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Fraude, violence. Ce sont sans doute les mots qui ont été les plus utilisés par les uns et les autres, surtout durant la dernière semaine de cette campagne présidentielle qui n’est pas comme les autres. Ce qui a entraîné des dérapages verbaux, parfois sans la moindre retenue.
Ce qu’il faut souhaiter, c’est que cette guerre des mots reste à ce niveau de la confrontation légitime en ces moments de grande tension et qu’elle soit enterrée après le 17.
Mais pour cela, il faut que cette élection ne soit entachée d’aucune fraude ou bavure, lesquelles, en plus de priver le citoyen d’exercer un droit constitutionnel, renverraient une mauvaise image d’un pays qui patine sur le chemin de la construction démocratique.
Les sorties de l’ANP, via un éditorial de sa revue El-Djeïch, d’une part, et celle du ministre de l’Intérieur qui réfute les allégations de fraude pour un événement qui n’a pas encore eu lieu, d’autre part, illustrent un état de tension qui ne passe pas inaperçu.
Quant à la violence, il est heureux de constater que son rejet fait l’unanimité au sein de la classe politique, toutes tendances confondues. Pour la raison que personne n’y trouvera son compte et que le seul grand perdant sera, encore une fois, le citoyen.
Si on pouvait, seulement, au moins une fois, faire confiance à son attachement au pays et à sa maturité politique en le laissant décider librement de ce qu’il fera de sa voix, comme la Constitution le lui accorde, pour peser sur son avenir. En somme, un libre choix, sans contrainte ! Voter pour X ou Y, s’abstenir ou boycotter. En toute liberté.
Le verdict des urnes devra, par contre, être accepté par les vaincus et l’appel à la violence ou à la fraude ne servira en aucun cas ce pays déjà meurtri. L’histoire récente des élections de ce type en Égypte, en Côte d’Ivoire et en Centrafrique, pour ne citer que ces cas douloureux, sont des signaux trop alarmants pour aller foncer droit au mur.
En résumé, il est à espérer que ces élections soient propres et honnêtes. Pour la première fois.
Liberté
Ce qu’il faut souhaiter, c’est que cette guerre des mots reste à ce niveau de la confrontation légitime en ces moments de grande tension et qu’elle soit enterrée après le 17.
Mais pour cela, il faut que cette élection ne soit entachée d’aucune fraude ou bavure, lesquelles, en plus de priver le citoyen d’exercer un droit constitutionnel, renverraient une mauvaise image d’un pays qui patine sur le chemin de la construction démocratique.
Les sorties de l’ANP, via un éditorial de sa revue El-Djeïch, d’une part, et celle du ministre de l’Intérieur qui réfute les allégations de fraude pour un événement qui n’a pas encore eu lieu, d’autre part, illustrent un état de tension qui ne passe pas inaperçu.
Quant à la violence, il est heureux de constater que son rejet fait l’unanimité au sein de la classe politique, toutes tendances confondues. Pour la raison que personne n’y trouvera son compte et que le seul grand perdant sera, encore une fois, le citoyen.
Si on pouvait, seulement, au moins une fois, faire confiance à son attachement au pays et à sa maturité politique en le laissant décider librement de ce qu’il fera de sa voix, comme la Constitution le lui accorde, pour peser sur son avenir. En somme, un libre choix, sans contrainte ! Voter pour X ou Y, s’abstenir ou boycotter. En toute liberté.
Le verdict des urnes devra, par contre, être accepté par les vaincus et l’appel à la violence ou à la fraude ne servira en aucun cas ce pays déjà meurtri. L’histoire récente des élections de ce type en Égypte, en Côte d’Ivoire et en Centrafrique, pour ne citer que ces cas douloureux, sont des signaux trop alarmants pour aller foncer droit au mur.
En résumé, il est à espérer que ces élections soient propres et honnêtes. Pour la première fois.
Liberté