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En Algérie, une campagne présidentielle en trompe l’œil

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  • En Algérie, une campagne présidentielle en trompe l’œil

    Très diminué, le président Bouteflika en lice pour un quatrième mandat, est un étrange candidat. Sa présence aux traditionnels meetings électoraux se résume à son portrait posé sur un chevalet ou projeté sur écran pendant que son chef de campagne, le Premier ministre mis en disponibilité pour l’occasion, s’échine à faire l’article du « président-image »…
    Les cinq autres candidats ont beau s’escrimer à arpenter la vaste Algérie, personne ne miserait un seul dinar sur leurs chances de l’emporter.

    Et pourtant, ils y croient comme l’ancien Premier ministre entre 2000 et 2003 Ali Benflis qui est persuadé que cette fois, la deuxième, sera la bonne. Cependant, tout en assurant disposer de près de 60 000 observateurs dans les bureaux de vote et avoir pu mesurer les nombreux soutiens dont il bénéficie, il montre du doigt la fraude bien loin d’un mythe qui, il en est certain, « lui a soufflé la présidence en 2004 » ; il avait alors obtenu 6,4 % des voix.
    Sécurité renforcée
    Les candidats : Abdelaziz Bouteflika (G), Ali Benflis (C), Rebaïne Fewzi (D).AFP PHOTO/DSK


    Tout aussi déterminés, mais sans illusion, Belaïd Abdelaziz (Front El Moustakbal), Touati Moussa (Front national algérien), Hanoune Louisa (Parti des travailleurs) et Rebaïne Fewzi (AHD 54) multiplient les réunions profitant de la courte campagne électorale officielle ouverte le 23 mars et close le lundi 13 avril. Mais il faut bien reconnaître que leurs voix portent peu tant le président Abdelaziz Bouteflika, pourtant aussi invisible qu’inaudible, a verrouillé le jeu.
    Dès la mi-mars, le pouvoir algérien a bloqué la chaîne Al Atlas TV et saisi tout son matériel. Ce média payait ainsi son regard critique envers la politique gouvernementale. Il faut dire que la chaîne privée battait déjà de l’aile, plusieurs de ses annonceurs s’étant retirés depuis le mois de décembre cédant ainsi aux pressions. Un exemple qui ne peut qu’encourager les autres médias à la plus grande retenue et une situation qui confirme le classement mondial de la liberté de la presse de 2014 dans lequel l’Algérie se place au 121e rang sur 180 pays.
    Les candidats : Moussa Touati (G), Louisa Hanoune (C), Abdelaziz Belaïd (D).AFP PHOTO/DSK


    Malgré un parcours bien balisé et sécurisé à outrance, la campagne d’Abdelaziz Bouteflika bute sur quelques menus cailloux semés en travers de son chemin. Des protestataires, notamment ceux du mouvement Barakat ! (Ça suffit !), parviennent à troubler le bel ordonnancement. En Kabylie, à Béjaia le 5 avril, les heurts avec des manifestants scandant « Algérie libre et démocratique » ou « Boutef dégage » ont dégénéré en émeutes obligeant les organisateurs à renoncer au meeting pour le président-candidat. Le lendemain, à Tizi-Ouzou, au prix d’une sécurité renforcée et de plusieurs interpellations préventives d’opposants, Abdelmalek Sellal a pu animer sa réunion de promotion. Au fil des jours les incidents se multiplient. Le 8 avril c'est un meeting de soutien, à Ali Benflis cette fois, qui est empêché de se tenir par des opposants qui « rejettent carrément cette élection ».
    Une question de temps
    Les tensions au jour le jour d’une campagne peu ordinaire ne sont pourtant que le pâle reflet de celles qui traversent le sommet de l’Etat. La lutte entre le tout-puissant Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et l’état-major de l’armée n’a jamais été à ce point visible. C’est le numéro un de l’historique Front de libération nationale, Amar Saadani qui dès février ouvrait les hostilités en pourfendant le général-major Mohamed Lamine Mediène, dit « Toufik », le très craint patron du DRS depuis 1990, l’accusant d’avoir la haute main sur tous les rouages des institutions algériennes.

    Cette attaque « à découvert », survenant dans un contexte de règlements de compte, de mises à la retraite et d’arrestations de hauts gradés et d’accusations de corruption, est une première en Algérie où selon une tradition bien établie, ces à-coups surviennent plutôt à la faveur de sombres coulisses. Ces tiraillements en tout cas ne perturbent pas le moins du monde l’assurance d’un 4e mandat pour Abdelaziz Bouteflika dans cette élection jouée d’avance. Cela dit, si les forces en lutte au sommet laissent filer, ce n’est qu’une question de temps, le temps que laissera la maladie à l’actuel président, avant que les uns ou les autres ne prennent avantage d’un équilibre rompu.

