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Les mains qui rendent le sourire

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  • Les mains qui rendent le sourire

    Sur les hauteurs de Bouzaréah, dans une maison de style mauresque, Na Fettouma, vénérable dame de quatre-vingt ans, est considérée comme « une sainte ». Plusieurs femmes en âge de procréer ont recours à ses services.


    Après avoir épuisé toutes les démarches pour avoir des enfants, elles vont chez elle en guise d’ultime recours. Elles implorent Dieu pour remplir une maison vide d’anges et assurer une descendance. Parfois, des femmes sont menacées de répudiation si elles n’enfantent pas. Na Fettouma est là pour rendre l’espoir à ces femmes « stériles ». Ses pouvoirs sont un don transmis de mère en fille. Les scientifiques n’arrivent pas à expliquer ce prodige mais le commun des mortels accepte et y croit. La mémoire collective fait remonter cette pratique à des temps lointains. Comment expliquer sinon, la présence, chez elle, d’une femme de 28 ans mariée depuis huit ans ? Elle ne souffrait pourtant d’aucune maladie gynécologique et les analyses sanguines et autres radiographies n’ont révélé aucune anomalie. « Elle nous avoue s’être retrouvée enceinte grâce au don de Na Fettouma qui ne fait rien de particulier ». Elle se contente de masser quelques minutes le ventre avec de l’huile d’olive préalablement chauffée. Seule recommandation, la cliente doit venir à jeun. Cette opération doit être répétée trois jours successifs. Les résultats sont positifs dans 90% des cas. Les 10% restants, Na Fettouma l’explique « par l’absence d’ovaires, de règles (menstrues) ou carrément d’utérus ». Chez elle, des femmes de tout âge et de toute condition défilent. En moyenne, elle reçoit chaque semaine environ entre cinq à dix femmes qui veulent enfanter pour la première fois ou souffrant de stérilité secondaire. Sa fille, la benjamine, s’occupe du carnet de rendez- vous. En échange d’une somme d’argent ou d’un petit présent, selon les moyens de chacune, le résultat est palpable au bout de quelques semaines de « traitement ». Certaines femmes ramènent leur bébé à Na Fettouma comme un signe de reconnaissance à sa baraka. Ce n’est pas un hasard si beaucoup de femmes ont recours à cette « thérapie » après avoir dépensé une fortune chez plusieurs gynécologues. « C’est elle le dernier recours pour beaucoup d’entre elles » assurent les femmes rencontrées chez Na Fettouma. C’est ce qui explique le carnet de rendez-vous chargé exhibé par la benjamine de cette « sage-femme ».
    Discrétion et efficacité
    « C’est une médecine traditionnelle qui a fait ses preuves » soutient une sage-femme. Elle même est née suite à une stérilité secondaire il y a 46 ans. La maman de Dalila a eu recours aux services de ce genre de « sage-femme » après avoir attendu une dizaine d’années entre le premier enfant et le deuxième. Dans son mémoire de fin d’études, Dalila a relevé que « ce n’est pas un hasard si des femmes ont ce don ». Bien que la science se montre incapable de prouver l’efficacité de cette méthode par A + B, il n’en demeure pas moins que les résultats sont là. C’est une thérapie du même ordre que l’acupuncture, plusieurs fois millénaire, et le magnétisme devant laquelle l’esprit rationnel s’avoue vaincu. Pour Dalila, « c’est une thérapie ou un massage spécialisé dont seules ces ‘’femmes’’ ont le secret ». En plus du massage du ventre avec de l’huile d’olive, des versets du Coran sont récités à voix basse et des plantes ou des herbes séchées sont brûlées dans un récipient en terre cuite. La fumée qui envahit l’espace chasse les mauvaises ondes, nous dit-on et appelle les saints à plus de compassion pour la cliente afin que son vœu soit exaucé. Celui d’avoir une progéniture qui la conforte dans son rôle social et familial. Dans son métier de sage-femme, Dalila n’hésite pas une seconde à orienter les femmes vers ces « saintes ». Il suffit juste d’y croire et demander la bénédiction d’Allah Tout-Puissant. Aucune contrepartie financière n’est exigée. Il suffit d’appeler et prendre rendez-vous. Ainsi, ces « sages-femmes », bien que travaillant dans l’anonymat, ont prouvé leur utilité pour introduire gaité et joie dans les foyers qui en sont cruellement privés. Un bébé apporte toujours son lot de bienfaits dans la vie d’un couple. D’ailleurs, certains dépensent des fortunes en ayant recours aux méthodes de procréation médicale assistée (PMA) pour entendre les pleurs et les gazouillis d’un bébé.


