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Banques : Les liquidités disparaîtront en 2014

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  • Banques : Les liquidités disparaîtront en 2014

    L’excès de liquidités enregistré au sein de la sphère bancaire algérienne ces dernières années est en «nette diminution» et pourrait «disparaître» complètement vers la fin du premier semestre 2014.

    C’est ce qu’a a affirmé hier le délégué général de l’ABEF, Abderrezak Trabelsi, dans une déclaration à l’APS. Le représentant de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF) a assuré qu’«il n’y a aucun excès de liquidités sur le marché monétaire», précisant que ce phénomène relevait d’une situation tout à fait «normale et cyclique» au sein de toute sphère bancaire. L’excès de liquidités s’explique, selon M. Trabelsi, par la baisse de la demande de financement publique, «mais avec les projets d’investissement publics engagés ces dernières années, cet excès a baissé significativement, surtout que l’autorité de régulation monétaire vise, en parallèle, à le réduire».

    Les liquidités bancaires, restées stables au premier trimestre 2013, se sont contractées au second trimestre à 2542,49 milliards de dinars à fin juin 2013 contre 2865,94 milliards à fin mars 2013 et 2876,26 milliards à fin décembre 2012. Elle se sont légèrement améliorées au troisième et quatrième trimestre 2013 pour s’établir à 2692,99 milliards de dinars à fin décembre 2013.

    Selon l’ABEF, l’excès de liquidités a été résorbé de manière effective par les instruments de reprise de liquidités (1350 milliards de dinars), en situation de moindre recours des banques à la facilité de dépôts à 24 heures (479,90 milliards à fin décembre 2013 contre 838,08 milliards à fin décembre 2012). Rappelons que la Banque d’Algérie a introduit, en raison de l’envolée du taux d’inflation enregistrée au cours de l’année 2012 (8,89%) un nouvel instrument de politique monétaire, à savoir la reprise de liquidités à six mois à un taux de rémunération de 1,50%.

    Aussi, le taux de constitution des réserves minimales obligatoires a été relevé en mai 2013 à 1,2%, douze mois après son relèvement de deux points de pourcentage (de 9% à 11%). «Ce renforcement des instruments de politique monétaire vise à consolider l’efficacité de la politique monétaire dans la résorption effective de l’excès de liquidités sur le marché monétaire», avait expliqué le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci. Pour le délégué général de l’ABEF, le niveau de la dépendance de l’activité bancaire de la rente pétrolière «a été réduit de manière très significative» et, malgré la baisse des revenus des hydrocarbures en 2013, «l’accroissement des dépôts bancaires à l’économie n’a pas été significativement affecté». Le même responsable a par ailleurs nié l’existence de retraits massifs de liquidités auprès des banques à l’approche de l’élection présidentielle.

    Lyès Mechti- El Watan
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