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La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a été qualifiée pour soumissionner dans le 3e appel d’offres d’exploration et de production lancé par la compagnie étatique libyenne National Oil Corporation.
Cette dernière a publié vendredi dernier une liste composée de 47 candidats retenus pour l’étape suivante, consistant à soumettre des offres, parmi lesquels 45 compagnies pétrolières et gazières et 2 consortiums.
Sonatrach figure sur cette liste aux côtés de firmes internationales de renom comme BP, Royal Dutch Shell, Chevron Corp, Exxon Mobil Corp, Total, Eni, Statoil, Lukoil, CNPC, Gaz de France ou encore Gazprom. Au départ, ils étaient 70 participants ayant exprimé leur intérêt pour cet appel d’offres.
Les candidats retenus, représentant les continents européen, américain, africain et asiatique, devront remettre leurs offres avant le 20 décembre prochain, date à laquelle les permis d’exploration et de production seront attribués.
Les contrats seront quant à eux signés durant la première moitié de 2007. Le permis ouvre droit à la recherche de gisements pétroliers et gaziers sur 14 sites onshore et offshore, couvrant une surface de 99 437 km2. 41 blocs sont proposés aux soumissionnaires sur les plus importants bassins pétroliers du pays comme Sirte, Ghadamès et Kurfa.
Ce n’est pas la première fois que Sonatrach participe à un appel d’offres en Libye, puisqu’elle avait déjà pris part au premier appel qui avait été lancé en janvier 2005. Elle avait même décroché un permis d’exploration pour un bloc sur lequel elle doit investir pas moins de 750 millions de dollars.
Il s’agit pour la compagnie nationale de saisir les opportunités offertes à l’international pour développer sa production. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Sonatrach devrait réaliser 30 % de se production en dehors de l’Algérie d’ici à 2015.
Considérée comme détentrice des plus grandes réserves pétrolières d’Afrique, la Libye compte, à travers l’appel aux investisseurs étrangers, attirer des investissements de l’ordre de 30 billions de dollars (1 billion = 1 000 milliards) en vue d’accroître sa production au cours des 10 prochaines années de 1,7 million de barils/jour à 3 millions de barils/jour et à 2 millions de barils/jour en 2007.
Ses réserves prouvées sont estimées à 39 billions de barils et le potentiel pourrait être 3 fois plus importants, alors que seulement le quart de son territoire est couvert par des contrats avec des compagnies pétrolières. Ce n’est qu’en 2003 que les Etats-Unis ont levé les sanctions imposées à la Libye depuis 1986, après que ce pays ait accepté de payer des indemnités de l’ordre de 2 700 milliards de dollars aux familles des victimes de l’affaire Lockerbie et après s’être engagé à mettre fin à son programme de développement d’armes de destruction massive.
En 2004, la Libye a rouvert son secteur pétrolier aux investissements étrangers, organisant en janvier 2005 son premier appel d’offres depuis que le pétrole y a été découvert en 1959. Jusque-là, les blocs d’exploration étaient attribués après des négociations directes avec les compagnies.
- Le Jeune Independant
Cette dernière a publié vendredi dernier une liste composée de 47 candidats retenus pour l’étape suivante, consistant à soumettre des offres, parmi lesquels 45 compagnies pétrolières et gazières et 2 consortiums.
Sonatrach figure sur cette liste aux côtés de firmes internationales de renom comme BP, Royal Dutch Shell, Chevron Corp, Exxon Mobil Corp, Total, Eni, Statoil, Lukoil, CNPC, Gaz de France ou encore Gazprom. Au départ, ils étaient 70 participants ayant exprimé leur intérêt pour cet appel d’offres.
Les candidats retenus, représentant les continents européen, américain, africain et asiatique, devront remettre leurs offres avant le 20 décembre prochain, date à laquelle les permis d’exploration et de production seront attribués.
Les contrats seront quant à eux signés durant la première moitié de 2007. Le permis ouvre droit à la recherche de gisements pétroliers et gaziers sur 14 sites onshore et offshore, couvrant une surface de 99 437 km2. 41 blocs sont proposés aux soumissionnaires sur les plus importants bassins pétroliers du pays comme Sirte, Ghadamès et Kurfa.
Ce n’est pas la première fois que Sonatrach participe à un appel d’offres en Libye, puisqu’elle avait déjà pris part au premier appel qui avait été lancé en janvier 2005. Elle avait même décroché un permis d’exploration pour un bloc sur lequel elle doit investir pas moins de 750 millions de dollars.
Il s’agit pour la compagnie nationale de saisir les opportunités offertes à l’international pour développer sa production. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Sonatrach devrait réaliser 30 % de se production en dehors de l’Algérie d’ici à 2015.
Considérée comme détentrice des plus grandes réserves pétrolières d’Afrique, la Libye compte, à travers l’appel aux investisseurs étrangers, attirer des investissements de l’ordre de 30 billions de dollars (1 billion = 1 000 milliards) en vue d’accroître sa production au cours des 10 prochaines années de 1,7 million de barils/jour à 3 millions de barils/jour et à 2 millions de barils/jour en 2007.
Ses réserves prouvées sont estimées à 39 billions de barils et le potentiel pourrait être 3 fois plus importants, alors que seulement le quart de son territoire est couvert par des contrats avec des compagnies pétrolières. Ce n’est qu’en 2003 que les Etats-Unis ont levé les sanctions imposées à la Libye depuis 1986, après que ce pays ait accepté de payer des indemnités de l’ordre de 2 700 milliards de dollars aux familles des victimes de l’affaire Lockerbie et après s’être engagé à mettre fin à son programme de développement d’armes de destruction massive.
En 2004, la Libye a rouvert son secteur pétrolier aux investissements étrangers, organisant en janvier 2005 son premier appel d’offres depuis que le pétrole y a été découvert en 1959. Jusque-là, les blocs d’exploration étaient attribués après des négociations directes avec les compagnies.
- Le Jeune Independant
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