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12.000 électeurs inscrits au Maroc votent depuis le 12 avril

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  • 12.000 électeurs inscrits au Maroc votent depuis le 12 avril

    Présidentielle algérienne
    Un candidat fantôme, mais favori!

    12.000 électeurs inscrits au Maroc votent depuis le 12 avril
    Les bureaux de vote en Algérie seront ouverts jeudi 17 avril



    Les votes sont lancés pour les Algériens de la diaspora et les nomades. Au Maroc, les circonscriptions consulaires de Rabat, Oujda et Casablanca comptent 11 bureaux censés accueillir les 12.000 électeurs inscrits. La France, quatrième plus importante circonscription électorale pour cette présidentielle, compte potentiellement 815.000 électeurs. 167 bureaux sont aussi mis à disposition de 90.000 électeurs nomades. Au total, ce sont 11.765 centres et 49.971 bureaux de vote qui forment tout le dispositif.
    Pourtant, certains doutent de l’utilité même de tout ce déploiement, blasés par des années de corruption et persuadés que le «candidat du changement», Ali Benflis, n’a aucune chance devant son principal concurrent. La grande énigme est de savoir comment Abdelaziz Bouteflika, candidat-président-fantôme, est-il donné favori des élections qui doivent se tenir jeudi 17 avril? A 77 ans, l’homme qui brigue un quatrième mandat est pourtant très diminué physiquement. Son dernier discours officiel remonte à mai 2012. Depuis son attaque cérébrale du 27 avril 2013, ses apparitions son tellement rares que tout le pays spéculait sur sa capacité à compléter ses démarches électorales, qui nécessitent une présence physique auprès du Conseil constitutionnel. Le 3 mars 2014, il se soumet à cette obligation, et annonce d’une voix à peine audible qu’il est «venu déposer officiellement sa candidature conformément à l’article 74 de la Constitution et à la loi électorale». Les images sont rares et maîtrisées, mais la faiblesse physique du président n’échappe pas à la vigilance des observateurs.
    Toutefois, certains experts estiment que ses 15 ans au pouvoir semblent avoir permis à Bouteflika de mettre en place une machine politique à toute épreuve. Même diminué, il continue à être subtilement soutenu par l’armée, et une équipe électorale, constituée de 7 personnes savamment triées sur le volet, sillonne le pays pour mener campagne à sa place. Mais alors même que certains voient dans le choix même de cette équipe la preuve qu’Abdelaziz est en pleine possession de ses capacités intellectuelles, d’autres le disent complètement manipulé et dénoncent une «candidature forcée». C’est le cas notamment d’Ahmed Benchrif, ancien colonel et soutien d’Ali Benflis. Selon lui, le véritable décideur en Algérie, c’est Saïd Bouteflika, frère de l’ombre du président. Il l’accuse d’être derrière une «mafia politico-financière qui a pris le pouvoir en Algérie depuis la maladie» du président. Ahmed Benchrif s’est d’ailleurs fermement opposé à la candidature de Bouteflika, qu’il aurait tenté d’appeler plusieurs fois au téléphone. Résultat: «Il n’arrive même pas à parler. Il est complètement inconscient», s’indigne-t-il. Preuve que le doute gagne les esprits, pour la première fois, Bouteflika va jusqu’à accuser son adversaire de «terrorisme» devant José Manuel Garcia-Margallo, chef de la diplomatie espagnole, faisant là un surprenant étalage des affaires intérieures du pays. Une note d’agressivité lancée encore une fois d’une voix à peine audible, qui a donné à la fin de la campagne électorale une touche plus agressive. Ali Benflis, pour sa part, n’a cessé de rappeler qu’il ne se «tairait pas» en cas de «bourrage des urnes», se targuant d’avoir prévu «quelque 60.000 observateurs».
    leconomiste.com
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