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Les communistes algériens sur les présidentielles du 17 avril : « Continuer la lutte, quels que soient les résultats de cette mascarade électorale »
Déclaration du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS) reprise par solidarite-internationale-pcf.
Election présidentielle du 17 avril prochain:
Le combat des travailleurs et des masses populaires doit continuer sous toutes les formes:
- pour casser le verrouillage de la vie politique par le régime bourgeois en place
-pour un changement radical dans la voie du progrès et du socialisme
Cette élection ne règlera aucun des graves problèmes économiques, sociaux et politiques dans lesquels se débattent les masses populaires et le pays.
Ces problèmes sont l'expression des inégalités et des antagonismes engendrés par le régime capitaliste imposé depuis trente ans par les classes possédantes et affairistes dominantes et par leurs idéologues, parmi lesquels les courants obscurantistes qui ont manipulé la religion pour tromper le peuple. Sous l'ère politique de Bouteflika, ils se sont aggravés de façon spectaculaire: accaparement de la plus grande partie du revenu national par une minorité de riches et de barons du régime, corruption à une échelle massive, refus d'utiliser l'argent du pétrole pour relancer l'industrialisation et diktat d'une poignée de très gros importateurs, appauvrissement et chômage massif, emplois mal payés et sans avenir pour les jeunes, problèmes insolubles de logement pour les travailleurs, étouffement de la liberté d'organisation, de réunion et d'expression derrière une démocratie de façade faite sur mesure pour les classes possédantes, passivité du régime face aux ingérences impérialistes dans la région, etc.
Contrairement donc à ce qu'affirment mensongèrement les opposants dits "libéraux" à Bouteflika et à l'équipe qui dirige le pays, les blocages actuels ne sont pas liés au fait qu'un chef d'Etat invalide puisse continuer à présider le pays au mépris des aspirations démocratiques du peuple et des règles de fonctionnement les plus élémentaires de tout Etat.
Les couches laborieuses n'ont rien à attendre du régime, tant que l'Etat actuel demeure une machine au service de la bourgeoisie et de l'impérialisme. Avec Bouteflika ou avec n'importe quel autre défenseur du capitalisme, candidat ou non à cette élection présidentielle, l'exploitation de la classe ouvrière va se renforcer et la situation sociale des masses populaires va empirer. Les riches s'enrichiront encore plus et les pauvres seront encore plus pauvres, la dépendance du pays ne fera que s'aggraver.
Le pays continuera à s'enfoncer dans l'impasse tant que les travailleurs et les masses laborieuses n'auront pas réussi à instaurer un régime révolutionnaire en rupture radicale avec le capitalisme.
Les disputes publiques qui ont éclaté ces derniers mois entre des dignitaires du régime n'ont pas pour motif l'amélioration de la situation matérielle des travailleurs et de la petite paysannerie, la relance du développement, la réflexion sur les moyens de mobiliser démocratiquement les masses et en satisfaisant leurs revendications politiques et économiques pour faire face aux ingérences impérialistes.
La crise au sommet de l'Etat, les attaques menées contre l'équipe dirigeante par l'opposition ultra-libérale des Benbitour, Benflis, Djaballah, Sadi et compagnie, ont pour cause la bataille pour le partage et le repartage des richesses du pays entre les membres d'une minorité qui s'est enrichie grâce à la libéralisation du commerce extérieur, aux privatisations, au pillage des ressources du pays, à l'exploitation des travailleurs des villes et des campagnes, au détournement des revenus pétroliers, de l'argent des banques publiques.
Les bandes qui se battent entre elles dans les coulisses du régime, ou celles qui lui mènent la guerre dans l'opposition libérale, sont toutes d'accord pour maintenir le système capitaliste qui a mené le pays dans cette impasse et se mettre au service de l'impérialisme et de ses multinationales. Chacune d'entre elles s'adresse aux puissances impérialistes pour leur demander de les aider à renforcer ses positions dans l'Etat ou à s'en emparer afin assouvir plus complètement la soif d'enrichissement des couches sociales privilégiées. Les puissances impérialistes attisent leurs rivalités et font monter les enchères pour obtenir du régime ou de l'opposition "libérale" qu'ils s'engagent à accélérer l'application des "réformes" exigées par l' "économie de marché", c'est-à-dire à leur donner les gisements de pétrole et de gaz, à leur remettre les secteurs stratégiques et juteux de l'économie - Sonelgaz, télécommunications, distribution de l'eau, banques publiques, santé, etc. - à leur reconnaître la liberté totale de circulation des capitaux et d'exportation des profits, à diminuer ou même faire disparaître les impôts sur leurs profits, à augmenter le prix du gaz et de l'électricité, à supprimer toutes les barrières douanières, à leur permettre de prendre possession des terres, à rayer toutes les lois sociales qui protègent encore plus ou moins le travailleur et qui fixent le salaire minimum, les primes et les indemnités, etc. L'impérialisme veut des bases militaires et ne relâche pas ses pressions pour que l'armée algérienne devienne le gendarme de ses intérêts en Afrique.
