Je suis ce qu'on appelle un mélancolique
anonyme certes mais rarement euphorique
je naquis sur cette terre désormais désolée
je la quitterai un jour, en laissant les autres désolés
je fus le premier à voir en moi un marginal
d'autres me suivirent, me jugèrent anormal
je fais toujours de beaux rêves
où entre les coups essuyés, de longue trêves
qui pour quelques secondes brèves
permettent que j'essuie mon sang, coulant comme de la sève
je fus le dernier à me rendre compte
que la vie est belle, qu'elle l'a toujours été
que les cris aigus fruit d'une douleur s'estompent
et que revienne ce temps gris, chassé par ce jaune qu'on appel été
Tu es celle ou celui qui ne m'a pas vu naitre
mais hélas, le destin aidé par FA est ton maître
il t'as amené ici, dans une rue, perlée de rosée
où s'alignent des mots, prennent forme dans une prose rimée
tu es la vedette d'une vie, où d'autres ne sont que figurants
ensemble de choix, point le résultat du hasard, pourtant
tu te sens libre de partir et venir
même si parfois, tu peine à sourire
tu diras, à ceux qui ne savent plus quoi faire
de se dire que ce qui doit être sera
tu souffriras, de la perte d'un être cher
surtout, s'il a fait se métamorphoser, ton coeur en pierre
et demain, du matin jusqu'au soir
assis(e), à observer des perles dans le ciel noir
fatigué(e) des mouchoirs
de là haut, sur ton perchoir, tu plongeras dans le fol espoir
de le retrouver, rayonnant ... mens à toi même
dis lui, à cet autre toi, qu'il est parmi ces milles et une étoiles
ce n'est pas faux après tout, qu'est ce que le jardin d'éden
si ce n'est un leurre pour piéger l'espoir d'une vie sans voiles
Il est ce quelqu'un qu'on ne connait pas
il enchaine les pas, vers son trépas
et avant l'heure, savoure un repas
qu'il partage avec une reine glaciale au milieu des lilas
il est parti, loin de sa patrie, vers ce là bas
s'est privé, d'une jambe et d'un bras
dans une embarcation de fortune, rêvant de fortune
au milieu des vague, s'efforçant de vider son coeur de sa rancune
jadis, plein d'espoir
qui a cédé face à tant d'idées noires
il entreprit de tout détruire
et de commencer ailleurs, à reconstruire
et devant, un horizon plein de promesse
vers qui, tend son âme en détresse
derrière pourtant, il entendit les cris de tristesse
d'une amante, aimante qu'il enveloppait de caresses
c'est ainsi que le regret s'immisça
au milieu d'une mer déchainée, qui cachait son reflet
il se leva, "je reviendrai!" il lança
vers sa meilleure moitié, à un amas de traditions enchainée
Elle s'appelle Neda
comme la rosée
née pour servir
ou pour divertir
au milieux de la poussière elle crie
au milieux de l'enfer, elle brille
au lieu d'une main tendue
elle reçu un regard glaçant, puis se retrouva étendue
Neda, goute de pureté
dans un monde de dureté
se remit en cause
et fini par se convaincre d'une chose
désormais, elle luttera contre cette chose
elle la désarmera... l'enterrera
cet espoir
... et de nouveau, tout redevint noir.
anonyme certes mais rarement euphorique
je naquis sur cette terre désormais désolée
je la quitterai un jour, en laissant les autres désolés
je fus le premier à voir en moi un marginal
d'autres me suivirent, me jugèrent anormal
je fais toujours de beaux rêves
où entre les coups essuyés, de longue trêves
qui pour quelques secondes brèves
permettent que j'essuie mon sang, coulant comme de la sève
je fus le dernier à me rendre compte
que la vie est belle, qu'elle l'a toujours été
que les cris aigus fruit d'une douleur s'estompent
et que revienne ce temps gris, chassé par ce jaune qu'on appel été
Tu es celle ou celui qui ne m'a pas vu naitre
mais hélas, le destin aidé par FA est ton maître
il t'as amené ici, dans une rue, perlée de rosée
où s'alignent des mots, prennent forme dans une prose rimée
tu es la vedette d'une vie, où d'autres ne sont que figurants
ensemble de choix, point le résultat du hasard, pourtant
tu te sens libre de partir et venir
même si parfois, tu peine à sourire
tu diras, à ceux qui ne savent plus quoi faire
de se dire que ce qui doit être sera
tu souffriras, de la perte d'un être cher
surtout, s'il a fait se métamorphoser, ton coeur en pierre
et demain, du matin jusqu'au soir
assis(e), à observer des perles dans le ciel noir
fatigué(e) des mouchoirs
de là haut, sur ton perchoir, tu plongeras dans le fol espoir
de le retrouver, rayonnant ... mens à toi même
dis lui, à cet autre toi, qu'il est parmi ces milles et une étoiles
ce n'est pas faux après tout, qu'est ce que le jardin d'éden
si ce n'est un leurre pour piéger l'espoir d'une vie sans voiles
Il est ce quelqu'un qu'on ne connait pas
il enchaine les pas, vers son trépas
et avant l'heure, savoure un repas
qu'il partage avec une reine glaciale au milieu des lilas
il est parti, loin de sa patrie, vers ce là bas
s'est privé, d'une jambe et d'un bras
dans une embarcation de fortune, rêvant de fortune
au milieu des vague, s'efforçant de vider son coeur de sa rancune
jadis, plein d'espoir
qui a cédé face à tant d'idées noires
il entreprit de tout détruire
et de commencer ailleurs, à reconstruire
et devant, un horizon plein de promesse
vers qui, tend son âme en détresse
derrière pourtant, il entendit les cris de tristesse
d'une amante, aimante qu'il enveloppait de caresses
c'est ainsi que le regret s'immisça
au milieu d'une mer déchainée, qui cachait son reflet
il se leva, "je reviendrai!" il lança
vers sa meilleure moitié, à un amas de traditions enchainée
Elle s'appelle Neda
comme la rosée
née pour servir
ou pour divertir
au milieux de la poussière elle crie
au milieux de l'enfer, elle brille
au lieu d'une main tendue
elle reçu un regard glaçant, puis se retrouva étendue
Neda, goute de pureté
dans un monde de dureté
se remit en cause
et fini par se convaincre d'une chose
désormais, elle luttera contre cette chose
elle la désarmera... l'enterrera
cet espoir
... et de nouveau, tout redevint noir.
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