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  • Une dérive de plus !

    Le mouvement sportif à la rescousse du 4e mandat

    A l’invitation du comité de soutien du candidat Abdelaziz Bouteflika, des membres et représentants de structures sportives (fédérations, ligues, clubs) se sont rendus, hier, à l’hôtel El Aurassi pour manifester leur allégeance à l’homme qui aspire à un 4e mandat.


    C’est une dérive. A titre personnel, tout membre d’une association sportive a le droit de soutenir et de voter pour le candidat de son choix. Mais cela doit être un acte strictement personnel et citoyen. Il n’a pas le droit et ne peut se substituer en aucune manière au groupe auquel il appartient pour proclamer l’allégeance de ce dernier à un candidat ou à un parti politique.
    Ce que font certaines parties «sportives» depuis le début de la campagne électorale est inadmissible réglementairement et statutairement et intolérable moralement.
    Ces manifestations de soutien affiché publiquement, revendiqué haut et fort, sont des violations caractérisées de la charte olympique, des principes fondamentaux de l’olympisme, des statuts des fédérations internationales, des agréments et statuts des associations sportives en Algérie. Par essence, une association sportive est apolitique. C’est spécifié dans l’agrément de chaque association sportive. Logiquement, les instances et structures (wilaya, fédération, ligue) doivent rappeler à l’ordre les contrevenants et au besoin appliquer les sanctions prévues par la loi.
    Le drame, en Algérie, c’est que ces dérives sont initiées, encouragées, couvertes par l’autorité elle-même. Les motivations qui font courir des représentants d’associations sportives en pareille circonstance n’échappent pas au commun des mortels. Il suffit aux organisateurs de faire miroiter une aide financière, une augmentation de la subvention pour que ceux qui se sont automandatés tuteurs des associations engagent leur association dans un acte politique qui ne peut en aucune manière refléter l’unanimité d’une sensibilité politique au sein d’une association.
    Le Comité olympique algérien (COA), les fédérations et les ligues ont l’obligation statutaire de rappeler à l’ordre et à leurs devoirs tous les dirigeants sportifs qui impliquent leur entité respective dans une action politique.
    Faut-il rappeler à ces instances et structures ce que précise l’article 5 des principes fondamentaux de l’olympisme, à savoir : «Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne, fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autre est incompatible avec l’appartenance au mouvement olympique.» Les instances sportives, qui ont rameuté à El Aurassi des dirigeants de clubs sportifs, vont-elles renouveler la même opération au profit des quatre autres candidats ? La réponse est dans l’interrogation. Ce qui indique qu’il s’agit bien d’un acte politique contraire aux usages et aux règles sportives.
    Dans la déclaration de serment de chaque membre du Comité olympique international, il est précisé : «Admis à l’honneur de faire partie du CIO, je m’engage à servir le mouvement olympique (…) à demeurer étranger à toute influence politique (…) à lutter contre toute forme de discrimination.» Le même principe est repris par les statuts de la FIFA dans son article 3, titré «non-discrimination et lutte contre le racisme» : «Toute discrimination d’un pays, d’un individu ou d’un groupe de personnes pour des raisons de conceptions politiques (…) est expressément interdite sous peine de suspension ou d’exclusion.»
    L’article 13 des mêmes statuts («obligations des membres») précise que «les membres ont les obligations suivantes : a) observer en tout temps les statuts, règlements, directives et décisions des organes de la FIFA… la violation de l’alinéa a) entraîne également des sanctions même si l’ingérence des tiers n’est pas imputable au membre concerné».
    Les individus et les structures qui sont derrière ce type de rassemblement à connotation politique jouent avec le feu. Si un des quatre candidats victimes de cette abominable discrimination saisit le Comité olympique international, il y aura de lourdes conséquences sur tous les «dirigeants» sportifs qui sont derrière cette pitoyable manœuvre, qui n’ajoute strictement rien à l’image du sport algérien. Celui-ci doit être définitivement mis à l’abri des réflexes criminels dont l’objectif essentiel est d’aliéner le sport et les sportifs.


    Yazid Ouahib

    el watan

  • #2
    Il n'y a vraiment plus grande différence avec le Maroc, à part le baise main.
    l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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    • #3
      le baise main tend a disparaitre au Maroc;

      peut etre qu'il serait plus judicieux de l'instaurer en algerie;sassi a ouvert la voie
      Dernière modification par alfatimi, 09 avril 2014, 12h10.

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      • #4
        c'est le résultat du gaspillage et de la corruption à grande échelle ... tout le monde veut préserver ses avantages

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        • #5
          c'est le résultat du gaspillage et de la corruption à grande échelle ... tout le monde veut préserver ses avantages
          __________________
          rien de nouveau de par le monde*

          la révolution se réalise par les purs mais finit toujours par engrossir ceux qui n'y ont pas participé

          l'homme qui goûte à l'ivresse du pouvoir à laquelle se combine la gâlette des rois , ne renoncent à ses privilèges que par la même révolution qui l'a placé.

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