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Rachid Tlemçani : " ce scrutin est rempli d’incertitudes "

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  • Rachid Tlemçani : " ce scrutin est rempli d’incertitudes "

    Il est normal que les Algériens expriment leurs craintes sur le lendemain de ce scrutin bien singulier.

    Mais d’ici le 17 avril, en une semaine de campagne, beaucoup de choses peuvent se passer. Ce scrutin est rempli d’incertitudes. Une nouvelle dynamique conflictuelle risque de marquer le paysage politique : la violence qui a explosé, à Bejaïa comme par hasard, est un mauvais signe. Toutefois les tenants du scénario du chaos ont figé leur analyse sur la situation nationale des années 1980 et 1990.

    L’Algérie de 2014 n’est pas la même. Les Algériens ne réagissent plus aussi facilement aux provocations et aux manipulations. Ils ont appris avec le temps à manifester pacifiquement. Le printemps arabe les a aidés dans leur quête de liberté et de dignité. Au lendemain du 17 avril, si la fraude avérée contribuait à la victoire écrasante d’Abdelaziz Bouteflika, je crains que l’on assiste à des actes de violences entre les électeurs des deux camps. Ali Benflis a bien dit qu’en cas de fraude avérée, il ne se tairait pas. Il lâcherait, selon toute vraisemblance, dans la rue «les armées de citoyens qui le soutiennent».

    Le problème le plus critique reste cette nouvelle violence qui risque de se propager à travers tout le pays. Elle va précipiter une violence généralisée que «la main invisible» ne serait pas en mesure de contrôler et de manipuler. Pour rappel, les espaces d’expression politique, syndicale, médiatique ou sociale sont fermés par dogme et fétichisme du «tout sécuritaire».

    La violation des libertés fondamentales a nourri, au fil de la crise de l’Etat sécuritaire, un profond rejet du système de la hogra dans sa totalité, ce rejet, comme l’exprime entre autres le mouvement Barakat, va bien au-delà du 4e mandat. La génération post-octobre représentant la majorité des électeurs est une génération antisystème. En opposition, la génération du FLN, aux commandes, tente de faire perdurer, contre vents et marrées, le système de prédation pour sa progéniture et ses proches. L’armée dans un tel cas de figure serait appelée à intervenir pour sauver le pays d’une fitna programmée. Le pays entrerait ainsi dans une «nouvelle transition permanente». Les grands intellectuels médiatiques, silencieux, par ailleurs, soutiendraient ce «coup d’Etat populaire». La communauté internationale applaudirait, contrairement à l’Egypte, ce coup de force perçu comme salutaire pour la stabilité sécuritaire régionale.

    El Watan

  • #2
    Moi, je me demande quelle aurait été les réactions si Bouteflika avait été valide.

    On nous aurait dit, c'est démocratie patati patata.
    Heureusement qu'il y a eu cet AVC. Heureusement qu'il y a eu l'affaire Dieudonné.

    Ça vous montre tous les effets pervers du système républicain qui devenir une véritable dictature en donnant l'illusion de la démocratie. Ça montre toutes les failles de ce système.
    Dernière modification par Louny, 11 avril 2014, 21h25.

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    • #3
      Il y aura fraude c'est une certtitude mathématique et Benflis et ses partisans l'écrasante majorité du peuple algérien ne va pas se taire, reste à savoir comment le peuple va réagir, je crois que le système est très faible et qu'ils ont plus peur de nous
      Ainsi va le monde

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      • #4
        La porte ouverte à l'instabilité cet après vote !

        Wallah yester !

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        • #5
          Et si tout ce scénario (la gueguerre entre pro et anti 4ème mandat) n'a pour but que de préparer l'opinion nationale et internationale à l'intervention de l'armée qui sera présentée comme salutaire pour l'avenir du pays et la sécurité régionale, comme le précise l'auteur de l'article ?
          Car les conditions d'une explosion sont réunies et semblent être alimentées par des marionnettistes à l'ombre.
          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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          • #6
            Mais d’ici le 17 avril, en une semaine de campagne, beaucoup de choses peuvent se passer. Ce scrutin est rempli d’incertitudes. Une nouvelle dynamique conflictuelle risque de marquer le paysage politique : la violence qui a explosé, à Bejaïa comme par hasard, est un mauvais signe. Toutefois les tenants du scénario du chaos ont figé leur analyse sur la situation nationale des années 1980 et 1990.
            Cette violence n'est que les prémices de ce que peut le DRS pour se maintenir au contrôle de la rente et de quoi faire peur au peuple.
            BOUTEFLIKA ou BENFLIS c'est toujours l'armée aux commandes et ce n'est pas celui qui a jusqu'alors été aux ordres qui accordera , une fois au pouvoir les moindres droits aux Algériens.

            KERRY et les occidentaux savent déjà qui sera le futur élu .

            La paix sociale dépend cette fois des Américains et le DRS n'a plus aucune chance de faire plus que de chahuter des meetings ou organiser des incidents comme dans une ville excentrée comme GHARDAIA. Pauvres MZAB , il offre aux assassins un parfait théâtre pour y jouer la carte du chaos et terroriser toute l'Algérie.

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            • #7
              mon avis
              je vois une raison d Etat ...Tout est encadré contre les chahuteurs ( les commanditaires ont été dévoilé , enquête sérieuse ...aidé par un pays ami ( dans le cadre de la lutte anti-terrorisme mondial )


              @ETTARGUI

              il ne passera rien ....

              En quelque mois " Boutef " quittera ...

              Ainsi l Algerie ( staff pour la politique exterieure ) ont leur mot à dire ...succession souveraine . sans l intervention etrangere comme ce fut en 1978 ( Chadli imposé par la France ...)
              comme constaté récemment en Tunisie et Libye ..deux guignols imposés
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                Bonsoir,

                L'armée pourrait intervenir pour protéger le clan de fakhamatou comme elle peut intervenir pour le chasser du pouvoir. Tout dépendra de la conscience et des penchants des hommes qui détiennent le pouvoir dans cette institution faiseuse de rois.

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                • #9
                  Je ne pense pas que l'armée interviendra.. c'est la police qui se chargera de calmer les esprits !

                  Un article d'El Watan - paru aujourd'hui - insinue que l'armée aura d'autres chats à fouetter...
                  D'après l'auteur, l'ANP aurait accepté d’intervenir ouvertement en Libye.. en échange de "vous savez quoi"

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