Encore un massacre en Algérie pendant le ramadhan. 8 malheureux gardes communaux ont été assassinés par les barbares pendant qu'ils accomplissaient la prière du maghreb.
Biensûr, pour le pouvoir, il ne faut pas trop en parler, car cela nuirait à l'image de l'Algérie et à la charte pour la paix, chère à Bouteflika...
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Enterrement hier à aïn defla de 8 gardes communaux - Assassinés en pleine prière
C’est le paisible village de Sidi Medjahed, situé à 3 km de la commune Ben Allel, qui a été ciblé avant-hier par les hordes terroristes. Un groupe armé a surpris, dimanche soir, au moment de la rupture du jeûne, les 8 gardes communaux affectés au poste d’observation du douar Hafsaoui, situé à quelques encablures du village de Sidi Medjahed et distant de 14 km du chef-lieu de daïra de Miliana.
En effet, l’assassinat des 8 gardes communaux a eu lieu à l’heure du f’tour de cette fin de journée de dimanche au niveau d’un poste de surveillance situé, à quelques encablures de Sidi Medjahed. Les terroristes, qui selon des témoignages recueillis, étaient au nombre de douze, ont fait irruption dans le poste d’observation au moment où les gardes communaux avaient entamé la prière du maghreb sans prendre la précaution de laisser un garde. Ils étaient évidemment désarmés et sans chaussures quand ils ont été surpris par les terroristes qui, sans aucune hésitation, ont tiré sur eux à bout portant, les tuant tous sur le coup.
Ils les ont criblés de balles, laissant les corps des victimes gisant dans une mare de sang. Après avoir accompli leur forfait, les terroristes ont pris les 8 armes (5 seminovs et 3 fusils à pompe). Selon des témoignages, ce sont les éléments de l’ANP stationnés à Ben Allal qui, dès les premiers coups de feu, ont fait mouvement vers le poste d’observation. Les corps des victimes, dont l’âge oscille entre 30 et 45 ans, ont été évacués vers l’hôpital de Miliana. Selon des sources généralement bien informées, l’attentat d’avant-hier serait signé par le nouvel émir du GSPC de la région Salim, chef de la phalange El- Ahoual.
Les discussions dans les cafés de la ville de Miliana sont braquées sur l’attentat d’avant-hier. Les habitants des localités, qui ont beaucoup souffert dans les années 1990 des affres du terrorisme, craignent le retour du climat d’insécurité. Hier matin, l’ambiance était encore triste. Les rues de Miliana grouillaient de monde. Il y avait foule au niveau de l’hôpital. Des proches et des parents des victimes sont venus de Ben Allal, de Bouhdoud, de Arib et de Sidi Lakhdar, pour récupérer les corps des victimes. Des travailleurs ont dépêché des cercueils et des emblèmes pour les recouvrir. Les présidents des communes, d’où sont natifs les 8 gardes communaux, étaient également présents.
Les corps ont été par la suite acheminés vers Ben allal où ils seront déposés sur la placette du centre-ville pour accomplir la prière des morts en présence des autorités de la wilaya et locales avant que les familles et les proches des gardes communaux ne les récupèrent pour les inhumer dans les cimetières de Ben allal, Arib, Bouhdoud et Sidi Lakhdar.
Pour rappel, au début de l’année en cours, à l’issue d’une mission effectuée dans une installation hydraulique à Miliana, quatre employés de l’Algérienne des eaux avaient été assassinés dans un faux barrage tendu dans la localité de Tarik Ibn Zyad.
source : Liberté
Biensûr, pour le pouvoir, il ne faut pas trop en parler, car cela nuirait à l'image de l'Algérie et à la charte pour la paix, chère à Bouteflika...
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Enterrement hier à aïn defla de 8 gardes communaux - Assassinés en pleine prière
C’est le paisible village de Sidi Medjahed, situé à 3 km de la commune Ben Allel, qui a été ciblé avant-hier par les hordes terroristes. Un groupe armé a surpris, dimanche soir, au moment de la rupture du jeûne, les 8 gardes communaux affectés au poste d’observation du douar Hafsaoui, situé à quelques encablures du village de Sidi Medjahed et distant de 14 km du chef-lieu de daïra de Miliana.
En effet, l’assassinat des 8 gardes communaux a eu lieu à l’heure du f’tour de cette fin de journée de dimanche au niveau d’un poste de surveillance situé, à quelques encablures de Sidi Medjahed. Les terroristes, qui selon des témoignages recueillis, étaient au nombre de douze, ont fait irruption dans le poste d’observation au moment où les gardes communaux avaient entamé la prière du maghreb sans prendre la précaution de laisser un garde. Ils étaient évidemment désarmés et sans chaussures quand ils ont été surpris par les terroristes qui, sans aucune hésitation, ont tiré sur eux à bout portant, les tuant tous sur le coup.
Ils les ont criblés de balles, laissant les corps des victimes gisant dans une mare de sang. Après avoir accompli leur forfait, les terroristes ont pris les 8 armes (5 seminovs et 3 fusils à pompe). Selon des témoignages, ce sont les éléments de l’ANP stationnés à Ben Allal qui, dès les premiers coups de feu, ont fait mouvement vers le poste d’observation. Les corps des victimes, dont l’âge oscille entre 30 et 45 ans, ont été évacués vers l’hôpital de Miliana. Selon des sources généralement bien informées, l’attentat d’avant-hier serait signé par le nouvel émir du GSPC de la région Salim, chef de la phalange El- Ahoual.
Les discussions dans les cafés de la ville de Miliana sont braquées sur l’attentat d’avant-hier. Les habitants des localités, qui ont beaucoup souffert dans les années 1990 des affres du terrorisme, craignent le retour du climat d’insécurité. Hier matin, l’ambiance était encore triste. Les rues de Miliana grouillaient de monde. Il y avait foule au niveau de l’hôpital. Des proches et des parents des victimes sont venus de Ben Allal, de Bouhdoud, de Arib et de Sidi Lakhdar, pour récupérer les corps des victimes. Des travailleurs ont dépêché des cercueils et des emblèmes pour les recouvrir. Les présidents des communes, d’où sont natifs les 8 gardes communaux, étaient également présents.
Les corps ont été par la suite acheminés vers Ben allal où ils seront déposés sur la placette du centre-ville pour accomplir la prière des morts en présence des autorités de la wilaya et locales avant que les familles et les proches des gardes communaux ne les récupèrent pour les inhumer dans les cimetières de Ben allal, Arib, Bouhdoud et Sidi Lakhdar.
Pour rappel, au début de l’année en cours, à l’issue d’une mission effectuée dans une installation hydraulique à Miliana, quatre employés de l’Algérienne des eaux avaient été assassinés dans un faux barrage tendu dans la localité de Tarik Ibn Zyad.
source : Liberté
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