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L’OMS livre ses recommandations sur l’hépatite C

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  • L’OMS livre ses recommandations sur l’hépatite C

    RECOMMANDATIONS. L’hépatite C touche environ 150 millions de personnes à travers le monde et tue chaque année plus de 350.000 personnes. La gravité de cette maladie du foie est variable. Elle peut aller d’une maladie bénigne qui dure quelques semaines à une maladie chronique grave pouvant évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie.

    S’il n’existe actuellement aucun vaccin contre l’hépatite C, elle peut être guérie par l’administration d’antiviraux.

    À l’occasion de l’ouverture à Londres du congrès international sur le foie qui réuni jusqu’au 13 avril des hépatologues venus du monde entier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a présenté ses premières recommandations sur l’hépatite C.

    Un dépistage pour les personnes à risque

    L’objectif de ces recommandations étant d’augmenter l’accès au dépistage, de mieux prévenir et prendre en charge les lésions hépatiques et de guider le choix thérapeutique.

    L’OMS préconise notamment un test de dépistage pour les personnes considérées comme très exposées au risque d’infection : les usagers de drogues injectables, en cas d’interventions médicales ou dentaires, de transfusions). En cas de résultat positif un second test devrait être effectué.

    L’alcool étant un facteur aggravant des lésions hépatiques, l’OMS conseille également aux professionnels de santé d’évaluer la consommation d’alcool chez tout patient séropositif au VHC.

    Des traitements efficaces, mais chers

    Concernant les traitements, l’OMS précise qu’elle a établi ses recommandations sans tenir compte du coût des nouveaux antiviraux. Une question pourtant cruciale à l’heure où de nouveaux traitements très efficace mais très chers font leur apparition sur le marché.

    C'est le cas du Sofosbuvir par exemple qui présente un taux de réussite de 90% en trois mois mais qui coute au total 90.000 euros par patient. Un médicament au sujet duquel les experts de l’OMS ont conclu que les bénéfices "dépassaient largement" les risques associés.

    Les autorités compétentes pourraient ne pas autoriser l’utilisation de ces médicaments dans leur pays en raison de leur prix élevé", souligne l’OMS.

    L’OMS a ainsi annoncé qu'elle collaborerait avec les États membres pour rendre les traitements financièrement accessibles à tous. "Actuellement le traitement est trop cher pour la plupart des malades. Tous ceux qui ont besoin de ces médicaments doivent y avoir accès", indique-t-elle.

    Enfin, les recommandations 2014 reviennent sur les mesures garantissant la sécurité des actes médicaux et des injections pratiquées en milieu médical. "La fréquence des nouvelles infections demeure trop élevée dans de nombreux pays à cause de la réutilisation du matériel d’injection. Et faute d’un dépistage du virus avant les dons de sang

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