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Au débat onusien sur le Sahara, le Maroc reste droit dans ses bottes

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  • Au débat onusien sur le Sahara, le Maroc reste droit dans ses bottes



    © francediplomatie
    Le vote de la résolution du conseil de sécurité qui doit renouveler le mandat de la Minurso aura lieu à la fin du mois d’avril. Le Maroc livre comme l’année dernière une bataille onusienne sans répit pour défendre sa proposition d’autonomie des provinces du sud.

    Différentes sources bien informées consultées par Médias 24 confirment une visite imminente du Roi Mohammed VI à Dakhla. Ces sources nous annoncent qu’une visite privée a bien été préparée, mais pour ce qui concerne les activités officielles, rien n’est encore confirmé.
    La présence du Souverain à Dakhla au moment où le Conseil de sécurité des Nations Unies entame jeudi l’étude du rapport du secrétaire général de l’Onu au sujet du renouvellement du mandat de la Minurso, est un signal qui pourrait être accompagné sur place d’actes symboliques ou plus concrets.
    Le Maroc a envoyé en ce début de semaine, un signal de fermeté. Dans sa récente conversation téléphonique avec Ban Ki Moon, le Roi Mohamed VI a assuré que la solution du conflit était politique et que le royaume été pleinement engagé dans cette dynamique en concertation avec l’Organisation des nations unis.
    Insistant sur l’importance de préserver les paramètres de la négociation définis par le Conseil de Sécurité ainsi que les modalités actuels de l'implication de l'Onu, il l’a clairement mis en demeure d’éviter les approches partiales et les options périlleuses». Il en a profité pour affirmer à son interlocuteur que «tout écart de cette voie serait fatal pour le processus en cours et porteur de danger pour toute l'implication de l'Onu dans le dossier».
    En d’autres termes, le Maroc mettra fin au processus onusien si jamais les prérogatives de la Minurso étaient élargies ou si le cadre général du processus changeait.
    Dans son rapport annuel publié jeudi 10 avril, le Secrétaire général des Nations Unies avait enjoint aux protagonistes à surveiller de «manière durable, indépendante et impartiale le respect des droits humains dans les provinces du sud et à Tindouf» tout en saluant les progrès marocains dans ce domaine.
    Cette mise au point royale s’imposait car le rapport épargne étrangement l’Algérie sur son absence de recherche d’une solution politique malgré son statut de juge et partie prenante.
    Ban Ki-moon a salué la coopération du Maroc avec le Conseil des droits de l'homme onusien dont des rapporteurs spéciaux avaient été invités par le royaume. Il a également relevé avec satisfaction les mesures prises par Rabat pour améliorer l'efficacité du CNDH et la fin des poursuites contre des civils par des tribunaux militaires.
    Dans son rapport, il s’est réjoui de la présentation en octobre 2013 des propositions du Conseil économique, social et environnemental (CESE) centrées sur le développement durable, la démocratie participative, la bonne gouvernance, la cohésion sociale et le respect des droits de l’homme. Il a aussi fait état «des investissements considérables en matière d’infrastructures et dans les secteurs sociaux et culturels en soulignant que la vie dans les provinces du sud suit son cours de manière pacifique».
    S’il a pris note avec satisfaction de la volonté exprimée par le Front Polisario de coopérer avec les organes de l'Onu concernant les droits de l'homme, il semble que dans les faits, le Maroc est félicité pour ses actes et non pour de vaines promesses. Ainsi, il a appelé à une solution de compromis en opposant les efforts fournis par le royaume à la «frustration croissante des populations notamment chez les jeunes dans les camps de Tindouf en territoire algérien».
    Il a proposé d’adjoindre à la mission d’observation, 15 observateurs militaires en raison de la préoccupation sécuritaire dans la région qui représente un défi aux opérations de la Minurso.
    Sans évoquer les relations troubles du Polisario, il a ajouté que les groupes terroristes recrutaient activement pour renforcer leur présence dans pays voisins en vue de s’approvisionner en armes.
    À quelques jours du renouvellement du mandat de la mission de l'ONU dans les provinces du Sud, il a encouragé les deux parties à coopérer sans pour autant demander un élargissement du mandat à la surveillance des droits de l’Homme dans les provinces du sud. Rappelons que l’année dernière, le Maroc avait obtenu gain de cause après avoir rejeté une proposition américaine d’élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits humains.
    Dans ses recommandations, Ban Ki-moon demande le renouvellement du mandat de la Minurso pour un an en concluant que «si aucune avancée n'a été réalisée d’ici avril 2015, les membres du Conseil de sécurité devront alors procéder à une révision totale du cadre du processus des négociations entre le Maroc et le front Polisario».


