En Algérie, une nouvelle vague de violence est en cours à Ghardaïa, à 600 km d’Alger depuis bientôt une semaine. Jeudi 10 avril, c’est la palmeraie du nord de la ville qui a été incendiée. En représailles, des habitants ont mis le feu à une zone industrielle.
Jeudi en fin d’après-midi, deux groupes d’habitants se sont affrontés à la sortie de Ghardaïa, près du quartier de Daya. Selon des témoins, certains étaient équipés de barres de fer.
En début de soirée, des inconnus ont mis le feu à la palmeraie, des terres agricoles utilisées par les habitants de la communauté mozabite, avec des cocktails Molotov. Puis, ce fut au tour de la zone industrielle de prendre feu, une zone où travaillent principalement des habitants de la communauté arabe.
Selon les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux depuis 24 heures, il y aurait au moins un blessé grave dans ces violences. Le général-major Abdelghani Hamel, chef de la police, s’est rendu à Ghardaïa, il doit se réunir avec le directeur de la sureté nationale et les responsables des renseignements généraux.
Mais les habitants sont désormais très inquiets. C’est en effet à l’heure de la prière, le vendredi, qu’ont eu lieu plusieurs attaques ces dernières semaines. D’ailleurs sur Facebook, des appels à la violence circulent.
rfi
Jeudi en fin d’après-midi, deux groupes d’habitants se sont affrontés à la sortie de Ghardaïa, près du quartier de Daya. Selon des témoins, certains étaient équipés de barres de fer.
En début de soirée, des inconnus ont mis le feu à la palmeraie, des terres agricoles utilisées par les habitants de la communauté mozabite, avec des cocktails Molotov. Puis, ce fut au tour de la zone industrielle de prendre feu, une zone où travaillent principalement des habitants de la communauté arabe.
Selon les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux depuis 24 heures, il y aurait au moins un blessé grave dans ces violences. Le général-major Abdelghani Hamel, chef de la police, s’est rendu à Ghardaïa, il doit se réunir avec le directeur de la sureté nationale et les responsables des renseignements généraux.
Mais les habitants sont désormais très inquiets. C’est en effet à l’heure de la prière, le vendredi, qu’ont eu lieu plusieurs attaques ces dernières semaines. D’ailleurs sur Facebook, des appels à la violence circulent.
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