Cette année au Conseil de sécurité, il n’y aura pas de face-à-face entre le Maroc et les Etats-Unis sur le Sahara occidental. Washington a préparé un projet de résolution sans aucune mention à un possible élargissement des prérogatives de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara. Grande déception chez le Polisario.
Comme prévu, le Conseil de sécurité a entamé, dans la soirée d’hier, les premières négociations sur le dossier du Sahara occidental. Ne dérogeant pas à la règle, c’est Washington qui a pris les devants. Elle a préparé le projet de la future résolution des Quinze, soumis, d’ailleurs, aux autres membres du « Club des amis du Sahara occidental » (réunissant également la France, l'Espagne, la Russie et la Grande-Bretagne).
Prenant en compte les vives critiques du Maroc exprimée en 2013, le texte des Etats-Unis ne prévoit, cette fois, aucun élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme. Un succès pour la diplomatie royale.
Grande déception chez le Polisario
Force est de constater que les Etats-Unis n’ont pas suivi les recommandations figurant dans le rapport du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Le projet américain qui devrait être entériné dans les prochains jours est un revers pour le Polisario et Son principal soutien l’Algérie. Les deux ont mené une forte campagne diplomatique, notamment aux Etats-Unis en vue de convaincre l’administration Obama de parrainer, comme l’année dernière, un texte qui soit favorable à leur thèse.
Sauf qu’en 2014, l’instabilité politique dans la région du Sahel a largement profité au Maroc. A cela s’ajoute, les engagements pris par le royaume pour une amélioration des droits de l’Homme au Sahara. Sur cette question, Rabat a marqué des points grâce notamment au CNDH.
Par ailleurs, chez la direction du Polisario, c’est le silence absolu. Son agence de presse n’a pas encore commenté la position américaine. En revanche, le représentant du Front à l’ONU, El Boukhari Ahmed, dans un message électronique, relayé par un média sahraoui, s’est dit « déçu » de la teneur du projet américain.
Toutefois, il a vite accusé la France d’être à l’origine du revirement de Washington. Il est clair que ce responsable du Polisario a oublié que sur le dossier du Sahara, l’influence française n’est plus aussi déterminante que par le passé. Preuve en est sa neutralité passive en 2013 lors de la confrontation directe entre Rabat et Washington.
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Comme prévu, le Conseil de sécurité a entamé, dans la soirée d’hier, les premières négociations sur le dossier du Sahara occidental. Ne dérogeant pas à la règle, c’est Washington qui a pris les devants. Elle a préparé le projet de la future résolution des Quinze, soumis, d’ailleurs, aux autres membres du « Club des amis du Sahara occidental » (réunissant également la France, l'Espagne, la Russie et la Grande-Bretagne).
Prenant en compte les vives critiques du Maroc exprimée en 2013, le texte des Etats-Unis ne prévoit, cette fois, aucun élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme. Un succès pour la diplomatie royale.
Grande déception chez le Polisario
Force est de constater que les Etats-Unis n’ont pas suivi les recommandations figurant dans le rapport du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Le projet américain qui devrait être entériné dans les prochains jours est un revers pour le Polisario et Son principal soutien l’Algérie. Les deux ont mené une forte campagne diplomatique, notamment aux Etats-Unis en vue de convaincre l’administration Obama de parrainer, comme l’année dernière, un texte qui soit favorable à leur thèse.
Sauf qu’en 2014, l’instabilité politique dans la région du Sahel a largement profité au Maroc. A cela s’ajoute, les engagements pris par le royaume pour une amélioration des droits de l’Homme au Sahara. Sur cette question, Rabat a marqué des points grâce notamment au CNDH.
Par ailleurs, chez la direction du Polisario, c’est le silence absolu. Son agence de presse n’a pas encore commenté la position américaine. En revanche, le représentant du Front à l’ONU, El Boukhari Ahmed, dans un message électronique, relayé par un média sahraoui, s’est dit « déçu » de la teneur du projet américain.
Toutefois, il a vite accusé la France d’être à l’origine du revirement de Washington. Il est clair que ce responsable du Polisario a oublié que sur le dossier du Sahara, l’influence française n’est plus aussi déterminante que par le passé. Preuve en est sa neutralité passive en 2013 lors de la confrontation directe entre Rabat et Washington.
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