    Rabéa F.
    (Source:
    Quotidien national d'information : horizons.com)
    Publié le 12 avril 2014
    " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
    M/SR

  • #2
    bonjour NB

    merci nuit bleu pour partage cest un sujet trés intérissant sur la la thérapie traditionnelle de la Fertilité naturelle, reproduction forcée ,dans toutes les sociétés, la stérilité est génératrice d'angoisses majeures. L'on y observe que la sexualité reproductive et celle qui ne l'est pas sont distinguées .
    Dans un tel contexte, le statut social de la femme stérile est à mettre en relation avec la valorisation de la procréation. En privilégiant cette dernière, la collectivité assure non seulement sa survie biologique, mais également sa propre survie sociale au travers de la transmission de valeurs, de normes, de pratiques et d'acquis de toutes sorte qui sont précisément liés à la reproduction du genre humain.
    Si le statut de femme est acquis à partir du premier enfantement, c'est aussi avec lui que le corps féminin devient un enjeu de pouvoir considérable entre les univers sociaux masculins et féminins

    vivre la stérilité, ce serait pour une femme devoir rester condamnée de tout temps à jamais par le poids d'un ensemble de traditions et de croyances....
    ----------
    qui connue cette chanson de ya lala torkia dans je suis contre ces pratique aux lieu de chercher a interpréter la vraie cause de la stérilité.
    C'est les paroles d'une femme en détresse, malade et stérile, menacée de divorce par son mari,
    elle confectionna alors un bendir (tambour arabe),se dirigea vers la Zaouia et commença à chanter :
    " ya Lalla torkia, j' ai confectionné un tambour (bendir), je n'ai pas de santé ni de progéniture, implore avec moi la bénédiction".
    Ils disent que la parolière s'est rétablie et elle a eu beaucoup d'enfants.
    Lalla Turkia est une femme très pieuse, née en 1903 et décédée le 18 juin 1993.
    Sa Zaouia se situe à 45 km, à l'ouest de Ksar Chellala,(RN 40), prés de la Commune de Rechaiga, Wilaya de Tiaret
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      Merci Katia et Nb pour vos contributions.

      De ce que j'ai pu lire un article qui disait que la stérilité masculine ou féminine est plus une question psychologique que physiologique.

      La stérilité provient essentiellement et surtout de l'homme que de la femme d'après les recherches actuelles.

      Et qu'une bonne thérapie très bien ciblée permettra à pas mal de couples de retrouver leur bonheur. Malheureusement en Algérie, on n'a pas de bons thérapeutes !

      A défaut de les avoir, beaucoup d'algériens se tournent vers ce genre de personnes ayant le don de ces pratiques ancestrales.

      Une couple de la famille éloignée en a fait l'heureuse expérience. En effet, un couple marié ont vécu 13 ans de vie commune sans avoir d'enfant. Ils avaient perdu tout espoir d'avoir un enfant, lui et sa femme, après avoir eu des traitements médicaux longs et couteux, et après avoir suivi des traitements même en Espagne. Mais sans résultat. Il devait envisager ensuite le "in-vitro".

      Ils avaient même adopté un enfant. C'est pour dire qu'il avait perdu espoir.

      Jusqu'à ce q'un jour, ils ont suivi une thérapie chez une personne dans la région Oranaise, il y a 3 à 4 ans. Ils sont maintenant avec leur 2ème enfant, en plus de l'enfant adopté !! Ils en sont vraiment comblés Wal hamdoulliah.

      Etant donné que ce genre de thérapeutes activent de façon informelle, il faut aussi se méfier des charlatans.

      Seul moyen qui marche bien en Algérie, c'est non seulement le bouche à l'oreille mais aussi et surtout avoir plusieurs recommandations de ceux qui ont subis favorablement ces thérapies.

      Ce qui permet de connaitre le bon grain de l'ivraie, et de différencier ce genre de "thérapeutes-traditionnels" par rapport aux charlatant.
      Dernière modification par absent, 15 avril 2014, 21h41.

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