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(Agence Ecofin) - La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a déclaré, le 13 avril, que son institution ne prescrit plus les politiques d' «ajustement structurel» qui ont été très critiquées notamment en Afrique et en Amérique du Sud dans les années 80-90. «Ajustement structurel? C'était avant mon mandat et je n'ai aucune idée de ce que c'est», a affirmé Christine Lagarde (photo) lors d'une conférence de presse à Washington, en réponse à la question d’un journaliste ghanéen sur la mauvaise image du FMI en Afrique.
D’inspiration libérale, les politiques d’ajustement structurelles désignent des mesures de libéralisation de l'économie et de réduction du périmètre de l'Etat qui ont conditionné les aides du FMI. Ces réformes ont été très décriées quant à leur efficacité et surtout à cause de leurs conséquences dramatiques sur le plan social. «Nous ne faisons plus ça», a martelé Mme Lagarde.
«Il faut comprendre que nous avons changé notre façon d'offrir notre soutien financier. C'est vraiment sur la base d'un partenariat», a-t-elle assuré la dirigeante, alors que son institution a continue à soutenir des politiques d'austérité budgétaire dans les pays placés sous son assistance financière, comme la Grèce, le Portugal et bientôt l’Ukraine.
«Dans tout partenariat, il y a une part d'épreuve», a toutefois admis celle qui dirige le FMI depuis 2011.«Si le Fonds est appelé à l'aide, c'est parce que le pays ne peut pas prendre certaines décisions par lui-même, qu'il a besoin de soutien et qu'il a besoin d'avoir accès à suffisamment de financement», a-t-elle indiqué. Selon elle, le fait que la Grèce a pu retourner début avril sur les marchés constitue une «preuve évidente que l'assistance du Fonds fonctionne»
D’inspiration libérale, les politiques d’ajustement structurelles désignent des mesures de libéralisation de l'économie et de réduction du périmètre de l'Etat qui ont conditionné les aides du FMI. Ces réformes ont été très décriées quant à leur efficacité et surtout à cause de leurs conséquences dramatiques sur le plan social. «Nous ne faisons plus ça», a martelé Mme Lagarde.
«Il faut comprendre que nous avons changé notre façon d'offrir notre soutien financier. C'est vraiment sur la base d'un partenariat», a-t-elle assuré la dirigeante, alors que son institution a continue à soutenir des politiques d'austérité budgétaire dans les pays placés sous son assistance financière, comme la Grèce, le Portugal et bientôt l’Ukraine.
«Dans tout partenariat, il y a une part d'épreuve», a toutefois admis celle qui dirige le FMI depuis 2011.«Si le Fonds est appelé à l'aide, c'est parce que le pays ne peut pas prendre certaines décisions par lui-même, qu'il a besoin de soutien et qu'il a besoin d'avoir accès à suffisamment de financement», a-t-elle indiqué. Selon elle, le fait que la Grèce a pu retourner début avril sur les marchés constitue une «preuve évidente que l'assistance du Fonds fonctionne»