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MOUSSA TOUATI À BÉJAÏA “Il y a un petit territoire qui dit non au 4e mandat”

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  • MOUSSA TOUATI À BÉJAÏA “Il y a un petit territoire qui dit non au 4e mandat”

    Par : OUYOUGOUTE M.

    Moussa Touati a tenu, hier, son meeting prévu au Théâtre régional de Béjaïa. Le ton de la rencontre est donné par les organisateurs, qui ont accroché un écriteau, sur lequel ils ont décoché de façon railleuse : “Entrée libre et sans invitation.” Allusion faite au meeting privé que devait animer Abdelmalek Sellal, samedi dernier, avant d’être annulé devant la mobilisation de manifestants hostiles au 4e mandat.
    Une occasion pour le sixième candidat de revenir sur les incidents ayant émaillé le meeting du directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika. “Il y a des jeunes qui disent non au 4e mandat. Ce n’est tout de même pas la fin du monde”, en signe de dénonciation de l’exploitation politique qui en a été faite par les membres de la coalition et leurs relais médiatiques. Il a déclaré, en substance, qu’il y a un petit territoire où une partie des habitants affichent leur opposition à une quatrième candidature d’Abdelaziz Bouteflika.
    Il faut les respecter, d’autant qu’ils ont tous les moyens pour suppléer à tout cela. Plus encore, il a affirmé que “ce ne sont pas les gens de Béjaïa qui sont allés agresser ces gens-là. Ils sont libres de s’exprimer. Ce sont, au contraire, eux qui l’ont fait. On sait qu’ils louent des bus et des gens pour aller remplir des salles dans des régions où ils ont du mal à mobiliser. Les agresseurs, ce sont eux, en voulant passer en force et en menant une campagne électorale par procuration avec les moyens de l’État. Où est la commission de surveillance des élections ? Quel est son rôle ?” C’est une campagne électorale par procuration menée par six personnalités qui sillonnent l’Algérie et l’étranger pour parler et faire des promesses au nom du Président. “Ils sont privilégiés par les walis qui leur offrent les salles qu’ils veulent et les journées qui les arrangent ; c’est le cas des dernières journées de la campagne, les 12 et 13 avril. On a été privés de la salle Bleue à Blida au profit d’Ahmed Ouyahia. À ma connaissance, il n’est pas candidat à la présidentielle.” En candidat avisé, Moussa Touati n’ignore pas que cela est fait sciemment. Ils ont les moyens de l’État, l’argent avec lequel ils peuvent se payer des supporters pour remplir des salles et dire que le peuple est avec nous. Il a révélé, à ce propos, que quelque 2 000 milliards ont été mobilisés sous forme d’emprunts auprès de patrons, qui ne vont pas se gêner demain de les réclamer auprès des impôts ou sous forme de terrains et de commandes publiques, etc. Alors qu’en principe, on ne doit pas dépasser les 6 milliards de centimes, la Commission nationale de supervision de l’élection présidentielle (Cnisep), à sa tête son président, Lachemi Brahmi, est restée sans voix. Insistant sur l’argent sale qu’on utilise pour réussir coûte que coûte ce
    4e mandat, il dira : “Je suis industriel, je te donne 20 milliards de centimes ; j’attends de toi une contrepartie ; on m’a parlé de quelqu’un qui a donné
    140 milliards, sans compter les voitures et un nombre incroyable de permanences ouvertes ça et là. La contrepartie équivaudra au double, au minimum. Il ne faut pas croire qu’ils font cela gratuitement. Et les voitures mobilisées ne doivent pas coûter moins de 2 millions de dinars au bas mot.
    Il faut des voitures de marque, voire de luxe.” Et devant un auditoire venu l’écouter avec respect, Moussa Touati dit regretter aussi le fait que le pouvoir politique ait refusé qu’il y ait des sondages d’opinion lors de cette élection présidentielle. Instituts qui pourraient à même de donner les premières estimations de l’abstention et des résultats des grandes villes, notamment. Le pouvoir politique a refusé en outre le vote électronique ; les bulletins avec des codes-barres, a-t-il dénoncé.

    M. O
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    un petit territoire

    C'est l'algérie qui dit non, yakhi lievre toujours a se presenter au lieu d'unir sa voix au peuple et stopper le procesus de tmeskhir.

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    • #3
      Un loup restera un loup même avec un burnous !

      Yesra9 m3a essare9, ouyebki m3a moule eddare !
      Il joue bien son rôle !

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      • #4
        le grand merite de ces presidentiels c'est que ça a pêrmis d'identifier pas mal de chiyatas

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