat de stabilité dont s’honore le Maroc, alors que l’environnement régional du Royaume est particulièrement perturbé et incertain, comme le montrent une Algérie où la gérontocratie agonise, une Tunisie encore instable, une Libye en proie au tribalisme destructeur, une Égypte où l’armée, redevenue quasiment « nassérienne », s’emploie à liquider les Frères Musulmans… L’Amérique a besoin d’alliés fiables et stables dans cette région du monde et Rabat, incontestablement, fait figure de bon premier dans cette catégorie. Aminatou Haïdar aurait sans doute mieux fait de dépenser les dollars algériens chez Saks sur la Fifth Avenue plutôt que de pleurnicher sur la poitrine de dame Kennedy…
lnt.ma Fahd yata
Avant que le Conseil de Sécurité de l’ONU ne vote la reconduction de la force d’interposition entre les FAR et les séparatistes du F. Polisario cantonnés à Tindouf, les réseaux et autres lobbies à la solde d’Alger s’activent, notamment aux Etats-Unis et dans les couloirs du Palais de Verre new-yorkais, avec le concours d’éléments notoires de la cinquième colonne présente dans nos provinces du sud saharien. Leur but est aussi évident que proclamé, obtenir ce qu’ils n’avaient pu réussir l’année dernière, c’est-à-dire l’extension du mandat de la MINURSO au champ des droits de l’Homme, afin de permettre aux activistes mercenaires de mener leur œuvre de sédition sous la protection des uniformes bleus de l’organisation pan-étatique mondiale ! En avril 2013, alors que John Kerry venait de prendre les rênes du Département d’Etat à Washington, la manœuvre avait failli réussir, mais la forte mobilisation du Maroc, sous l’impulsion personnelle et décisive du Roi Mohammed VI, avait mis en échec ce plan scélérat.
Jeu de dames…
Cette année, la diplomatie d’Alger tente de nouveau le coup, ignorant sans doute l’adage latin : « bis repetita non placent »… Pour cela, elle rameute ses alliés américains, notamment Dame Kerry Kennedy et sa fondation, avec, en renfort, Aminatou Haïdar, cette citoyenne marocaine qui a pris ouvertement fait et cause pour les séparatistes malgré tous les avantages matériels qu’elle a retiré et retire encore de la nationalité qu’elle prétend récuser. Elle qui, au demeurant, n’est pas originaire du Sahara anciennement occupé par l’Espagne, puisqu’elle est née à Akka, près de Tan-Tan, en 1967 ! C’est ainsi qu’Aminatou Haïdar, qui voyage à l’étranger aussi facilement que d’autres vont au souk hebdomadaire le dimanche, a participé le lundi 25 mars à Washington, dans l’une des salles du Congrès américain, à une conférence organisée par un lobby pro-algérien qui, chaque année, célèbre à sa manière la mémoire et l’œuvre de l’émir Abdelkader, qui s’opposa les armes à la main à la pénétration coloniale française en Algérie dans la seconde moitié du 19è siècle, avant de mourir en exil à Angoulême. « The Emir Abdelkader Lecture », (la conférence Emir Abdelkader) est en effet, organisée périodiquement par la « Defense Forum Foudation », un lobby inscrit officiellement au Congrès américain et, selon les termes mêmes d’une dépêche de l’agence de presse algérienne APS, Aminatou Haïdar est « en visite dans la capitale fédérale américaine pour plaider la cause du Sahara occidental occupé et dénoncer les violations continues des droits de l’homme des Sahraouis par le Maroc ». La même source précise également que la « dissidente » Haïdar a particulièrement insisté dans son intervention lors de cette manifestation, sur la nécessité d’étendre le mandat de la MINURSO au champ des droits de l’homme, unique objet sans nul doute, de son déplacement dans la capitale fédérale américaine à quelques semaines de la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU. Quelques jours après cette réunion dans l’enceinte du Capitole, ce qui ne signifie nullement, contrairement aux allégations de la presse algérienne, qu’Aminatou Haïdar « a été reçue au Congrès des Etats-Unis», l’égérie du Polisario à Laâyoune a tenu plusieurs réunions avec Kerry Kennedy dans la capitale fédérale sous les mêmes thématiques, dans l’objectif de pousser les médias, les sénateurs et les représentants américains à faire pression sur l’Administration Obama avant la fin du mois d’avril courant. Une démarche qui, d’ailleurs, se poursuit actuellement à New York, dans les couloirs de l’ONU, où Mme Haïdar évolue en toute facilité grâce au soutien de la logistique diplomatique algérienne…
What’s new John ?
Ce séjour américain de l’activiste séparatiste n’est donc pas fortuit ou anodin puisqu’il a précédé de très peu l’actuelle tournée de John Kerry, secrétaire d’Etat américain, en Algérie et au Maroc. Une tournée qui est marquée au sceau des préoccupations de Washington concernant la situation dans la zone sahélo-saharienne, mais aussi à quelques jours d’élections présidentielles algériennes alors qu’Abdelaziz Bouteflika, fortement diminué depuis son accident cérébral l’an passé, brigue un nouveau mandat, dans le contexte d’un rejet réel de cette candidature par des secteurs de plus en plus larges du peuple algérien. Après l’étape d’Alger, John Kerry sera chez nous pour avoir une idée plus précise des excellentes retombées du récent périple royal dans quatre Etats d’Afrique sub-saharienne et notamment au Mali où le Royaume a réussi une remarquable et très remarquée (par les chancelleries occidentales) percée… Le chef de la diplomatie américaine ne pourra également ignorer la qualité des efforts et des avancées du Maroc sur des questions qui pouvaient précédemment souffrir d’instrumentalisation par les appareils de propagande séparatiste et algérien, comme par exemple la traduction de civils devant des tribunaux militaires ou l’absence de plans de développement bien définis et ambitieux pour les régions du sud et leurs populations. Avec les travaux remarquables du Conseil économique, social et environnemental, CESE, présentés publiquement à la fin de 2013 pour accompagner le plan de large autonomie des provinces du Sud et la réforme du code de justice militaire excluant désormais le jugement de civils, la diplomatie marocaine dispose d’atouts très forts qui pèseront sans doute favorablement lors de l’examen de la reconduction du mandat de la MINURSO. John Kerry et l’administration qu’il dirige, malgré les pressions et les manigances de nos adversaires, ne pourront faire l’impasse sur ces réalités nouvelles et positives, renforcées d’ailleurs par le climat de stabilité dont s’honore le Maroc, alors que l’environnement régional du Royaume est particulièrement perturbé et incertain, comme le montrent une Algérie où la gérontocratie agonise, une Tunisie encore instable, une Libye en proie au tribalisme destructeur, une Égypte où l’armée, redevenue quasiment « nassérienne », s’emploie à liquider les Frères Musulmans… L’Amérique a besoin d’alliés fiables et stables dans cette région du monde et Rabat, incontestablement, fait figure de bon premier dans cette catégorie. Aminatou Haïdar aurait sans doute mieux fait de dépenser les dollars algériens chez Saks sur la Fifth Avenue plutôt que de pleurnicher sur la poitrine de dame Kennedy…
lnt.ma Fahd yata
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