Noé, le nouveau film de Darren Aronofsky (réalisateur de Black Swan) dans lequel l'acteur Russell Crowe interprète le personnage éponyme, n'est pas du goût de plusieurs pays au Moyen-Orient. "Trois pays arabes ont décidé d'interdire la projection du film", explique L'Orient-Le Jour, avant d'ajouter que "trois autres pays devaient leur emboîter le pas". En cause, la représentation de Noé, prophète dans la religion musulmane.
Les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Qatar ont décidé purement et simplement d'interdire la superproduction américaine. Ils l'ont annoncé aux studios Paramount la semaine dernière, rapporte Hollywood Reporter. Mercredi 12 mars, c'est un porte-parole des studios qui a rendu l'information publique, reprenant les mots qui justifient l'interdiction : le film "va à l'encontre des enseignements de l'islam".
Par ailleurs, le film ne devrait pas être projeté sur les écrans de trois autres pays voisins : le Koweït, l'Egypte et la Jordanie. "Al-Azhar, la plus haute autorité islamique d'Egypte, estime que la superproduction hollywoodienne contrevient à l'islam car elle met en scène une représentation d'un prophète", précise le quotidien libanais.
Déjà, en février, les studios avaient annoncé l'ajout d'un message d'avertissement pour tenter de satisfaire les requêtes d'un certain nombre d'institutions chrétiennes aux Etats-Unis. Le but était d'"aider le public à comprendre que le film est une interprétation d'un thème biblique majeur et non une adaptation scrupuleuse de la Bible". Le film sort fin mars aux Etats-Unis et le 9 avril en France.
Courrier international
Les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Qatar ont décidé purement et simplement d'interdire la superproduction américaine. Ils l'ont annoncé aux studios Paramount la semaine dernière, rapporte Hollywood Reporter. Mercredi 12 mars, c'est un porte-parole des studios qui a rendu l'information publique, reprenant les mots qui justifient l'interdiction : le film "va à l'encontre des enseignements de l'islam".
Par ailleurs, le film ne devrait pas être projeté sur les écrans de trois autres pays voisins : le Koweït, l'Egypte et la Jordanie. "Al-Azhar, la plus haute autorité islamique d'Egypte, estime que la superproduction hollywoodienne contrevient à l'islam car elle met en scène une représentation d'un prophète", précise le quotidien libanais.
Déjà, en février, les studios avaient annoncé l'ajout d'un message d'avertissement pour tenter de satisfaire les requêtes d'un certain nombre d'institutions chrétiennes aux Etats-Unis. Le but était d'"aider le public à comprendre que le film est une interprétation d'un thème biblique majeur et non une adaptation scrupuleuse de la Bible". Le film sort fin mars aux Etats-Unis et le 9 avril en France.
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