    media24

  • #2
    Le Maroc a envoyé en ce début de semaine, un signal de fermeté. Dans sa récente conversation téléphonique avec Ban Ki Moon, le Roi Mohamed VI a assuré que la solution du conflit était politique et que le royaume été pleinement engagé dans cette dynamique en concertation avec l’Organisation des nations unis.
    Insistant sur l’importance de préserver les paramètres de la négociation définis par le Conseil de Sécurité ainsi que les modalités actuels de l'implication de l'Onu, il l’a clairement mis en demeure d’éviter les approches partiales et les options périlleuses». Il en a profité pour affirmer à son interlocuteur que «tout écart de cette voie serait fatal pour le processus en cours et porteur de danger pour toute l'implication de l'Onu dans le dossier».
    En d’autres termes, le Maroc mettra fin au processus onusien si jamais les prérogatives de la Minurso étaient élargies ou si le cadre général du processus changeait.
    bravo au Roi. un grand souverain.
    je comprends pourquoi les marocains l'adorent.

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    • #3
      @Salmane

      les carottes sont cuites

      le temps avait favorisé le polisario


      Ban ki Moon suit le geste de la poignée de main d Obama à la rasd ( à pretoria ) , il ne peut sortir de la politique d Obama envers le SO occupé illégalement par le Maroc ..

      le Sahara Occidental question de décolonisation ( dixit Ban Ki Moon ) avait énervé le Roi M6 ..
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        Le régime marocain ne peut fuir indéfiniment la décolonisation quelles que soient ses justifications. Il me semble que l'ONU n'est pas assez ferme pour procéder à l'application du droit du peuple sahraoui à son autodétermination. L'ONU subit des pressions énormes de certains pays impérialistes, notamment de l'Union Européenne qui profite du vol des ressources du Sahara. Certains pays de l'UE retardent l'indépendance du Sahara afin de continuer à voler les richesses naturelles sahraouies!! C'est très facile à comprendre !!!

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        • #5
          Salmane bravo au Roi. un grand souverain.
          je comprends pourquoi les marocains l'adorent.
          Ah!ah!ah! Merci beaucoup tu m'a fais rire de bon matin!

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          • #6
            Code HTML:
            Ah!ah!ah! Merci beaucoup tu m'a fais rire de bon matin!
            je doute que tu continueras a rire aprés....

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            • #7
              vous etes trop cruels!

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              • #8
                vous avez oublier la poignée de main avec Obama ou quoi?

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                • #9
                  @Barthez

                  La poignée de main à la RASD !!!

                  Ni Ross , ni Ban Ki Moon , ni Hollande ne peuvent contrarier Obama

                  Ce geste direct est politiquement à qui de droit : Fahmou Roihkoum !!!
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                  • #10
                    houari. la caravane avance ...................

                    il parait que La poignée de main ne suffit pas. il doit lui baiser les pieds. on ne sait jamais ...........

                    Cette année au Conseil de sécurité, il n’y aura pas de face-à-face entre le Maroc et les Etats-Unis sur le Sahara occidental. Washington a préparé un projet de résolution sans aucune mention à un possible élargissement des prérogatives de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara. Grande déception chez le Polisario.

