La contribution des filiales africaines aux bénéfices se renforce.
Les banques marocaines sont, année après année, confortées dans leur stratégie de développement en Afrique. En atteste les retombées financières en 2013 de cette orientation pour les trois établissements lancés dans l’aventure, Attijariwafa bank, BMCE Bank et la Banque Populaire. Pour la première, implantée dans 23 pays, la banque de détail à l’international (hors Europe) draine actuellement 26% du produit net bancaire (PNB) et 20% du bénéfice net. Idem pour BMCE Bank, qui est présente dans 19 pays dont le Togo et l’Ethiopie qui ont été investis en 2013, et qui a vu le résultat net de ses filiales africaines croître de 25% en 2013 pour monter à une part de 41% du profit net du groupe. Tout juste un an et demi après avoir pris pied dans 7 marchés d’Afrique subsaharienne, à travers la prise de contrôle du groupe Banque Atlantique, la Banque Populaire doit déjà 17% de son PNB à cette filiale. Celle-ci ne contribue encore qu’à hauteur de 3,4% du profit net du groupe, ce qu’il faut lier aux efforts de restructuration au niveau de la filiale qui ne sont pas encore achevés.
A vrai dire, toutes les banques nationales implantées en Afrique continuent de dérouler des plans d’amélioration de l’exploitation de leurs filiales afin d’accroître leurs retombées financières. Et il faut dire qu’elles avancent à pas de géant en la matière. A titre d’exemple, Attijariwafa bank réussit une amélioration de plus de 39% du résultat brut d’exploitation de sa filiale sénégalaise CBAO en 2013 grâce à des efforts de rationalisation qui ont fait fondre le coefficient d’exploitation de la branche de 6,7 points. Quant au potentiel commercial des marchés africains, il semble toujours plus prometteur. Pour ne citer que l’exemple de Banque Atlantique, celle-ci a réalisé une croissance de ses encours de dépôts et de crédits respectivement de 21% et de 50%.
La Vie éco
Les banques marocaines sont, année après année, confortées dans leur stratégie de développement en Afrique. En atteste les retombées financières en 2013 de cette orientation pour les trois établissements lancés dans l’aventure, Attijariwafa bank, BMCE Bank et la Banque Populaire. Pour la première, implantée dans 23 pays, la banque de détail à l’international (hors Europe) draine actuellement 26% du produit net bancaire (PNB) et 20% du bénéfice net. Idem pour BMCE Bank, qui est présente dans 19 pays dont le Togo et l’Ethiopie qui ont été investis en 2013, et qui a vu le résultat net de ses filiales africaines croître de 25% en 2013 pour monter à une part de 41% du profit net du groupe. Tout juste un an et demi après avoir pris pied dans 7 marchés d’Afrique subsaharienne, à travers la prise de contrôle du groupe Banque Atlantique, la Banque Populaire doit déjà 17% de son PNB à cette filiale. Celle-ci ne contribue encore qu’à hauteur de 3,4% du profit net du groupe, ce qu’il faut lier aux efforts de restructuration au niveau de la filiale qui ne sont pas encore achevés.
A vrai dire, toutes les banques nationales implantées en Afrique continuent de dérouler des plans d’amélioration de l’exploitation de leurs filiales afin d’accroître leurs retombées financières. Et il faut dire qu’elles avancent à pas de géant en la matière. A titre d’exemple, Attijariwafa bank réussit une amélioration de plus de 39% du résultat brut d’exploitation de sa filiale sénégalaise CBAO en 2013 grâce à des efforts de rationalisation qui ont fait fondre le coefficient d’exploitation de la branche de 6,7 points. Quant au potentiel commercial des marchés africains, il semble toujours plus prometteur. Pour ne citer que l’exemple de Banque Atlantique, celle-ci a réalisé une croissance de ses encours de dépôts et de crédits respectivement de 21% et de 50%.
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