    En attendant, tout le monde fait comme si tout était normal. La campagne suit son cours et consacre jour après jour ce que des Algériens appellent la « momification » du pouvoir algérien. Le président préside à peine, en tout cas s’il le fait, cela échappe à la population. Mais ici et là, il y a ceux qui veulent y croire comme le ministre de l’Industrie, Amara Benyounès. Invité de l’émission Internationales le 6 avril, il a affirmé en parlant du président frappé par un AVC en avril 2013 : « Il va bien, sa santé s’améliore régulièrement et sa tête fonctionne très bien. Je ne sais pas la forme qu’il va choisir, mais il va s’exprimer », promet encore le ministre comme s’il annonçait une prochaine apparition de la Vierge à Lourdes…


    rfi

  • #2
    les media francais officiels dont RFI ( chaine publique) ..roulent clairement pour bouteflika ..

    il ya bien une campagne ....tres animé et tres riche ...

    parler une seul foi du principal prétendant a la presidence ..en evoquant un meeting interrompu par les villagoies d'un membre du soutien abenflis dans une petit village pour illuster son propos ....et de la fumisterie !
    les meeting de benfliss partout furent grandiose ....aucun incident ...une foule nombreuse .....

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    • #3
      les media francais officiels dont RFI ( chaine publique) ..roulent clairement pour bouteflika
      Bouteflika a certainement payé pour avoir ces médias à sa botte : encore une preuve que l'objectivité dans le pays des droits de l'homme est foulée au pied !

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      • #4
        les media francais officiels dont RFI ( chaine publique) ..roulent clairement pour bouteflika ..

        il ya bien une campagne ....tres animé et tres riche ...

        parler une seul foi du principal prétendant a la presidence ..en evoquant un meeting interrompu par les villagoies d'un membre du soutien abenflis dans une petit village pour illuster son propos ....et de la fumisterie !
        les meeting de benfliss partout furent grandiose ....aucun incident ...une foule nombreuse .....
        Certaines affirmations permettent malheureusement d'autres conclusions que celles de certains militants béas. Qu'un président sortant, soutenu par 4 partis et appareils n'aient pas agis pour saboter les meetings de Benflis, contrairement à ceux qui ont perturbés ceux de ces 4 partis et qui se réclamaient ouvertement de Benflis est la preuve des méthodes usités par les uns et les autres... Ils sont bien à l'image d'une campagne présidentielle en trompe l'oeil, comme l'a bien souligné RFI.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Le trompe-l'œil est un genre pictural destiné à jouer sur la confusion de la perception du spectateur qui, sachant qu'il est devant un tableau, une surface plane peinte, est malgré tout, trompé sur les moyens d'obtenir cette illusion.
          tu ne rend meme compte que ce jouranliste francais ...est en train de se moquer des algerien .....vieux reflexe paternaliste neo colonial ..

          cet article bien sur ne m'est pas destiné en tant qu'algerien ..et je ne le reconnais pas comme tel ...

          ce journaliste a tout faux ...il y a bel et bien une campagne electorale ...intense et riche ....des centaines de meeting ....des centaines de milliers de gens impliqués ...mobilises ...il y a aussi un vrai enjeux ..

          RFI ..veut nous vendre l'idée que les jeux sont fait et que les algeriens courbe l'echine et ne sont pas interessés ...bref il nous vend l'idée du statu co et de l'imobilisme ...ilnous vend boutef tout simplement

          et RFIdonc la france et ce genre de journaliste trouveront toujours des oTT .....pour leur faire de la reclame et leur donner de l'importance ..

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          • #6
            Normal pour une épicurienne, dont le bonheur dépend de sa perception façonnée de la réalité, que de faire dans le discours FLNiste à 2 balles, on chasse la naturel, il revient au galop. Je n'ai pas attendu, moi et beaucoup d'autres ici, RFI, pour affirmer que cette élection est une farce électorale, yakhi gumblixi yakhi...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Normal pour une épicurienne, dont le bonheur dépend de sa perception façonnée de la réalité, que de faire dans le discours FLNiste à 2 balles, on chasse la naturel, il revient au galop. Je n'ai pas attendu, moi et beaucoup d'autres ici, RFI, pour affirmer que cette élection est une farce électorale, yakhi gumblixi yakhi...
              ton point goldwin est atteint ....

              je sais que cet article tu ne l'a pas vraiment lu ......il t'a semblé corespondre a ton esprit du moment .......mais tu ne sais pas lire tout simplement

              terminé avec toi sur ce sujet !

              quand au discours flniste a deux balle .....tu n'y inclus pas j'espere la declaration de novembre ...rassure moi !!

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              • #8
                Touchée, on sait maintenant ce qu'est le militantisme de certains FLNistes, populistes et démagogiques, au point de traiter toute voie discordante, d'ennemis de la nation, et de la révolution du 1er novembre. On chasse le naturel, il revient au galop... Faudra sortir ta rhétorique apprise par cœur, à certains fans du FLN ici, je ne citerais pas de noms de ces fans par peur qu'ils ne subissent un AVC, à la lumière de ce qu'ils découvriront de leur nouveaux papa adoptifs...

                Le reste est inintéressant, car j'ai une sainte horreur des apparatchiks, la pire maladie de ce pays...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  on m'a traité de beaucoup de qualificatif ici ou ailleurs ...mais celui de FLNiste d'appartchik .c'est la premiere foi .....cela me fait du coup rigoler !

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                  • #10
                    En effet, c'est l'effet épicurien, des larmes d'offusquée qui se transforment en larmes de bonheur... chacun sa philosophie...
                    Othmane BENZAGHOU

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