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les Algérois partagés entre fatalisme et peur de l’avenir

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  • les Algérois partagés entre fatalisme et peur de l’avenir

    Les Algériens sont appelés aux urnes, jeudi, pour une élection présidentielle que le chef de l'État sortant, Abdelaziz Bouteflika, devrait remporter sans surprise. Au point de rendre fatalistes de nombreux Algérois.


    Le 17 avril, le président algérien Abdelaziz Bouteflika devrait sans surprise être réélu pour un quatrième mandat consécutif. Face à un dirigeant malade et une campagne électorale stérile, la population algérienne oscille entre fatalisme et peur de l’avenir.
    Dans le quartier algérois de Soustara, deux tiers de la population algérienne a moins de 30 ans et n’a jamais travaillé. Comme la plupart des jeunes, Samir, la vingtaine désabusée, passe ses journées à fumer et à jouer à la console. Il explique à FRANCE 24 qu’il n’ira pas voter jeudi.
    "L’élection ne me concerne pas, je ne vais pas cautionner leurs erreurs, et je ne vais pas dire aux gens de ne pas voter, chacun fait ce qu'il veut. Moi, ce n’est pas ma responsabilité, explique-t-il. Je ne leur fais pas confiance et ils ne respectent pas leur parole."
    La génération de Samir semble complètement déconnectée de la politique. Lui et les autres ne rêvent que d une chose : quitter l’Algérie. Mais pour ceux qui comptent rester et qui ont connu la guerre civile, le plus important c’est la stabilité du pays.
    "Notre plus grande préoccupation dans le pays aujourd'hui c’est la paix", confie à FRANCE 24 une mère de famille algéroise. Même son de cloche chez un ancien du quartier. "Pour moi la politique c’est avoir à manger, avoir un toit et s’amuser, indique-t-il. Le reste, ça ne m intéresse pas."
    Pour les autorités algériennes, le principal défi de cette présidentielle reste la participation. De son niveau dépendra la réussite du scrutin.
    france24
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