Je dédie cet essai à ma sœur Imène qui lui tenait à cœur.
La tunique de Youssef joua un rôle primordial dans la vie de ce dernier et dans celle de Jacob, son père.
La première tunique était c’elle de la tristesse: ‘’ Puis ils lui montrèrent sa tunique teintée d'un autre sang. (coran :12/18)
La seconde tunique était c’elle de la fidélité : Alors tous les deux s'élancèrent vers la porte, lui pour fuir, elle pour le retenir, et la femme déchira sa tunique par derrière (coran :12/25)
La troisième était c'elle de la guérison: ‘’Allez et emportez ma tunique : couvrez-en le visage de mon père, il recouvrera la vue. Puis amenez-moi toute votre famille.’’ . (coran :12/93)
Chaque ‘’tunique’’ aura un thread à part.
La merveille histoire de Youssef n’était pas seulement la vie d’un prophète, mais aussi une leçon de fidélité d’une créature vis-à-vis de son créateur comme nous le verrons tout au long de ce périple. Nous verrons comment Dieu, pour nous instruire et nous apprendre que le cours d’une vie ne tient qu’à un geste, un acte ou une parole, il fait passer Youssef, des profondeurs du cœur de son père, en amour, vers les profondeurs du puits en horreur, de l’effroi des geôles et des cachots vers la grandeur du pouvoir et de la royauté.
Sid’na Youcef (Josèph) était le fils du Prophète Yacoub (Jacob) fils d’is’hak (Isaac) Il avait onze frère dont un seul nommé Benyamine (Benjamin) était de son père et de sa mère, les autres étaient des demi-frères. La famille de Yacoub était installée à Hebron, en Palestine occupée.
A cette époque, Memphis était la capitale d’Egypte, et des ruines la concernant, existent encore aux abords du Nil, à quelques kilomètres au sud du Caire.
Youssef était le plus aimé par son père Yacoub et occupait une place à part dans son cœur. Pas seulement à cause de sa beauté angélique mais, comme disent les historiens, surtout parcequ’il était orphelin. Il laissait apparaître cet amour à un point où tous ces enfants sauf Benyamine, devinrent jaloux de Youssef et voulaient absolument se débarrasser de lui ou le tuer.
Joseph et son frère Benjamin sont plus chers à notre père, et cependant nous sommes plus nombreux. En vérité notre père est dans une erreur évidente. (coran :12/8)
Tuez Joseph, ou bien éloignez-le quelque part ; les regards de votre père seront exclusivement pour vous(coran :12/9)
Il fallait trouver un plan pour se débarrasser de youssef et en même temps, ne pas incriminer ses frères et ne pas avoir un meurtre sur la conscience. Importe peu qu’il meurt ou pas. L’essentiel qu’il soit loin de son père et ne dit-on pas : Loin des yeux, loin du cœur ? Se disaient ses demi-frères.
. D’un commun accord ils décidèrent de le jeter vivant, au fond d’un puit, puis dire à son père qu’il a été dévoré par le loup. Une preuve matérielle était nécessaire. Juste un peu de sang sur la tunique de la victime et le tour est joué.
L'un d'entre eux dit alors : Ne mettez pas à mort Joseph, jetez-le plutôt au fond d'un puit, si vous voulez absolument vous en défaire ; quelque voyageur viendra et le ramassera. (coran :12/10).
Ils accomplirent alors leur forfait et vinrent le soir vers leur père, versant des larmes de crocodiles. Père, alors que nous étions distraits et que nous jouions loin de Youssef, le loup l’a dévoré et voici sa tunique, pleine de son sang.
Le prophète Yacoub, contempla longuement la tunique de son fils bien aimé puis médita, d’abord comme un père blessé et agressé, puis comme un prophète ayant une confiance aveugle en un Dieu qui ne peut être que juste et équitable :Quel est ce loup si soigné, qui dévore un enfant sans qu’il ne cause la moindre déchirure dans sa tunique ? D’où vient ce loup qui prend tout son temps à manger un enfant sans que dix adultes ne puissent le découvrir et s’apercevoir de cet acte.
Le coran, faisant parler Yacoub, dit : C'est vous-mêmes qui avez arrangé tout cela, mais la résignation vaux mieux. J'implore le secours de Dieu dans le malheur que vous venez de m'apprendre(coran :12/18)
Même le loup solitaire et toujours sur la défensive n’a pas échappé aux accusations injustes des hommes. Ce qui a fait dire à un poète arabe ces quelques vers que je traduis :
Lorsqu’un loup a hurlé, je me suis habitué de suite à son hurlement,
Mais lorsque l’homme a crié, j’ai frémis et faillis tomber,
Je n’ai jamais vu une horde de loups dévorer un autre loup
Mais nous, les humains, nous nous entredéchirons sans ménagement.
A SUIVRE...
