"L'Algérie suit le modèle iranien, d'une élection semi ouverte, où les autorités ont présélectionné les candidat qui leur sied".
Cette déclaration sibyline n'émane pas d’un opposant de longue date désabusé par le système politique algérien, ou d’un partisan du boycotte d’une élection jouée d’avance, elle émane du représentant du candidat Benflis sur la chaine France24 avant le début de campagne électorale.
Cette déclaration assez surprenante pour les supporters d’un candidat qui se présente comme l’anti système aux algériens reflète bien mieux ce que représente le candidat Benflis, le candidat de l’anti-chambre du système.
Comment et pourquoi les partisans de ce candidat affichent autant d’assurance pour nous dévoiler sur une chaine étrangère les actes de la pièce de théâtre savamment orchestrée, qui a pour but de permettre aux algériens d’avoir un candidat « anti-système ». Veulent-ils rassurer les algériens qui ont peur de l’aventure, en leur expliquant qu’au fond, leur candidat, c’est juste la version 2.1 du système ? Veulent-ils attirer à leur candidat le poids des appareils et des opportunistes de tous les bords, en leur garantissant qu’il est finalement pas si « anti-système » que ça… veulent ils plutôt attirer toutes les voix de ceux qui aspirent à un changement, de quelque nature qu’il soit, comme le vote rejet des algériens lors de l’élection législative de 1991.
En tout état de cause, ces déclarations surprenantes sont significatives d’un jeu de dupe, l’Algérie n’en est pas à son premier, d’un candidat, qui encore une fois, est prompte à écouter le chant des sirènes qui l’ont envouté en 2004, et qui en 2014 lui chantent une symphonie des plus enivrante, pour lui, son entourage et ceux qui l’auront accompagné avant et pendant l’élection. Quel sera la nature de la gueule de bois à l’aube du 18 avril 2014. Chacun y va de son analyse et de ses projections. La seule certitude pour moi, est qu’entre la peste et le choléra, je choisis la maladie qui a le plus de chance de se guérir, car mon système immunitaire devient immunisé contre le concours de promesses électorales, qui n’engagent que ceux qui y croient.
La réalité de ce système est telle, qu’une figure historique d’un poids et d’une symbolique aussi forte que feu Boudiaf, n’a pas résisté aux turpitudes diaboliques des tenants de la rente. La situation politique est telle, et les risques pour les algériens sont tels, qu’un consensus est nécessaire pour engager des réformes de gouvernance, de diverses sortes. Qui est capable de mener à bien une reconfiguration minutieuse et méticuleuse de la gouvernance dans ce pays. Chacun y verra midi à sa porte, mais le RDV du 17 avril 2014 semble encore une fois un RDV raté pour l'histoire de ce pays.
Cette déclaration sibyline n'émane pas d’un opposant de longue date désabusé par le système politique algérien, ou d’un partisan du boycotte d’une élection jouée d’avance, elle émane du représentant du candidat Benflis sur la chaine France24 avant le début de campagne électorale.
Cette déclaration assez surprenante pour les supporters d’un candidat qui se présente comme l’anti système aux algériens reflète bien mieux ce que représente le candidat Benflis, le candidat de l’anti-chambre du système.
Comment et pourquoi les partisans de ce candidat affichent autant d’assurance pour nous dévoiler sur une chaine étrangère les actes de la pièce de théâtre savamment orchestrée, qui a pour but de permettre aux algériens d’avoir un candidat « anti-système ». Veulent-ils rassurer les algériens qui ont peur de l’aventure, en leur expliquant qu’au fond, leur candidat, c’est juste la version 2.1 du système ? Veulent-ils attirer à leur candidat le poids des appareils et des opportunistes de tous les bords, en leur garantissant qu’il est finalement pas si « anti-système » que ça… veulent ils plutôt attirer toutes les voix de ceux qui aspirent à un changement, de quelque nature qu’il soit, comme le vote rejet des algériens lors de l’élection législative de 1991.
En tout état de cause, ces déclarations surprenantes sont significatives d’un jeu de dupe, l’Algérie n’en est pas à son premier, d’un candidat, qui encore une fois, est prompte à écouter le chant des sirènes qui l’ont envouté en 2004, et qui en 2014 lui chantent une symphonie des plus enivrante, pour lui, son entourage et ceux qui l’auront accompagné avant et pendant l’élection. Quel sera la nature de la gueule de bois à l’aube du 18 avril 2014. Chacun y va de son analyse et de ses projections. La seule certitude pour moi, est qu’entre la peste et le choléra, je choisis la maladie qui a le plus de chance de se guérir, car mon système immunitaire devient immunisé contre le concours de promesses électorales, qui n’engagent que ceux qui y croient.
La réalité de ce système est telle, qu’une figure historique d’un poids et d’une symbolique aussi forte que feu Boudiaf, n’a pas résisté aux turpitudes diaboliques des tenants de la rente. La situation politique est telle, et les risques pour les algériens sont tels, qu’un consensus est nécessaire pour engager des réformes de gouvernance, de diverses sortes. Qui est capable de mener à bien une reconfiguration minutieuse et méticuleuse de la gouvernance dans ce pays. Chacun y verra midi à sa porte, mais le RDV du 17 avril 2014 semble encore une fois un RDV raté pour l'histoire de ce pays.
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