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Gérard Depardieu mouche le «petit bolchevique» François Hollande

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  • Gérard Depardieu mouche le «petit bolchevique» François Hollande

    POLITIQUE - L’acteur raconte aussi ses rencontres avec François Mitterrand, Fidel Castro et, bien sûr, Vladimir Poutine…

    Gérard Depardieu et les grands de ce monde. L’acteur se livre longuement au magazine de BD Casemate à l’occasion d’un documentaire tourné au Caucase pour Arte (diffusion le 4 mai, 22h25).

    Il y revient sur son admiration pour Poutine, avec qui il a passé Noël 2012: «C’est quelqu’un! Je sais quand il écoute, je sais quand on le fait chier.» Il raconte aussi son exil fiscal «à cause du petit bolchevique de l’Élysée, comme dit Poutine, qui est en train de tuer les classes moyennes. Du coup, je me suis fait traiter de minable par son second de Matignon.»

    Mitterrand, le chouchou

    S’il ne cache pas son mépris pour François Hollande, Gérard Depardieu a des souvenirs avec à peu près tous les présidents de la 5e République. «Au début, je n’aimais pas du tout Sarkozy, puis j’ai appris à le connaître. J’ai toujours bien aimé Chirac, Pompidou beaucoup, Giscard pas du tout.»

    Mais sa préférence va sans conteste à François Mitterrand. «Je le voyais très souvent, il voulait tout savoir des histoires de fesses du Tout-Paris. Je suis sûr qu’il se serait très bien entendu avec Poutine.»

    La cave de l’Elysée et de l’Assemblée

    Gérard Depardieu reproche à François Hollande d’être morne et terne et se rappelle d’un Mitterrand «drôle et parfois inattendu. Un jour, on mangeait chez Jack Lang son traditionnel pot-au-feu. Je revois Mitterrand enlever ses petites chaussures et se mettre à chanter: «Comme un garçon, j’ai les cheveux longs…» Du Sylvie Vartan!»

    «Mitterrand me faisait ouvrir des bouteilles de Meursault. Il y a de belles choses dans les caves de l’Élysée. Mais la plus sublime était celle de l’Assemblée nationale. Avec son président, Philippe Séguin, qu’est-ce que je me suis régalé.»

    Des livres et des voyages

    Gérard Depardieu a aussi des souvenirs avec Fidel Castro qu’il a fréquenté pendant vingt ans. «Je me souviens de ses colères. On passait des nuits entières à discuter. Par exemple du programme d’alphabétisation de l’Angola, vers 1995.»

    S’il se dit aujourd’hui «trop vieux» pour «les nanas», Gérard Depardieu apparaît en bonne forme, même s’il a traversé une dépression à la suite d'une maladie, cet hiver. Grand voyageur, il vient de «faire l’Amérique, l’Algérie, la Russie, le Kazakhstan. Des séjours de deux mois. Je vais passer deux autres mois à Saint-Pétersbourg et je pars en Italie.»

    * Benjamin Chapon
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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