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Guelma Rush sur les stations thermales

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  • Guelma Rush sur les stations thermales

    La wilaya de Guelma, qui a le privilège d’abriter une dizaine de sources thermales domiciliées dans les localités de Hammam Debagh, Héliopolis, Aïn Larbi et Hammam N’Baïls, reçoit chaque jour, des centaines de bus, minicars, fourgons aménagés et véhicules particuliers qui déversent des milliers d’excursionnistes qui viennent passer une journée dans ces merveilleux sites.
    Les plus réputées parmi ces sources sont celles de Hammam Debagh (ex-Hammam Meskhoutine), en contrebas de la RN20 reliant Guelma à Constantine, distante d’une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, et de Hammam Ouled Ali, en contrebas de la RN80 reliant Guelma à Skikda, à une quinzaine de kilomètres de la ville du 8-Mai-1945. Celle de Hammam Debagh est particulièrement prisée par les curistes et les touristes issus de divers horizons du territoire national, notamment d’Oran, d’Alger, de Sétif, de Biskra, de Constantine, d’Oran, de Batna, de Bordj Bou Arréridj et des wilayas limitrophes. Le complexe thermal de Chellala, qui abrite plus de 120 chalets rénovés et équipés loués entre 6000 et 10000 DA la journée et une centaine de chambres, affiche complet depuis des semaines, puisque les réservations sont effectuées dès le mois de janvier. Les œuvres sociales de Sonatrach et autres organismes publics ont signé des conventions qui leur permettent de réquisitionner ces infrastructures au profit de leurs travailleurs et de leurs familles. Les stations thermales offrent une panoplie de plusieurs centaines de cabines dotées de toutes les commodités, où les curistes prennent des bains réparateurs d’une eau portée à 97°C, réputée pour ses vertus curatives et thérapeutiques pour le traitement des affections cutanées, gynécologiques, rhumatismales et autres. En outre, des massages spécifiques sont proposés par un personnel médical qualifié. Chaque jour, des centaines de bus, minicars, fourgons aménagés et véhicules particuliers déversent des milliers d’excursionnistes qui viennent passer une journée dans ce merveilleux site. Cascade majestueuse, espace où coule à ciel ouvert de l’eau bouillante, dolmens, aires de jeux aménagées pour les enfants, espaces verts luxuriants, Bir de Borj Ben Osmane, procession d’un cortège nuptial pétrifié pour inceste par la colère divine et où les formes des pierres évoquent le couple maudit, le cadi, les parents et les invités ! Les familles pique-niquent sur le gazon et s’adonnent à la dégustation de plats de couscous, chakhchoukha, trida, poulet rôti, brochettes grillées, tadjines divers, arrosés de sodas. Les résidents des chalets s’installent dehors pour déjeuner et déguster le café et le thé à la menthe assortis de friandises orientales. Des groupes de scouts, étudiants, aïssaouas, chanteurs animent au son de la derbouka ces lieux bondés de visiteurs. Les éléments de la Gendarmerie nationale, de la sûreté de daïra et de la Protection civile sont mobilisés pour assurer la sécurité, le bien-être des milliers de touristes qui débarquent régulièrement.
    Hammam Debagh attire toujours les curistes
    Hammam Ouled Ali, réputé pour sa quiétude et l’hospitalité des autochtones, est devenu la destination privilégiée des curistes, et ce, grâce au savoir-faire de deux investisseurs nationaux qui ont eu le mérite de réaliser de merveilleux complexes thermaux, à savoir des bungalows entièrement équipés devant accueillir entre quatre et cinq personnes à raison de 6000 à 8000 DA la journée, des chambres d’hôtel, des centaines de cabines de bain, des restaurants, des cafétérias, des piscines et autres structures d’accompagnement. Les eaux thermales sont curatives à souhait, et c’est ce qui explique l’afflux des familles qui ont l’opportunité d’évoluer dans un espace agréable, sain et reposant. De l’avis des visiteurs, Hammam Ouled Ali est l’endroit idéal pour accueillir des familles qui peuvent se livrer aux bains thérapeutiques réparateurs, au farniente, au repos total, car les groupes de jeunes turbulents ne sont pas admis pour des raisons évidentes.
    Distante d’une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, Guelma, la localité touristique de Hammam Debagh, qui recèle d’inestimables sites enchanteurs et des stations thermales publiques et privées, ne désemplit pas à longueur d’année, particulièrement durant la période printanière.
    Le complexe thermal de Chellala, à Hammam Meskhoutine, qui dispose d’un hôtel de 80 chambres et de 180 bungalows entièrement équipés, affiche complet à longueur d’année puisque des curistes nationaux issus de divers horizons sont pris en charge totalement pendant trois semaines afin de bénéficier d’une cure pratiquée par des équipes médicales spécialisées pour diverses pathologies d’ordre dermique, gynécologique, rhumatismale et autres. Les visiteurs, qui arrivent chaque jour qui par bus, qui dans des fourgonnettes aménagées, qui en taxis ou en véhicules particuliers, prennent un bain réparateur et s’adonnent à une randonnée dans la ville. Indéniablement, c’est la majestueuse cascade où se déversent les eaux chaudes qui attire le maximum de badauds qui immortalisent l’évènement à l’aide de caméras et d’appareils photographiques. Des familles se fraient un chemin dans un site clôturé et protégé après avoir déboursé un droit d’entrée. Elles ont le privilège d’admirer l’eau avoisinant les 97°C qui sort des entrailles de la terre dans un décor impressionnant. D’aucuns plongent pendant quelques minutes des œufs frais dans de petites rigoles pour les déguster. Les autochtones se font un plaisir de guider les vagues de touristes à qui ils racontent la fameuse légende concernant le cortège nuptial maudit et pétrifié suite à la colère divine. Selon les narrateurs, il avait été célébré un mariage inceste unissant un frère à sa sœur et toute la procession nuptiale a été statufiée dans ce site. Les guides s’évertuent à montrer les pierres figées représentant le couple maudit, le cadi qui a procédé à cette union, les parents, les voisins et les invités. Pour justifier cette légende, ils rappellent que Hammam Debagh s’appelait dans un passé récent Hammam Meskhoutine, à savoir le « bain des damnés ».
    par Mourad Boudeffa

    Reporters



    dz(0000/1111)dz

  • #2
    J'y suis allé une fois: eau sale, environnement sali avec les déchets, trop de monde, et cher.
    Sinon le site géothermique avec l'eau bouillante à 90° et les fumées est unique en Afrique du nord, dommage que ça ne soit pas mis en valeur.
    En Turquie il y a un site identique qui s'appelle Pamuleke.
    Dernière modification par snake78, 10 avril 2014, 00h26.
    "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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    • #3
      Les œuvres sociales de Sonatrach et autres organismes publics ont signé des conventions qui leur permettent de réquisitionner ces infrastructures au profit de leurs travailleurs et de leurs familles.
      pfff..vivement qu'on retire à la Sonatrach - et autres - ces fameuses caisses noires qu'on appelle œuvres sociales

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