Traduction du coran:cazimirski (integrale)
Zacmako
La tunique de Youssef joua un rôle primordial dans la vie de ce dernier et dans celle de Jacob, son père.
La première tunique était c’elle de la tristesse: ‘’ Puis ils lui montrèrent sa tunique teintée d'un autre sang. (coran :12/18)
La seconde tunique était c’elle de la fidélité : Alors tous les deux s'élancèrent vers la porte, lui pour fuir, elle pour le retenir, et la femme déchira sa tunique par derrière (coran :12/25)
La troisième était c'elle de la guérison: ‘’Allez et emportez ma tunique : couvrez-en le visage de mon père, il recouvrera la vue. Puis amenez-moi toute votre famille.’’ . (coran :12/93)
Chaque ‘’tunique’’ aura un thread à part.
La merveille histoire de Youssef n’était pas seulement la vie d’un prophète, mais aussi une leçon de fidélité d’une créature vis-à-vis de son créateur comme nous le verrons tout au long de ce périple. Nous verrons comment Dieu, pour nous instruire et nous apprendre que le cours d’une vie ne tient qu’à un geste, un acte ou une parole, il fait passer Youssef, des profondeurs du cœur de son père, en amour, vers les profondeurs du puits en horreur, de l’effroi des geôles et des cachots vers la grandeur du pouvoir et de la royauté.
Sid’na Youcef (Josèph) était le fils du Prophète Yacoub (Jacob) fils d’is’hak (Isaac) Il avait onze frère dont un seul nommé Benyamine (Benjamin) était de son père et de sa mère, les autres étaient des demi-frères. La famille de Yacoub était installée à Hebron, en Palestine occupée.
A cette époque, Memphis était la capitale d’Egypte, et des ruines la concernant, existent encore aux abords du Nil, à quelques kilomètres au sud du Caire.
Youssef était le plus aimé par son père Yacoub et occupait une place à part dans son cœur. Pas seulement à cause de sa beauté angélique mais, comme disent les historiens, surtout parcequ’il était orphelin. Il laissait apparaître cet amour à un point où tous ces enfants sauf Benyamine, devinrent jaloux de Youssef et voulaient absolument se débarrasser de lui ou le tuer.
Joseph et son frère Benjamin sont plus chers à notre père, et cependant nous sommes plus nombreux. En vérité notre père est dans une erreur évidente. (coran :12/8)
Tuez Joseph, ou bien éloignez-le quelque part ; les regards de votre père seront exclusivement pour vous(coran :12/9)
Il fallait trouver un plan pour se débarrasser de youssef et en même temps, ne pas incriminer ses frères et ne pas avoir un meurtre sur la conscience. Importe peu qu’il meurt ou pas. L’essentiel qu’il soit loin de son père et ne dit-on pas : Loin des yeux, loin du cœur ? Se disaient ses demi-frères.
. D’un commun accord ils décidèrent de le jeter vivant, au fond d’un puit, puis dire à son père qu’il a été dévoré par le loup. Une preuve matérielle était nécessaire. Juste un peu de sang sur la tunique de la victime et le tour est joué.
L'un d'entre eux dit alors : Ne mettez pas à mort Joseph, jetez-le plutôt au fond d'un puit, si vous voulez absolument vous en défaire ; quelque voyageur viendra et le ramassera. (coran :12/10).
Ils accomplirent alors leur forfait et vinrent le soir vers leur père, versant des larmes de crocodiles. Père, alors que nous étions distraits et que nous jouions loin de Youssef, le loup l’a dévoré et voici sa tunique, pleine de son sang.
Le prophète Yacoub, contempla longuement la tunique de son fils bien aimé puis médita, d’abord comme un père blessé et agressé, puis comme un prophète ayant une confiance aveugle en un Dieu qui ne peut être que juste et équitable :Quel est ce loup si soigné, qui dévore un enfant sans qu’il ne cause la moindre déchirure dans sa tunique ? D’où vient ce loup qui prend tout son temps à manger un enfant sans que dix adultes ne puissent le découvrir et s’apercevoir de cet acte.
Le coran, faisant parler Yacoub, dit : C'est vous-mêmes qui avez arrangé tout cela, mais la résignation vaux mieux. J'implore le secours de Dieu dans le malheur que vous venez de m'apprendre(coran :12/18)
Même le loup solitaire et toujours sur la défensive n’a pas échappé aux accusations injustes des hommes. Ce qui a fait dire à un poète arabe ces quelques vers que je traduis :
Lorsqu’un loup a hurlé, je me suis habitué de suite à son hurlement,
Mais lorsque l’homme a crié, j’ai frémis et faillis tomber,
Je n’ai jamais vu une horde de loups dévorer un autre loup
Mais nous, les humains, nous nous entredéchirons sans ménagement.
A SUIVRE...
Traduction du coran:cazimirski (integrale)
Zacmako
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