Les communistes algériens sur les présidentielles du 17 avril : « Continuer la lutte, quels que soient les résultats de cette mascarade électorale »
Déclaration du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS) reprise par solidarite-internationale-pcf.
Election présidentielle du 17 avril prochain:
Le combat des travailleurs et des masses populaires doit continuer sous toutes les formes:
- pour casser le verrouillage de la vie politique par le régime bourgeois en place
-pour un changement radical dans la voie du progrès et du socialisme
Cette élection ne règlera aucun des graves problèmes économiques, sociaux et politiques dans lesquels se débattent les masses populaires et le pays.
Ces problèmes sont l'expression des inégalités et des antagonismes engendrés par le régime capitaliste imposé depuis trente ans par les classes possédantes et affairistes dominantes et par leurs idéologues, parmi lesquels les courants obscurantistes qui ont manipulé la religion pour tromper le peuple. Sous l'ère politique de Bouteflika, ils se sont aggravés de façon spectaculaire: accaparement de la plus grande partie du revenu national par une minorité de riches et de barons du régime, corruption à une échelle massive, refus d'utiliser l'argent du pétrole pour relancer l'industrialisation et diktat d'une poignée de très gros importateurs, appauvrissement et chômage massif, emplois mal payés et sans avenir pour les jeunes, problèmes insolubles de logement pour les travailleurs, étouffement de la liberté d'organisation, de réunion et d'expression derrière une démocratie de façade faite sur mesure pour les classes possédantes, passivité du régime face aux ingérences impérialistes dans la région, etc.
Contrairement donc à ce qu'affirment mensongèrement les opposants dits "libéraux" à Bouteflika et à l'équipe qui dirige le pays, les blocages actuels ne sont pas liés au fait qu'un chef d'Etat invalide puisse continuer à présider le pays au mépris des aspirations démocratiques du peuple et des règles de fonctionnement les plus élémentaires de tout Etat.
Les couches laborieuses n'ont rien à attendre du régime, tant que l'Etat actuel demeure une machine au service de la bourgeoisie et de l'impérialisme. Avec Bouteflika ou avec n'importe quel autre défenseur du capitalisme, candidat ou non à cette élection présidentielle, l'exploitation de la classe ouvrière va se renforcer et la situation sociale des masses populaires va empirer. Les riches s'enrichiront encore plus et les pauvres seront encore plus pauvres, la dépendance du pays ne fera que s'aggraver.
Le pays continuera à s'enfoncer dans l'impasse tant que les travailleurs et les masses laborieuses n'auront pas réussi à instaurer un régime révolutionnaire en rupture radicale avec le capitalisme.
Les disputes publiques qui ont éclaté ces derniers mois entre des dignitaires du régime n'ont pas pour motif l'amélioration de la situation matérielle des travailleurs et de la petite paysannerie, la relance du développement, la réflexion sur les moyens de mobiliser démocratiquement les masses et en satisfaisant leurs revendications politiques et économiques pour faire face aux ingérences impérialistes.
La crise au sommet de l'Etat, les attaques menées contre l'équipe dirigeante par l'opposition ultra-libérale des Benbitour, Benflis, Djaballah, Sadi et compagnie, ont pour cause la bataille pour le partage et le repartage des richesses du pays entre les membres d'une minorité qui s'est enrichie grâce à la libéralisation du commerce extérieur, aux privatisations, au pillage des ressources du pays, à l'exploitation des travailleurs des villes et des campagnes, au détournement des revenus pétroliers, de l'argent des banques publiques.
Les bandes qui se battent entre elles dans les coulisses du régime, ou celles qui lui mènent la guerre dans l'opposition libérale, sont toutes d'accord pour maintenir le système capitaliste qui a mené le pays dans cette impasse et se mettre au service de l'impérialisme et de ses multinationales. Chacune d'entre elles s'adresse aux puissances impérialistes pour leur demander de les aider à renforcer ses positions dans l'Etat ou à s'en emparer afin assouvir plus complètement la soif d'enrichissement des couches sociales privilégiées. Les puissances impérialistes attisent leurs rivalités et font monter les enchères pour obtenir du régime ou de l'opposition "libérale" qu'ils s'engagent à accélérer l'application des "réformes" exigées par l' "économie de marché", c'est-à-dire à leur donner les gisements de pétrole et de gaz, à leur remettre les secteurs stratégiques et juteux de l'économie - Sonelgaz, télécommunications, distribution de l'eau, banques publiques, santé, etc. - à leur reconnaître la liberté totale de circulation des capitaux et d'exportation des profits, à diminuer ou même faire disparaître les impôts sur leurs profits, à augmenter le prix du gaz et de l'électricité, à supprimer toutes les barrières douanières, à leur permettre de prendre possession des terres, à rayer toutes les lois sociales qui protègent encore plus ou moins le travailleur et qui fixent le salaire minimum, les primes et les indemnités, etc. L'impérialisme veut des bases militaires et ne relâche pas ses pressions pour que l'armée algérienne devienne le gendarme de ses intérêts en Afrique.
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