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17 AVRIL : Benflis piégé

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  • 17 AVRIL : Benflis piégé

    Après les gardes communaux qui apportent leur soutien à Bouteflika et les retraités de l’ANP qui se démarquent de leurs camarades qui les avaient bruyamment engagés dans la polémique contre Bouteflika, c’est autour de l’ANP d’annoncer, ce lundi, la couleur avec un tintamarresque communiqué où elle avertit qu’elle assurera l’ordre et réprimera toute contestation de rue lors de la présidentielle. S’il est bien maladroit, l’armée n’étant mobilisée que dans des circonstances exceptionnelles, le communiqué a le mérite de répondre à ceux qui ont décidé d’appeler l’armée à sortir pour sauver la démocratie. La réponse vient de leur être donnée au delà de tout ce qu’ils pouvaient espérer. Etant déjà aux commandes, l’élection de Bouteflika s’annonce comme un coup d’Etat contre la nation.

    Et pour expliquer à l’imprudent khalife qui veut être à la place du Khalife que ses choix sont limités, le conseil constitutionnel se rappelle, le même jour, au souvenir des Algériens pour expliquer aux contestataires éventuels des résultats - qui promettent d’être à la mesure du génie du candidat providentiel chanté par ses ouailles – les procédures à suivre en cas de litiges ; ce qui est une douloureuse recommandation pour un avocat.

    Comme pour se convaincre d’une illusion longtemps couvée, la veille, Benflis déclarait à Rouiba que « la neutralité de l’armée est une réalité et nul n’a le droit de parler au nom de l’institution militaire » après avoir, une énième fois, invité les Algériens à défendre leur voix. La réponse n’a pas tardé.

    Benflis a le choix de se taire ou de se s’adresser au conseil Constitutionnel !

    Pris dans une tourmente où il faut menacer tout en respectant la règle du milieu, le concurrent de Bouteflika vient de connaître, ce 14 avril, une bien mauvaise journée. A l’animateur français Yves Calvi qui le pressait sur les ondes de la station RTL de dire s’il allait appelait à la révolte s’il constatait une fraude, Benflis hésita puis répliqua : « je ne me tairai pas mais je n’appellerai jamais à une révolte ». Cet aveu confirme une donnée que l’ancien chef du gouvernement a eu l’imprudence d’ignorer : celui qui veut réformer le système de l’intérieur est voué à deux éventualités : être broyé ou perdre son âme.

    Comme l’avaient averti plusieurs de ses proches avant et après l’annonce de sa candidature, Benflis vivra, selon toute vraisemblance et pour la deuxième fois de sa vie politique, un calvaire le 17 avril après celui enduré en 2004. Et encore, à l’époque il avait la latitude de dénoncer la parole trahie de l’ANP dont le chef d’état major avait publiquement assuré que l’institution militaire ne soutiendra aucun candidat. Cet argument ne peut même pas être avancé aujourd’hui.

    Benflis a encore 48 heures pour éviter l’humiliation : annoncer son retrait. Il le peut. Le voudra-t-il ?

    Malek Yacini.
    "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

  • #2
    Algérie*1: 14/04/2014 | 14:40

    «L'Armée nationale populaire (ANP) veillera à sécuriser le scrutin avec force, volonté, détermination et foi en le droit du peuple algérien à vivre dans un climat empreint de paix et de sécurité, ainsi que son droit d’accomplir son devoir électoral en toute quiétude », écrit la revue de l’armée nationale populaire (ANP), El-Djeich, dans son éditorial du numéro d’ avril 2014 à propos des présidentielles de jeudi prochain.

    Le peuple algérien choisit « en toute liberté et transparence, le Président qui convient, celui qui prônera les valeurs nationales », selon l’auteur de l’éditorial.

    Evoquant le vote des éléments de l’ANP, la revue souligne qu’en leur qualité de citoyens, ils « ne manqueront pas d’accomplir leur devoir et de s’acquitter de leur droit électoral en masse et dans la discipline dont ils sont coutumiers, par loyauté et fidélité envers le pays et les martyrs ».

    Par ailleurs, El-Djeich dénonce les « voix qui, partant d’intérêts étroits et mues par la volonté de s’adonner à des règlements de comptes personnels, se sont élevées pour appeler publiquement l’ANP à violer la Constitution et la loi afin qu’elle puissent mettre en exécution les complots fomentés contre l’Algérie et son peuple ».


    « Par fidélité au serment et aux glorieux martyrs et par respect au dévouement de nos valeureux moudjahidine, (l’ANP) agira avec constance et sans relâche, conformément aux exigences de ses missions constitutionnelles dont elle ne s’écartera jamais, comme elle veillera avec force à faire échec à touts les intentions et visées des ennemis de l’Algérie », souligne la revue dans ce cadre.

    Elle réaffirme, à cet égard, que l’ANP restera, »comme à son habitude, fidèle, défendant avec dévouement, force et fermeté, l’Algérie, son unité et la cohésion de son peuple sur les plans social, culturel et civilisationnel ».

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    • #3
      le terrorisme et menace par média ( campagne presidentielle-Benfliss )

      -les instances internationales misent à témoin ..Meme l ONU
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        Une lute de clans entre ceux qui aurons à répondre devant le tribunal de Sidi M hmed et ceux du tribunal de Haye .

        Ce n est pas difficile de deviner le plus fort .TOUT dépend de l intégrité des juges.

        Arezki

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        • #5
          les terros est le comité de la compagne électorale de Bouteflika, qui ne cesse d'insulté le peuple algérien, vu le déroulement de la compagne et les salles vide pour le candidat fantôme face à la popularité de Benflis et ce qui explique la panique et les menaces de Bouteflika et de son équipe.
          Peut être que vous allez gagné, mais avec la fraude, et vous serez sans doute les responsable de drame avenir et çà vous ne pouvez échappé.
          Éclairer les nations encore obscures.

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