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Au cœur du chaos algérien

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  • Au cœur du chaos algérien

    Celui qui crie le plus fort dans le désert, c'est le silence, dit un proverbe touareg. C'est au printemps que le ciel d'Alger est le plus tourmenté. Aux aurores, le soleil combat les nuages, l'issue de sa bataille est toujours imprévisible. Les mouettes tournoyant au-dessus de la baie luttent elles aussi, contre le vent. Elles dérivent dangereusement, prêtes à plonger vers le sol, mais parviennent toujours à maintenir leur précaire équilibre. Ainsi se font les réveils à Alger, sous ce ciel d'incertitude, avec des oiseaux malmenés, au-dessus d'une ville engourdie, silencieuse, comme vidée de ses habitants.
    Je profite de ce court instant de quiétude comme d'une trêve. Très vite, les bruits de la ville reprennent, klaxons, sirènes, puis, peu à peu, un grondement incessant, des chants d'enfants échappés d'une cour d'école, tandis que, sur Internet, je consulte en diagonale les titres de la presse. C'est ma séance quotidienne de lacération, comme tous les matins, ma douleur est vive, colère, sentiment d'impuissance.
    L'ASSOURDISSANT SILENCE DU FAVORI
    La campagne présidentielle vient de démarrer, les candidats et leurs détracteurs accumulent les déclarations, je n'écoute pas leurs mots, ils me sont étrangers. Je suis envahi par l'assourdissant silence du favori, qui résonne chez moi en tintamarre d'interrogations. Je ne les comprends pas, je ne cherche plus à les comprendre, ceux qui font campagne pour lui, ceux qui se présentent contre lui....


    Par Samir Toumi (Ecrivain et chef d'entreprise)

    extrait
    le monde

  • #2
    ce n'est pas en observant les mouettes que l'on devient spécialistes des vautours.

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    • #3
      Le ministre marocain des Finances, Mohamed Boussaid, a annoncé, en marge de la rencontre des ministres des Finances des pays arabes qui se déroule en Tunisie, un nouvel endettement extérieur du Maroc qui est contraint en 2014 à un volume global d'emprunt de 2,5 milliards d'euros. Cette annonce intervient au lendemain de la «marche nationale de protestation et de défense du pouvoir d'achat, de la dignité, de la liberté et de la justice sociale» qui a mobilisé environ 10 000 personnes dimanche à Casablanca, à l'appel des syndicats. Le gouvernement dirigé par les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) tente de s’en tirer en accusant les syndicats de présenter trop de revendications «dont certaines paraissent irréelles». Pressé par le FMI de supprimer les subventions accordées aux produits de première nécessité, le gouvernement s’est engagé à réduire le coût de la caisse de compensation qui subventionne ces produits. Les syndicats refusent cette démarche qui vise également le système des retraites et l’emploi dans la fonction publique. Dans un contexte social détérioré – près de la moitié de la population au Maroc ne bénéficie pas de la couverture médicale de base – et poussé vers l’impasse par des finances publiques dans un état critique et des prévisions de recettes extérieures incertaines, le gouvernement au lieu d’aller chercher l’argent là où il se trouve, en augmentant les impôts sur les hauts revenus, a choisi de s’endetter, enfonçant encore plus le Maroc dans la dépendance à l’égard des bailleurs de fonds internationaux.
      Lina S.

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      • #4
        Un prédicateur marocain émet une fatwa autorisant les rapports sexuels durant le Ramadan




        Certains prédicateurs ont la manie de la fatwa au point d’en émettre à la demande sur des sujets frivoles, oubliant les véritables priorités du pays. C’est le cas du prédicateur marocain, Ahmed Choukairi Dini, membre du PJD, un parti musulman-conservateur qui a obtenu plusieurs portefeuilles minstériels au sein du gouvernement, et dont l'un des éminents représentants a été promu Premier ministre, en la personne d'Abdelilah Benkirane. Alors que le Maroc, à l’instar de la plupart des pays arabes, se débat dans une grave crise économique et sociale, confronté par ailleurs à une corruption endémique, notre prédicateur qui se veut modéré n’a pas trouvé mieux que de balancer une fatwa autorisant les rapports sexuels entre un couple marié durant une journée du mois de Ramadan !
        Un avis religieux « aphrodisiaque » qui n’a pas manqué de susciter des réactions controversées sur les réseaux sociaux de la part d’internautes qui ont rappelé à ce prédicateur, soucieux des plaisirs charnels de ses fidèles, le sens des priorités.

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