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Maroc :Baisse des medicaments :Les nouveaux prix

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  • Maroc :Baisse des medicaments :Les nouveaux prix

    Les nouveaux prix de tous les médicaments

    La liste tant attendue des prix des médicaments a été enfin rendue publique dans le dernier Bulletin officiel, diffusé mardi 8 avril. La baisse ne concerne qu’une petite partie de la liste et exclut – ou presque - les médicaments dont les prix sont inférieurs à 50 DH.
    Le nouveau mode de fixation des prix sera applicable dans 60 jours.
    Il s’agit de 6 000 médicaments, produits ou commercialisés au Maroc. Certains ont vu leur prix baisser de 30 à 40 %, pendant que d’autres ont vu leur prix stagner. « Le prix n’a été revu à la baisse pour la plupart des médicaments », nous déclare Anouar Fennich, pharmacien, consultant et ancien président de la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens.
    La quasi-totalité des médicaments dont le prix est inférieur à 50 DH ont stagné.
    «Le ministère a décidé de les laisser au même prix, car les résultats des études effectuées a montré que leur prix devraient plutôt augmenter », nous déclare notre source. Illustration : sachet de Doliprane (300 mg), qui coûte aujourd’hui 12,85 DH, coûtera dans deux mois 12,80. Le Cotareg (160 mg), un des médicaments les plus vendus au Maroc, sera commercialisé à 205 DH, au lieu de 310, tandis que le prix du Ventoline (50 mg) passera de 52 à 29 DH. La baisse touche aussi, à des proportions différentes, tous les médicaments contre l’allergie.
    Seuls les adeptes du Viagra ont été choyés par le département de Houcine El Ouardi : vendue aujourd’hui à 448 DH, la boite (8 comprimés de 25 mg) passera à 210 !
    Basé sur un benchmark avec sept pays, ce nouveau mode de fixation des prix aboutira probablement à une nouvelle politique qui fixera les prix en fonction de la nature de chaque médicament : « Il faudra attendre les répercussions de cette décision. Le ministère pourra ensuite déterminer les points à revoir. »
    Les pharmaciens, quant à eux, verront leur marge diminuer de 25 % pour les médicaments dont les prix sont supérieurs à 1.500 DH et augmenter de 2 % pour ceux dont les prix sont inférieurs à 300 DH.
    Une question se pose : la baisse des prix des médicaments impactera-t-elle l’activité des pharmaciens et l’industrie pharmaceutique marocaine ?
    Pour Anouar Fennich, la réponse est évidente : oui. Car les médicaments génériques, fabriqués au Maroc, seront commercialisés n’auront plus le même avantage concurrentiel. Exemple : le prix d’Augmentin pour adultes, un médicament largement utilisé au Maroc, a été fixé à 138,30DH, soit seulement 15 DH de plus que le générique.


    media24

    PS :Totalité de la liste dans le Bulletin officiel.

  • #2
    Cela permettera aussi à ceux qui n'avaient pas les moyens d'en acheter, de pouvoir le faire surtout.
    Donc une nouvelle "clientèle" en quelque sorte.

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    • #3
      Timgad,

      Ceux qui n avaient pas le moyen ont l AMO et la RAMED depuis peu.

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      • #4
        Même dans les zones reculées ?
        Comme tu le soulignes c'est depuis peu, donc je doute que tous ceux qui n'ont pas les moyens, bénéficient de cette aide.
        Il faut du temps pour généraliser cette aide et surtout mettre les gens au courant.

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        • #5
          Quelque 6,54 millions personnes ont bénéficié jusqu'à fin février dernier du Régime d'assistance médicales aux économiquement démunis (RAMED), soit 77% de la population potentiellement éligible estimée à 8,5 millions de personnes, selon les statistiques du ministère de la Santé.

          Le document, présenté jeudi à Rabat lors d'une réunion d'information consacrée aux deux ans du lancement de la généralisation du RAMED, indique que le nombre des demandes de cartes déposées jusqu'à fin février 2014 a atteint 2.693.847 dont 58% émanant du milieu urbain et 42pc du milieu rural.

          Le ministère, ajoute le document, a placé la lutte contre les maladies chroniques et coûteuses parmi les priorités de la politique sanitaire nationale en mettant en place une stratégie qui repose essentiellement sur la prévention et une prise en charge efficace des patients dans le but de favoriser la réduction du nombre de décès et des dépenses de soins. Le nombre de patients pris en charge en 2013 a connu une augmentation par rapport à l'année précédente et le nombre de ceux atteints d'insuffisance rénale chronique a atteint 7300 en 2013 conte 4285 patients en 2012, tandis que le nombre de patients atteints du cancer pris en charge en 2013 s'est élevé à 14.250 contre 11.874 en 2013.

          Les dossiers des personnes diabétiques pris en charge dans le cadre du RAMED s'élèvent à 529.910 contre 501.064 en 2013 alors que ceux des personnes hypertendues ont atteint 360.416 contre 273.121 l'année précédente.

          S'agissant des prestations fournies par les établissements hospitaliers publics, le document souligne que 102.619 évacuations médicales a été enregistrées, 129.670 explorations fonctionnelles ont été dispensées par le personnel médical, 249.908 hospitalisations, 321.057 examens médicaux d'urgence, 434.541 radiologies et imageries médicales, 514.074 consultations spécialisées externes et près de 634.000 soins liés à des maladies chroniques et coûteuses outre 364.042 analyses de biologie médicale.

          Concernant les soins dispensés au sein des centres hospitaliers universitaires, il a été procédé dans le cadre du RAMED, en plus d'actes de médecine générale et de spécialités médicales et chirurgicales, à la réalisation de 32 greffes de cornée, 6 greffes du rein, 15 greffes de la moelle osseuse.

          Le document souligne dans ce sens que dans ce contexte marqué par le manque de ressources financières consacrées au financement du RAMED, l'accès aux soins médicaux dispensés par les hôpitaux publics et les centres hospitaliers universitaires reste largement tributaire de la contribution direct des bénéficiaires.

          Les détenteurs du récépissé de la carte RAMED, rappelle le document, peuvent bénéficier des soins relatifs aux maladies chroniques et coûteuses, les analyses biologiques, l'hospitalisation malgré que le loi ne leur donne droit qu'aux services de soins médicaux d'urgence.

          Le plan d'urgence pour « les Urgences » a pour vocation l'organisation et l'amélioration de la qualité des soins dispensés au sein de urgences des hôpitaux publics.

          2014-03-14
          La vie économique
          Dernière modification par upup, 10 avril 2014, 15h07.

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          • #6
            @upup. Merci pour le doc ...
            Mais cette partie m'a interpellé.

            "Le document souligne dans ce sens que dans ce contexte marqué par le manque de ressources financières consacrées au financement du RAMED, l'accès aux soins médicaux dispensés par les hôpitaux publics et les centres hospitaliers universitaires reste largement tributaire de la contribution direct des bénéficiaires".


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            • #7
              Timgad

              Sauf erreur de ma part, il n y pas de services ni de produits gratuits dans les hôpitaux publics, les CHU etc. Sauf pour les traitements contre le sida, les vaccins pour enfants, les pilules contraceptives et les consultations en urgences. ( quelqu un devrait confirmer)

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              • #8
                salam

                J ai rien compris au écrie de serpico , s est qui se ministe il a un nom

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