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Maroc : Fitch positive sur la croissance en 2014

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  • Maroc : Fitch positive sur la croissance en 2014

    L’agence table sur une progression 4,2% du PIB cette année
    Le Maroc maintient sa note avec perspectives stables
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    FITCH Ratings est plus optimiste sur la croissance du Maroc que le Fonds monétaire international (FMI). L’agence d’évaluation financière prévoit un accroissement de 4,2% du PIB du pays pour 2014, soit 30 points de base de plus que les prévisions du Fonds qui par la même occasion vient de revoir à la baisse, dans son dernier rapport, l’ensemble des prévisions de croissance dans le monde. Le Maroc profitera, selon Fitch, du bond de 20% de l’activité agricole ainsi que de la reprise graduelle dans la zone euro. Cela permettra, toujours d’après la même source, de maintenir le taux de croissance au-delà de 4% pour 2015. Une prévision confortée par les équipes du FMI qui s’attendent à 4,9% de croissance à cette échéance.

    Parallèlement, l’agence de notation et le Fonds se rejoignent également sur le niveau d’inflation. Les deux institutions estiment que l’indice des prix restera maintenu à 2,5% sur les deux prochaines années. Cela contraste avec les prévisions de la Banque centrale qui place l’inflation à 1,8% en 2014 et à 2,3% au deuxième trimestre 2015.


    Fitch et FMI sont également unanimes au sujet du déficit du compte courant. Tous deux tablent sur une réduction du poste à -6,1% cette année. Le compte courant réduira son déficit l’année suivante pour le porter à -5,8%, selon le FMI. «La baisse de la facture énergétique et la reprise des échanges extérieurs favoriseront la diminution progressive du compte courant», confie à L’Economiste, de son côté, Arnaud Louis, analyste chez Fitch Rating. Justement, l’agence salue la démarche du gouvernement à réduire le déficit public à travers la réforme des subventions lancée en 2013. A ce titre, les perspectives de l’agence britannique sont le moins que l’on puisse dire optimistes. Elle pense, en effet, que le déficit budgétaire serait contenu à seulement 2% au terme de l’année en cours. Alors que le gouvernement s’est assigné comme objectif de réduire le déficit à 4,9% pour 2014. Cette différence provient d’une divergence dans le mode de calcul. «Notre base de calcul intègre également les fonds Hassan II et celui de la sécurité sociale. Ceux-ci sont considérés par Fitch comme les plus gros détenteurs de dette publique», relève l’analyste.


    Compte tenu de ces éléments, Fitch Ratings reconduit l’Investment Grade du pays Maroc avec perspectives stables. Une notation qui n’a pas évolué depuis 2007 puisque l’agence estime que le pays évolue dans un environnement stable. «Le Maroc ne cesse de fournir des efforts pour redresser l’économie du pays», soutient Louis. Il ajoute que l’évolution du Maroc s’est considérablement accrue depuis 2012. Louis illustre ses propos par le niveau d’attractivité du pays à l’international. «Le Maroc séduit de plus en plus des investisseurs étrangers. A l’image du constructeur automobile Renault ou encore l’avionneur Bombardier qui ont investi le territoire marocain», conclut-il. Mais attention, si le gouvernement ne parvient pas à réduire les niveaux des déficits jumeaux, si les réserves de changes continuent leur érosion et si la croissance est faible, l’agence de notation sera contrainte de dégrader la notation du pays. -


    l'économiste
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