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                    • #11
                      il parait que La poignée de main ne suffit pas. il doit lui baiser les pieds. on ne sait jamais
                      Hadek c le sport national des Mrarkas
                      Essahra Sahrawiya w'el Moghrib Djoumhouria

                      Commentaire


                      • #12
                        Conseil de Securité.

                        Pour le mois d'Avril
                        la presidence est assurée par le Nigeria

                        http://www.un.org/fr/sc/presidency/

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                        • #13
                          Pour le mois d'Avril
                          la presidence est assurée par le Nigeria
                          Pour raviver "" Abbujja "" !!!
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                          Commentaire


                          • #14
                            La Ligue des droits de l’Homme


                            Auteur de l'article : LDH

                            Sahara Occidental : Le mandat de la MINURSO doit être étendu aux Droits de l'homme

                            Communiqué REMDH


                            Le Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’étendre le mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara occidental (Minurso) aux questions des droits humains dans le territoire, lors de la prochaine séance sur la matière.

                            En avril 2013, lors du dernier prolongement du mandat de la mission, le Conseil de Sécurité n’a pas pris en considération l’inquiétude soulevée par Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire Général des NU, quant à la situation des droits humains dans le territoire sahraoui et n’a pas répondu favorablement aux multiples demandes d’étendre les fonctions de la Minurso à la vigilance du respect des droits fondamentaux, comme c’est le cas dans bien d’autres opérations de maintien de la paix.

                            Depuis cet échange, les violations des droits fondamentaux n’ont cessé, ainsi que les attaques à la liberté d’expression, les cas de violence et de torture et les procès inéquitables, tel que le dénoncent de nombreuses associations locales ainsi que plusieurs organisations indépendantes européennes et américaines.

                            Lors de ces visites au Sahara Occidental, C. Ross a constaté de manière directe, à travers des rencontres et des témoignages, la situation des droits humains, la persécution des défenseurs des droits humains, et la répression de toute manifestation que les autorités marocaines définissent comme au soutien des thèses indépendantistes.

                            Rappelons qu’en septembre 2012, lors de l’Examen Périodique Universel sur le Maroc, le Conseil des Droits de l’Homme fit cinq recommandations en matière de droits fondamentaux, dont l’une d’entre elles fut d’accepter l’établissement d’un mécanisme de vigilance en la matière dans le cadre de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (Minurso).

                            En 2013, Juan Mendez, Rapporteur Spécial sur la Torture, a signalé dans son rapport au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (A/HRC/22/53/Add.2) le besoin urgent d’un mécanisme international de suivi de la situation des droits de l’homme comme un moyen pour améliorer leur observance (pt.91). Du point de vue juridique et humanitaire il est urgent de mettre terme à cette situation.

                            Le REMDH déplore que la question des droits humains au Sahara occidental, dans toutes ces modalités (civile, politique, économique, social et culturel), ne fait l’objet d’une attention particulière et cohérente de la communauté internationale, qui manque ainsi gravement à ses responsabilités.

                            Le REMDH :

                            - Demande l’établissement de mécanismes internationaux permanents de vigilance des droits de l’homme au Sahara Occidental, et considère que l’élargissement en la matière des compétences de la MINURSO correspond parfaitement à la situation dans cette région et à la nature de cette mission.

                            - Demande aux autorités marocaines de cesser ses pratiques répressives et de permettre l’enregistrement et les activités des organisations de la société civile ainsi que la libre réalisation de leurs activités des droits de l’homme au Sahara Occidental

                            - Appelle les institutions européennes, les états membres de l’Union Européenne et les Etats partenaires de la rive sud et est de la Méditerranée à prêter attention à cette question, notamment dans le cadre de leurs relations avec le Maroc.

                            - Appelle les pays membres de l’Union européenne et les partenaires méditerranéens qui sont actuellement au Conseil de Sécurité (Royaume-Uni, France, Luxembourg, Lituanie et Jordanie) à soutenir cette démarche.

                            Copenhague, 14 avril 2014

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                            • #15
                              Hadek c le sport national des Mrarkas
                              est ce que tu as oublié que abdelaziz le marrakchi est un pur marocain.....??????????

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